LE MARCHÉ DE LA MORT … LE MARCHÉ DU GRAND ÂGE

LE MARCHÉ DE LA MORT … LE MARCHÉ DU GRAND ÂGE

Affirmons-le haut et fort, à temps et à contretemps : LA LONGÉVITÉ DE VIE, LE GRAND ÂGE C’EST DON DE DIEU [Dt 5,33 / Eph 6,1-4 / Ex 23,25-26 / 1Rois 3,14-16 / Proverbe 10,27 …].

Face à notre piètre culture, à nous cathos, de « religion de la discrétion », il va s’en dire que si nous nous taisons, si nous ne témoignons pas de cette vérité, les pierres crieront.

Il m’est apparu d’une impérieuse nécessité d’affirmer cette réalité, car, de gré ou de force, l’homme de la rue a tendance à n’attribuer – la longévité de vie, l’élévation de l’espérance de vie – qu’aux seuls progrès de la médecine. 

Quand bien même qu’il en serait ainsi : Qui donne aux médecins la capacité, la possibilité de mieux soigner les malades, n’est-ce pas Jésus, le plus grand médecin du monde !

Oui, c’est Jésus, Celui qui a guéri plus d’un en présentiel et à distance, là où la médecine humaine s’est cassée les dents, s’est avérée inopérante … et Jésus a même guéri, pour ainsi dire, par procuration [cf. la guérison du serviteur du centurion – Mt 8,5-13].

Et que peut faire un médecin d’ici-bas, fusse t-il le plus renommé du monde, sans le souffle de vie !

Et aujourd’hui, que faisons-nous, comment gérons-nous ce don, cette grâce, cette bénédiction gracieusement et généreusement accordé ?

Arrêtons-nous d’abord sur le fameux marché de la mort. Quoi que la mort soit, de nos jours encore, un sujet relativement tabou, il nous est donné de constater qu’un véritable « marché » s’est développé autour de ce sujet pourtant – confidentiel – au sein de nombre de familles.

Force est d’admettre que la question « post-mortem » est gérée, aux Antilles, au fil de l’eau, donc pas de manière anticipée, mais au moment où on y est confronté et ce, dans la quasi-totalité des familles ; ceci peut expliquer cela : le nombre croissant d’indivisions, source quelquefois de graves conflits familiaux, pouvant conduire jusqu’à l’irréparable. 

Si le marché de la mort ne semble plus faire débat [cf. la concurrence, la compétition, la rivalité plus ou moins saine ou exacerbée entre les entreprises de pompes funèbres, entre les fleuristes, entre les magasins d’objets funéraires …] aujourd’hui on assiste béatement à un véritable « marché du grand âge ».

Aussi, dans ce fameux marché de la mort, on désigne aisément du doigt, les acteurs énumérés ci-dessus, mais que dire des établissements financiers qui rivalisent d’ingéniosité – malheureusement plus commerciales qu’humaines – pour capter ce dit marché, cette manne, ce flux financier !

Au passage, on peut regretter que les « tontines » – véritable structure populaire, solidaire et à taille humine – très en vogue, à l’époque de nos grands-parents, soient tombées en désuétude.

 

Ô ! Le marché du grand-âge !

L’Afrique, la Martinique est souvent décrite pays à la culture de l’oralité, mais dans ce nouveau marché émergeant, plutôt sous-jacent – celui du grand-âge – on a tendance à cultiver la culture du non-dit ; pas à pas on découvre le fossé entre les éléments de langage et la réalité de terrain.

Ne dit-on pas : « Sé kouto sel ki sav sa ki en tjè jiwomon – Sé lè ou ka tjenbé manch pwel la ou konnet wotè konba’w, ou ka sav si y chô si y fret ».

Eh oui, c’est lorsqu’on est concerné, lorsqu’on met les mains dans le cambouis, on découvre toutes les zones d’ombre du système, toutes ces subtilités, toutes ces incohérences, toutes ces contre-vérités.

C’est le moins que l’on puisse dire, la crise hospitalière est bien là, bien plus profonde qu’on ne l’avoue, qu’on ne l’imagine.

Comment en être surpris que l’ARS soit brusquement revenu sur un choix de terrain, quant à la reconstruction de l’établissement de Trinité ; choix pourtant validé, par toutes les parties, il y a des années !

On aura beau masquer, maquiller cette crise, elle revient, tel un boomerang, au visage de tout potentiel Usager ; devant la criante insuffisance de moyens tant humain que matériel, l’admission d’un patient – surtout en ehpad – devient un véritable parcours du combattant, un vrai et pénible chemin de croix et ce, que ce soit pour la famille que pour le malade.

Face à cette persistante crise, on a le sentiment que tout est mis en œuvre – en sourdine – pour contraindre les familles à garder leurs aînés à domicile ; on a la curieuse sensation d’une coalition des forces dirigeantes, tant gouvernementales qu’autochtones, afin que les admissions se fassent au compte-gouttes, certains pourraient même dire : à la tête du malade.

Ô ! La garde des malades à domicile. Quel statut, quelle reconnaissance pour les Aidants Familiaux souvent livrés à eux-mêmes et dans leur inexpérience sont usuellement plus vite atteints du fameux syndrome d’épuisement que les malades eux-mêmes ?

En outre, en n’attribuant que quelques heures à une auxiliaire de vie, pour un patient atteint de la fameuse maladie d’Alzheimer, par exemple, comment le patient peut-il s’en sortir tout seul ? – Après on est tout étonné d’entendre la disparition de telle ou telle personne.

Eu égard à ce tableau déprimant et par trop inhumain, nombre d’enfants n’ont pas d’autres choix que de se « sacrifier » pour être aux côtés de leurs parents, en dépit de leurs incompressibles charges familiales, concomitamment avec leurs revenus revus à la baisse. 

Et dire que ce n’est plus un secret pour quiconque, de gré ou de force, la Martinique est vieillissante.

Au fait, ne serait-ce pas un beau sujet de philosophie : le grand âge bénédiction ou malédiction ? 

Le vieillissement de la population semble être un sujet qui s’invite, depuis belle lurette, à toutes les sauces, mais, de mes yeux d’observateur et de ce qu’il me revient, on est encore bien loin d’apercevoir le bout du tunnel, si tant est qu’on l’aurait en vérité emprunté.

Lorsqu’on parle du vieillissement, inexorablement les regards se tournent vers la Collectivité Territoriale de Martinique. 

Même auprès de cette Institution, prétendument humaine, il est très difficile d’introduire un dossier, voire d’obtenir une réponse.

Les familles lambda doivent passer par la case CCAS et là le parcours commence. Lorsque l’assistante sociale et le service d’action sociale ne se renvoient pas mutuellement le dossier … et lorsque le dossier parvient enfin à la CTM, de notoriété publique les délais d’instruction sont connus.

On nous bassine à longueur d’année, la Martinique est vieillissante, on peut raisonnablement présumer de la quantité de dossiers à traiter sur les bureaux de la Collectivité. 

Secret de polichinelle, soumettre un dossier à ces Organismes exige du temps, de la patience, des nerfs d’acier [cf. les moult coup de cœur/coup de gueule sur les ondes] faisions fi des pièces égarées d’un bureau à un autre où c’est encore la famille qui est mise à rude contribution.

Dieu merci, fort heureusement, on peut rencontrer ici et là, des exceptions qui viennent néanmoins confirmer la règle ; oui, au sein des Organismes ou Collectivités il y a des Agents – denrée extrêmement rare qu’on peut compter sur les doigts d’une main – qui sont empreints d’humanité.

Forcément le jour viendra où il faudra se poser les bonnes questions : à quoi ça sert, toutes ces grands-messes : colloques, conférences, semaines nationales, plans quinquennaux sur le vieillissement, et patati et patata, est-ce pour faire de la phraséologie, se faire plaisir ou pour mieux distraire, détourner le regard, anesthésier le peuple d’en bas ! 

Quelle quadrature du cercle ! : Le vieillissement augmente de manière exponentielle / le nombre de places ou de lits en ehpad est très limité, sélectif ou insuffisant.

Ne nous voilons pas la face, il y eut un fleurissement des maisons de retraite et/ou d’accueil des personnes âgées, mais le ticket d’entrée est-il à la portée de la grande majorité de notre laborieuse population ; même à l’heure du grand âge ne serions-nous pas en train de fortifier le fossé de la discrimination. 

Si nous n’y prenons garde, notre pays risque de devenir non pas le pays des revenants, mais le pays des riches retraités, des riches personnes âgées.

Et il me revient qui dans les établissements hospitaliers publics, qui dans ceux du privé, il y a une, voire plusieurs piles de demandes d’admission qui s’amoncèlent sur les bureaux des décideurs.

Eh oui c’est la dure et pénible réalité à laquelle sont confrontés les familles et les malades.

Pourquoi s’interdire de soutenir que les familles sont quasiment livrées à elles-mêmes.

Mais oui, même notre « culture antillaise » autrefois si humaine, si solidaire, est aujourd’hui européanisée, mondialisée.

Au prétexte de modernisation : tout est numérique, tout est plate-forme, tout est télétransmission, tout est déshumanisé … et un danger imminent guette l’Homme, s’il n’est pas maîtrisé, l’intelligence artificielle.

Exit le temps du « médecin social » : hier on était médicalement, humainement accompagné, aujourd’hui où la médecine est exercée, montre à la main et facture quasiment prépayée, c’est au patient et sa famille de chercher, quémander une place dans un ehpad.

C’est dur de l’avouer, mais on est presqu’arrivé à nourrir silencieusement le macabre souhait, celui du décès d’un résidant pour prétendre à une place, au bénéfice de son aîné, surtout en ephad.

Dans tout ce désert, dans toute cette absence d’accompagnement – Dieu merci – nous les Usagers disposons d’une « pomme d’eau ou d’un mangot vè » pour la soif/faim : le Représentant des Usagers.

Encore faudrait-il le solliciter ! Entendons-nous bien, ne rêvons pas, il ne résoudra pas tous nos problèmes, mais au moins on a là en face de soi, un interlocuteur, une personne en chair et en os, pas un automate ; en quelque sorte une oreille attentive, qui peut nous guider, nous aider, nous réconforter dans nos démarches.

On peut, en toute objectivité, soutenir qu’eu égard au manque d’accompagnement et à l’inhumanité de la prise en charge du grand âge ou du bel âge, la présence, l’appui, le soutien du Représentant des Usagers arrive comme une réelle oasis tombée du ciel. 

Notre secours – recours est dans le Nom du Seigneur.

Tout est grâce dans l’obéissance, la persévérance, la patience … la confiance en JÉSUS le Christ notre Rédempteur, notre Sauveur.

Paroissien observateur 97240

J.Nonone

Lundi 15 Janvier 2024

LE BAPTÊME DU SEIGNEUR

LE BAPTÊME DU SEIGNEUR

Jésus, après quelques années de silence [certains parlent de vie et/ou années cachées, obscures, inconnues, perdues, privées, pour d’autres, son temps, son heure n’était pas arrivé …] c’est bien le cas de le dire, Jésus inaugure, commence son ministère public.

Cet acte que pose Jésus, au bord du Jourdain, n’a l’air de rien, acte facultatif, puisque tout comme Jean, on est quasi unanime à penser qu’il n’en avait pas besoin de ce baptême de conversion ou de repentance que proposait Jean.

Eh oui, si l’on devrait s’arrêter qu’à notre regard étriqué : qu’est-ce qu’il a à se convertir, qu’est-ce qu’il a à se repentir, qu’est-ce qu’il a à s’absoudre ? – Lui Jésus qui est notoirement reconnu juste, parfait, sans tâche ou sans péché.

Á travers et au-delà de son baptême, Jésus pose là des actes d’une importance fondamentale :

– l’obéissance 

– l’humilité 

– la reconnaissance de son dernier annonciateur 

– l’accomplissement de toute justice 

– l’ancrage, l’identification à son peuple, à toute l’humanité 

– l’endossement de notre condition d’homme 

– l’amour, la solidarité avec la communauté des pêcheurs 

– la descente de l’Esprit Saint 

– la réalisation de la volonté du Père 

– la joie du Père … le baptême public de Jésus est un témoignage devant les générations à venir de l’incarnation parfaite du Dieu Père, Fils, Esprit Saint.

Les voix du Seigneur étant impénétrables, insondables, insaisissables Dieu seul sait la ou les raisons exactes qui ont poussé son Fils à se faire baptiser par Jean.

Ô ! Le Baptême de Jésus. Quel merveilleux exemple d’humilité.

Eh oui, se faire baptiser par un serviteur, ça n’a l’air de rien, mais lorsqu’on observe notre attitude, au sein des églises [réticence à prendre l’Eucharistie des mains des laïcs, réticence à ce que des laïcs célèbrent des funérailles, dédain envers les « non consacrés » qui oseraient commenter l’Évangile …] c’est à croire que nous n’avons rien compris, rien retenu de tous ces exemples de pauvreté, d’effacement de soi, d’humilité que Jésus, Fils de Dieu, nous a laissés.

Oui, c’est pathétique de voir des frères et des sœurs sillonner les allées des églises pour ne communier qu’aux mains des prêtres.

Il est question, ici, du baptême de Jésus – Moment d’une très haute importance de la vie spirituelle – mais combien d’entre nous avons en mémoire la date de notre propre baptême ?

Et puisque nous fêtons de plus en plus [anniversaire de naissance, de fiançailles, de mariage et autres – réussites aux examens – crémaillère …] combien d’entre nous s’arrêtent pour fêter le Jour de notre baptême ?

Eh oui, le Jour de notre baptême est tout aussi fondamental que n’importe quel jour d’intérêt de notre vie ; par notre baptême nous avons intégré la grande famille de ceux qui croient en Dieu … et notre baptême nous engage vis-à-vis de Dieu, vis-à-vis de nos frères & sœurs.

En outre, qu’il me soit permis de m’attarder quant à la date de cette commémoration, même si on devrait me rétorquer toutes les raisons pour se donner bonne conscience.

Moi, simple paroissien observateur, de mon dernier banc, même si ma voix ne comptera, comme d’habitude, que pour du beurre, il eut été plus judicieux qu’un Événement* aussi solennel, aussi fondamental ou aussi fondateur – LE BAPTÊME DE JÉSUS – soit fixé de manière immuable, à un jour de fête.

* Remarquons que cet Évènement est restitué par les 4 Évangélistes ; ce qui prouve, s’il en était besoin, l’extrême solennité de cet acte de première importance.

En d’autres termes, ce serait mieux de fixer cette commémoration un Dimanche ; par exemple, que la commémoration du Baptême de Jésus soit célébrée le 1er, 2ème ou 30ème Dimanche du Temps Ordinaire.

Voilà, le hasard faisant bien ou mal les choses, comme pour accréditer mon humble suggestion – fixer cette Solennité un Dimanche – cette commémoration de cette année tombe au même moment où les prêtres sont en retraite, en ressourcement annuel ; donc même pas une p’tite Messe ne sera dite ou célébrée avec les fidèles, en mémoire de cet acte fondamental.

Ayons l’humilité, la faiblesse d’avouer qu’à ce jour, cette commémoration n’est pas une « affaire » qui accroche tant que ça les fidèles, parce que, dans un temps reculé, on n’en parlait même pas ; mais aujourd’hui où l’Assemblée est mieux formée, mieux informée, notre Communauté s’honorerait à corriger cette inadvertance.

Je n’ignore pas que le calendrier liturgique est chargé, mais est-ce Dieu qui l’a aussi chargé ? – Là où il y a une volonté, il y a un chemin.

Et précisément JÉSUS ne nous affirme t-il pas qu’il est Le Chemin !   

Puisse le baptême de Jésus m’aider à poser des actes de pauvreté, d’humilité, d’obéissance, d’amour de nature à glorifier, à louer, à rendre joyeux le Seigneur.

Tout est grâce dans l’obéissance, la persévérance, la patience … la confiance en JÉSUS le Christ notre Rédempteur, notre Sauveur.

Paroissien observateur 97240

J.Nonone

   

ÉPIPHANIE DU SEIGNEUR

 

ÉPIPHANIE DU SEIGNEUR

 

Frère, sœur en Christ,

Le mot Épiphanie vient du grec « epiphaneia » qui signifie apparition, avènement, manifestation ; pour ainsi dire, l’Épiphanie est la fête qui célèbre la manifestation de Dieu aux hommes.

C’est vrai, le terme « Épiphanie » ne serait pas inscrit dans le Livre de Vie, pour autant, ces célébrations revêtaient une triple signification :

l’adoration des mages, la manifestation de Jésus, notre Sauveur, à l’humanité.

le  baptême de Jésus, dans l’eau du Jourdain, par Jean-le-Baptiste.

le premier miracle, réalisé par Jésus, lors des noces de Cana.

Au fil de l’eau, la manifestation de Jésus, notre Sauveur, à l’humanité, a pris le dessus sur les deux autres objectifs.

Et puis, sans qu’on ne se rende vraiment compte, inconsciemment ou pas, nous hommes d’aujourd’hui, nous avons pratiquement détourné la manifestation de sa vocation première, pour la réduire au rang de simple fête : de simple dégustation de galette, de simple désignation d’un roi ou d’une reine, évidemment éphémère.

Á force de résistance de quelques-uns, et nous ne pouvons que nous en féliciter, depuis quelques années, l’Épiphanie semble avoir retrouvé toutes ses lettres de noblesse, l’Épiphanie semble avoir retrouvé une vraie signification, un vrai sens chrétien, lors de nos fêtes de famille.

Voilà une maxime populaire qui conviendrait bien à cette situation : on a remis l’Église au milieu du village.

Eh oui, pendant trop longtemps l’Épiphanie a été considérée, vue, assimilée, réduite à la fameuse ou traditionnelle « galette des rois* ».

Il n’y a pas si longtemps, les réunions familiales, dans le cadre de l’Épiphanie, c’était une fête, pour ainsi dire, centrée sur la galette, singulièrement la fève. 

Dieu seul sait combien, il y a une dizaine d’années, c’était difficile, voire impossible, d’introduire le Saint Nom du Seigneur, à l’occasion de nos fêtes familiales ; n’est-il pas plus difficile d’évangéliser là où l’on vit !.

Avec la grâce, que de chemin parcouru, qu’il a fallu faire montre d’audace, de zèle, de témérité, de hardiesse pour arriver à ce résultat, il est vrai, qui valait la peine. 

C’est vraiment le cas de le dire, celui qui veut suivre le Seigneur doit prendre sa croix, renoncer à lui-même, jeter l’habit du timide vieil homme, s’accrocher à son bâton de bravoure (…).

Et aujourd’hui, de plus en plus, résonne le Saint Nom de Jésus lors de nos manifestations familiales organisées autour de l’Épiphanie et où le produit phare est la galette ; avant de découper les parts, nombre de familles se mettent en prière, tout en réaffirmant le sens chrétien de l’Épiphanie. 

Si notre persévérance semble avoir porté du fruit, on n’a aucun mérite, on a simplement fait fructifier les talents gracieusement placés en nous : TOUT EST GRÂCE.

Á Dieu haute gloire et louange éternelle.

VIVRE POUR PLAIRE AU SEIGNEUR : n’est-ce pas ce que BIBLE EN NOUS nous enseigne – Ephésiens 5,8-10 : « Autrefois vous étiez ténèbres, maintenant, dans le Seigneur, vous êtes lumière ; conduisez-vous comme des enfants de lumière – or la lumière a pour fruit tout ce qui est bonté, justice et vérité – et sachez reconnaître ce qui est capable de plaire au Seigneur ».

Entendons-nous bien, je ne crois pas que le Seigneur soit opposé à la fête, mais je reste convaincu qu’il n’aime pas être oublié, il aime qu’on l’y associe ; notre corps n’est-il pas le temple de Son Esprit Saint.  

[Une lumière s’est levée des ténèbres et cette lumière-là, cette étoile-là, vue depuis l’Orient, qui a guidé les pas des mages.

Mais à la réflexion, les mages n’étaient pas des rois, force est d’admettre qu’au terme de l’Évangile on n’attend qu’un Roi, il n’y a donc qu’un Roi c’est JÉSUS. Alors qui étaient-ils ces mages ? des théologiens, des savants, des scientifiques** !

Du Livre de Vie, on ne sait peu de choses à leur sujet, ni leur nom, ni leur nombre, on suppose qu’ils étaient des savants, dans le sens où ils ont su observer, scruter le ciel et les astres pour arriver jusqu’au nouveau-né. 

À travers le difficile parcours emprunté, les mages ont fait montre d’une foi inébranlable, sûrement, assurément, leur histoire peut être lue comme une interpellation, un appel à nous lever vers l’inattendu de Dieu, adressé à chacun d’entre nous aujourd’hui. 

Eh oui, les Écritures ne précisent ni leur nombre, ni leur nom, c’est la tradition qui s’en est chargée d’arrêter leur nombre et leur nom.

** Admettons que les mages aient été des scientifiques ; un scientifique est en principe quelqu’un de cartésien, qui n’adhère pas à n’importe quoi, se réclamant souvent de l’athéisme, c’est donc un témoignage de personnes non-initiées, une preuve supplémentaire de l’annonce et de la venue effective de l’Enfant-Jésus.

* En outre, même si ma voix n’a pas force d’autorité, ne serait-il pas l’heure de bannir de notre nomenclature spirituelle les termes : les rois mages et la galette des rois ?].

Le message de l’Épiphanie a une portée planétaire, puisqu’en effet le Seigneur s’est manifesté à la face de toute l’humanité, qui aux croyants, qui aux non croyants et ce, de l’Orient à l’Occident.

Á la suite des mages, les peuples marchent en direction de la lumière, cette lumière qui donne sens à la vie.

La lumière fut, pour autant, tout n’est pas fini, nous avons toute latitude d’accueillir ou de rejeter la Lumière.

Revenons à la galette : mais où est donc passée « la part du pauvre » ?

Eh oui, jadis, on découpait la galette en autant de convives, dont une part scrupuleusement réservée, disait-on, au pauvre, au voisin qui n’en aurait pas et/ou qui arriverait à l’improviste [cette légende semble cadrer avec notre traditionnelle prière en passant à table].

Et si cette « part du pauvre » quasiment ignorée de nos jours, c’était celle réservée à Jésus ?

Et aussi, si cette part retirée, refusée au pauvre équivaudrait à notre réticence, notre refus de pardonner, de servir, de visiter, d’aimer, de partager avec notre frère ou notre sœur ? 

Allons un peu plus loin, levons-nous avec les mages jusqu’à changer nos cœurs de pierre, en cœur d’amour.

Á l’instar des mages, ne regagnons pas notre domicile, par le même chemin, avec les mêmes mauvaises habitudes, avec le cœur endurci, lâchons-prise, laissons l’Eucharistie faire son œuvre, en plénitude, dans nos pauvres vies.

Ne rentrons pas chez nous comme avant. 

Ne vivons pas chez nous comme avant. 

Changeons nos cœurs, cassons nos peurs. 

Vivons en hommes nouveaux ! 

Puisse le changement de route des mages transformer notre itinéraire de foi, pour la plus grande gloire de Jésus-Christ, notre Sauveur, Fils de Dieu.

Tout est grâce, dans l’obéissance, la persévérance, la patience … la confiance en JÉSUS notre Rédempteur, notre Sauveur.

Paroissien observateur 97240

J.Nonone

LA SAINTE FAMILLE

LA SAINTE FAMILLE

   En famille, en peuple, en église Seigneur nous arrivons de tous les horizons

   En famille, en peuple, en église Seigneur nous arrivons pour célébrer ton nom

… / …

Aujourd’hui, Dimanche 31 Décembre 2023, dernier jour de l’année, 7ème jour dans l’octave de la Nativité de notre Seigneur Jésus-Christ, l’Église nous invite à commémorer solennellement la Sainte Famille : « Jésus – Marie – Joseph ».

Bien évidemment, à travers la Sainte Famille – modèle par excellence que Dieu nous a laissé – ce sont toutes les Familles de la terre qui sont en fête et qui reconnaissent la grâce de pratiquer, comme la Sainte Famille, les vertus familiales.

Dans une certaine mesure et bien que la conception de l’Enfant Jésus soit de l’action de l’Esprit Saint, on peut dire que la Sainte Famille est aussi une famille comme les nôtres, du fait que Jésus, outre sa puissance divine, ait voulu, aussi, endosser la condition humaine. 

La famille est donc une institution divine dans le but d’accomplir les desseins de Dieu sur la terre.

Dès l’origine, la Famille est une initiative, une volonté de Dieu, un don de Dieu.

Ô ! La Famille. Secret de polichinelle, en ce moment un débat agite – et c’est un euphémisme – notre communauté, cette fameuse « bénédiction hors liturgie ».

Comme à l’accoutumé, je me garderai de mêler ma voix à la confusion, encore moins à la division, par contre je continue à souhaiter le recueillement de l’avis du plus grand nombre, peuple de Dieu « VOX POPULI, VOX DEI »

Ceci étant, essayons de revisiter, sans passion et avec la grâce de Dieu, les Commandements laissés par Notre Père Éternel, au sujet de la Famille. 

Dans notre monde qui semble vouloir vivre sans Dieu, pour soutenir alors, en toute humilité, notre compréhension, notre conviction, ouvrons ensemble « BIBLE EN NOUS ».

Cf. les versets ci-après :

– « Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. Dieu les bénit, et Dieu leur dit : soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et assujettissez la  » – [Genèse 1,27-28].

– « Écoute mon fils, les leçons de ton père, ne néglige pas l’enseignement de ta mère » – [Proverbes 1,8].

– « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère pour vivre avec sa femme. Et les deux deviendront comme une seule personne » – [Genèse 2.24].

– « Vous les enfants, obéissez en toute chose à vos parents, cela est beau dans le Seigneur. Et vous les parents, n’exaspérez pas vos enfants, vous risqueriez de les décourager » – [Colossiens 3,20-21

En consultant inopinément un des moteurs de recherche du monde, quant au rôle de la Famille, je suis agréablement surpris de retrouver, en substance, la volonté du Seigneur [est-ce à dire que la volonté de Dieu ait été dupliquée, il n’y a qu’un pas].

Il y est écrit indélébilement que la Famille recouvre 3 fonctions : fonction de procréation – fonction affective et de protection – fonction de socialisation.

Prenons par exemple, la fonction de procréation : n’est-ce pas ce que Dieu nous commande ci-dessus – Genèse 1,27-28.

Et notre Archevêque David a été bien inspiré de bâtir son projet de refondation de notre Diocèse, au moyen, entre autres, de la Catéchèse Familiale.

En effet, qui mieux qu’une mère et/ou un père peuvent mieux présenter à leurs enfants Celui qu’ils aiment de tout leur cœur : Dieu, et à partir de Dieu : Jésus, l’Esprit Saint, Joseph & Marie.

La connaissance de Dieu se perpétue donc à travers la Famille.

Force est d’admettre que la Famille c’est la base, le socle, le fondement, le ciment de toute vie en société … une Famille c’est quasiment un gouvernement, une entreprise en miniature … une fourmilière, une ruche où chaque élément a du prix, chaque élément à sa mission >>> UN POUR TOUS, TOUS POUR UN.

De même qu’un chrétien isolé est un chrétien en danger, il en est de même pour chaque membre d’une famille qui s’isolerait ; à l’exemple de la drachme perdue et de la brebis égarée, le chef de Famille gagnerait à tout mettre en œuvre pour le ramener au bercail.

Par conséquent, Familles chrétiennes, si vous n’êtes pas encore adhérentes, rejoignez les rangs de la Pastorale des Familles de votre Paroisse respective.

ENSEMBLE, RASSEMBLÉ, UNI derrière et au nom de JÉSUS – Vainqueur du monde – N’EST-ON PAS PLUS FORT !

Par ailleurs, lorsqu’on sait combien les valeurs Familiales sont, de nos jours, piétinées, reniées [cf. les différentes lois liberticides, les valeurs inversées de la société où le mal est appelé bien …]. Lorsqu’on constate combien les valeurs Familiales sont tombées en désuétude, la commémoration ce jour, de la Famille en général – de la Saint Famille en particulier – prend encore plus de sens ; d’ailleurs chaque jour devrait être Fête Familiale.

Permets, Seigneur ! Avec le soutien de la Sainte Famille, que nos cœurs s’ouvrent à ta grâce et découvrent que Tu es Amour ; accorde nous, dans ta bonté, dans ta toute puissante miséricorde, de pratiquer – à l’exemple de la Sainte Famille – les vertus Familiales et d’être unis par les liens de ton amour – amen.

Tout est grâce dans l’obéissance, la persévérance, la patience … la confiance en JÉSUS le Christ, notre Rédempteur, notre Sauveur.

Paroissien observateur 97240

J.Nonone  

HEUREUSE RETRAITE aux SŒURS ÉTIENNE et ÉMILIENNE

BONNE, SAINTE & HEUREUSE RETRAITE

À SŒUR ÉTIENNE ET À SŒUR ÉMILIENNE

Quelle que soit la profession ou l’activité exercée, on aura beau préparer – dans sa tête ou en actes – ce moment inévitable, lorsque le Jour de la cessation « officielle » d’activité arrive, on est gagné par le stress, l’émotion ; et si on n’y prend pas garde, cette montée d’adrénaline peut négativement intoxiquer tout ce temps, qu’avec la grâce de Dieu, on séjournera au fameux ministère du temps libre, plus précisément du temps personnel.

Le Samedi 23 courant, au terme de la Messe Dominicale anticipée, Sœur Étienne a tenu son courage, son émotion, son spleen à deux mains, pour révéler à l’Assemblée, au pupitre, son départ imminent à la retraite et ce, à compter du Mardi 26 Décembre 2023.

Étonnamment l’entrée officielle à la retraite de Sœur Étienne intervint, le Jour même où l’Église commémore Saint Étienne ; gageons que le souvenir de Sœur Étienne restera longtemps gravé dans la mémoire de tous les paroissiens qui ont eu le bonheur de croiser son long et doux parcours ecclésial.

Le fait est assez rare pour l’inscrire indélébilement, ce jour même 2 Religieuses, du même couvent, ont fait valoir leurs droits légitimes et inaliénables à la retraite : Sœur Étienne et Sœur Émilienne.

Si Sœur Étienne a pu dompter son émotion jusqu’à exceptionnellement venir devant l’Assemblée, il n’en fut pas de même, s’agissant de Sœur Émilienne.

Force est de constater que jusqu’au bout, tous ceux qui se consacrent à Dieu – en esprit et en vérité – sont oints de l’esprit d’humilité, de douceur, de modération, de réserve, d’obéissance, de patience … de discrétion.

C’est la raison pour laquelle nombre de consacrés [évêques, prêtres, diacres, religieuses, laïcs …] vivent et quittent la scène ecclésiastique [j’ai même envie d’écrire « cène »] dans la plus grande discrétion, dans un quasi anonymat.

Aujourd’hui donc, si j’ai pu coucher ces quelques lignes sur le portail paroissial, c’est vraiment à l’insu de Sœur Étienne et surtout, parce que le Seigneur a voulu qu’il en soit ainsi. 

Notre chance d’assouvir notre curiosité, Sœur Étienne étant d’origine franciscaine, on se connaît peu ou prou tous, j’avoue avoir bénéficié d’une très précieuse contribution familiale ; par contre, de Sœur Émilienne, on ne sait quasiment rien.

Ce que je puis me permettre de dire, furtivement, de Sœur Émilienne, durant tout son temps de mission au couvent du François, elle nous est apparue souriante, douce, mesurée, discrète.  

Le groupe de prière « Notre-Dame du Forçat » dont j’ai l’honneur d’animer a eu le bonheur de visiter quelques malades de la localité, en compagnie de Sœur Émilienne. À ces mémorables occasions, on a découvert une bonne âme, une fille de Marie d’une douceur et d’une simplicité extraordinaires.

Sœur Émilienne, prévoyant d’être gagnée par l’émotion, est venue nous annoncer [nous : « Équipe d’Entretien de l’Eglise »], de vive voix, le Samedi 23 au petit matin, son départ à la retraite … et elle a joyeusement participé à notre traditionnel temps de prière, post nettoyage du Samedi matin.  

De Sœur Étienne, je serai un p’tit peu plus prolixe, je n’aurai de cesse de remercier la famille BELLONE, spécialement notre frère Étienne, notre clef d’accès à la famille.

Frère, sœur en Christ, moi qui, tout au moins, chaque Samedi au petit matin, salue Sœur Étienne et ce, depuis des années, j’avoue découvrir, concomitamment avec vous, moult éléments la concernant, en tout premier lieu, son prénom de naissance.

Le Dix Neuf Août (n’est-ce pas indiscret de …) est née au François Flavie Marie-Louise BELLONE.

Marie-Louise est issue d’une belle, joyeuse et pieuse fratrie de 11 frères & sœurs.

Ses parents, ses frères & sœurs étaient donc « croyants – pratiquants » ; vraisemblablement ils ont suscité, encouragé la vocation de leur bien-aimée.

La vocation sacerdotale de Marie-Louise serait née suite à une retraite « préparation au sacrement de la Confirmation ».

Ses proches en sont convaincus : leur sœur – tel un appel de l’Esprit Saint – fut touchée par 2 textes en particulier : 

– Psaume 41 : « Comme un cerf altéré cherche l’eau vive, ainsi mon âme te cherche toi, mon Dieu ».

– Psaume 61 : « Je n’ai de repos qu’en Dieu seul, mon salut vient de lui ».

Évidemment, la jeune Marie-Louise fut, un tant soit peu, troublée, ne comprenant pas pourquoi ces textes la « hantaient » autant. 

Fort heureusement elle a été constamment encouragée et ce, par toute la famille. 

Toutefois, comme pour bien éprouver sa foi, au moment du choix, là encore elle fut tiraillée par certaines obligations familiales, notamment l’assistance d’un de ses frères, mal voyant.

Et l’an 1963 elle prend la ferme résolution de répondre à l’appel du Seigneur, elle pousse la porte de la Congrégation des Dominicaines, accompagnée de sa mère et d’un beau-frère.

Marie-Louise, après avoir prononcé ses vœux, fut successivement affectée dans les couvents ci-après : Morne Rouge, Saint-Pierre, Gros-Morne, Redoute, Grenoble, Algérie, Marseille … François et ce, de 2002 au 26 Décembre 2023.

Une p’tite anecdote qui en dit long : Marie-Louise n’était âgée que de 3 ans ½ lorsqu’elle fut douloureusement frappée du deuil de son papa, elle en a porté assez longtemps le traumatisme.

[Marie-Louise est originaire du François, précisément du Quartier Morne Pitault – Morne l’Enfer. 

Sauf omission, plusieurs Religieuses se seraient levées à la moisson du Seigneur, de ce Quartier : Claire MARCELIN – Marcelle MONTLOUIS-FÉLICITÉ- Étienne MONTLOUIS-FÉLICITÉ – Dorothée MONTLOUIS-FÉLICITÉ – Laurencine MONTLOUIS-FÉLICITÉ – sans oublier deux autres filles du Morne Pitault – QUENETTE et GAU – qui ont abandonné en chemin.

Il y a lieu de souligner que Claire MARCELIN et Marie-Louise BELLONE sont entrées au Couvent le même jour de l’an 1963.

MERCI à chacune de ces familles, MERCI au Morne-Pitault « berceau du catholicisme » … continuons à prier pour les vocations sur tout le François et surtout au sein de chaque famille].  

? Sœur Émilienne, Sœur Étienne, vous avez fait valoir vos droits à une retraite amplement méritée ; sachez, au nom de l’ensemble des Paroissiens, spécialement du groupe du Forçat et de l’Équipe d’Entretien de l’Église, où que vous soyez, à Redoute, au Morne Rouge ou au sein de votre cellule familiale, donc loin de nos yeux, mais serez toujours proches de nos cœurs.

Soyez en rassurées votre souvenir, votre douceur, votre amabilité, votre humilité, votre discrétion resteront à jamais gravés dans nos cœurs et nous saurons nous en inspirer, à l’effet de faire avancer même d’un iota notre epsilon et chancelante Foi. 

? Marie-Louise BELLONE « Sœur Étienne » : De 1963 … à 2023 : soit 60 ans d’engagement, de fidélité, de dévouement à la cause de Dieu, de Jésus, de l’Esprit Saint, de Marie, de l’Église.

Les mots seront de trop, disons simplement, du plus profond de nos cœurs MERCI à Sœur Étienne, MERCI à Sœur Émilienne, MERCI Seigneur de nous avoir donné deux Religieuses de cette qualité d’âme … que leur retraite – bien méritée – soit longue, douce, paisible, heureuse au nom de Jésus.

Seigneur ! Envoie nous beaucoup de Religieuses … beaucoup de Saintes Religieuses – amen.

Paroissien observateur 97240

J.Nonone

?PS : photo prise lors de l’inauguration de la Place Laure Sabes, le 08 Août 2021 « Fête Saint Dominique ». Au centre du cliché Sœur Étienne, à sa gauche l’ex Maire du François, Joseph Loza. Autour de Sœur Étienne, quelques Paroissiens, les autres Religieuses et Laïcs associés à la Congrégation des Missionnaires Dominicaines de la Martinique. 

L’AVENT

L’AVENT

 

Aujourd’hui l’Église, nous invite tous à un autre Temps fort liturgique, à une nouvelle aventure dans l’Espérance : L’AVENT.

En ce 1er Dimanche de L’AVENT, l’Évangile rappelle à notre attention que VEILLER, c’est garder sans cesse la mémoire du Seigneur et aussi distiller le double commandement de L’AMOUR : aimer Dieu / aimer notre prochain.

C’est vrai, pour tout catho « pratiquant » L’AVENT est un terme de notre nomenclature spirituelle du reste bien connu, comme tant d’autres d’ailleurs ; mais avons-nous fait l’effort, nous-mêmes, à explorer ce terme, ce mystère, à nous en approprier, à en faire nôtre.

Et, à l’heure où localement le catéchisme est renvoyé, à marche plus ou moins acceptée, dans les familles : sans plagier ou s’appuyer sur des « savants » ouvrages ou revues édictés par les Diocèses ou les émérites théologiens, est-on en mesure – avec nos propres mots –  d’expliciter L’AVENT à nos enfants et/ou petits enfants ou à tout autre personne qui ne ferait pas partie de notre communauté ?

Qu’est-ce que L’AVENT ?

Le premier venu autochtone pourrait parfaitement répondre : c’est une période de fort vent ; du reste, ce qui n’est pas totalement faux, puisqu’il faut aussi regarder, vivre l’Évangile dans sa propre réalité sociale, économique et géographique. 

Prolongeant cette plausible bonne réponse, on peut dire que L’AVENT amène un vent nouveau, un vent favorable, le vent de la gestation, de l’espérance, de la vigilance, de l’assurance, de la confiance … le vent de la venue de Jésus.

Le mot « AVENT » ne veut pas dire avant Noël, il vient d’un mot latin ADVENTUS qui signifie : venue, arrivée, avènement. 

Autrefois le mot « AVENT » était employé pour désigner la venue de Jésus parmi les hommes, aujourd’hui, il désigne le temps où l’on se prépare à célébrer la naissance de Jésus.

S’il est bien vrai ou si on peut admettre que L’AVENT est le moment par excellence, le temps où l’on ressent vraiment le vent de la venue de Jésus, il n’en demeure pas moins vrai, qu’en tout temps, chaque jour que Dieu nous donne de vivre, on doit se préparer, désencombrer notre cœur pour faire place au nouveau-né.

Autrement dit, tout le temps de notre pèlerinage terrestre, on doit être prêt pour la venue de Jésus-Christ, dans notre vie.

On peut soutenir, avec force et conviction, que L’AVENT est un temps fort, un temps d’attente, la période durant laquelle les fidèles se préparent – intérieurement – à célébrer Noël, venue de Jésus le Christ notre Sauveur, notre Rédempteur, événement prodigieux et décisif pour le salut de l’humanité. 

Se préparer intérieurement c’est aussi une manière de rendre grâce, de dire MERCI au Seigneur, pour son amour infini et inconditionnel, pour son cadeau béni, pour son don gratuit et inestimable, Jésus.

Se préparer intérieurement c’est évidemment commencer sans plus tarder à poser des actes de nature à plaire, à glorifier notre Seigneur : aimer, servir, partager, visiter, donner si possible généreusement sans rien attendre en retour, pardonner autant de fois que cela sera nécessaire (…).

[BIBLE EN NOUS, dans son verset : [Jean 3,16-17] nous enseigne : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle … »].

À travers L’AVENT, chaque chrétien est davantage appelé à la vigilance et au changement de vie : changer nos cœurs de pierre, en cœurs d’amour.

L’AVENT nous fait vivre à la fois une préparation de la commémoration de Noël et une entrée dans l’espérance de la venue du Sauveur, au temps qu’il aura souverainement arrêté, fixé, décidé. 

Ce temps de L’AVENT, ce temps de l’attente vient aussi nous rappeler, à nous autres chrétiens et au-delà, que Noël représente l’accomplissement des prophéties : de Isaïe … à Jean, surnommé Jean-Baptiste ou Jean-le-Baptiste.

Par les oracles inspirés des différents prophètes, Dieu a annoncé bien longtemps à l’avance, son plan de salut de l’humanité … la venue du Fils de l’homme n’est donc pas une fable … la venue du Fils de l’homme +de 700 ans après sa 1ère annonce apporte la preuve, s’il en était besoin, que Dieu est fidèle à ses promesses, que Dieu – maître de l’histoire, du temps et des horloges – dit ce qu’il fait et fait ce qu’il dit.

La crise sanitaire s’en est allée [quoi qu’elle ne serait pas totalement éradiquée] mais pointent déjà à l’horizon d’autres événements tout aussi douloureux et perturbants [la guerre, la violence, les inégalités, la pauvreté, la vie chère, le chlordécone, le dérèglement climatique et ses corollaires : les sargasses, l’intensité des phénomènes atmosphériques …].

Alors frères & sœurs en Christ, même si cette inédite crise, que d’ailleurs d’aucuns n’ont pas manqué de baptiser « guerre sanitaire » semble être rangée dans notre mémoire, après ces deux années de restrictions en passant par ce fameux confinement, mettons à profit cette période de répit à l’effet de préparer sereinement nos cœurs à accueillir notre Sauveur.

De même que nous sommes si habiles pour nous préparer [organisation de mariage, de baptême, de communion …] mettons autant de cœur à préparer la venue du Seigneur. 

Que ce temps de L’AVENT nous aide à être en constante veille spirituelle, afin d’entendre et de discerner la présence de Dieu dans notre vie … BONNE, SAINTE et FRUCTUEUSE ANNÉE LITURGIQUE à chacun, à chacune, afin d’accueillir, dans sa plus grande gloire, Celui qui viendra, qui était et qui est : JÉSUS notre Rédempteur. 

TOUT EST GRÂCE dans l’obéissance, la persévérance, la patience … la confiance en JÉSUS le Christ notre Sauveur.

 

Paroissien observateur 97240

   

 

Une  Heureuse Festivalière

FESTIVAL BIBLIQUE  de LA TOUSSAINT

 

Toute affaire cessante,  en famille, seuls, avec des amis, ils quittèrent le Lamentin, Ducos, le Vauclin, Saint Joseph, Saint Esprit, le Robert, le Morne-Rouge, quelques quartiers du François, le bourg du François…, pour participer au festival biblique de la Toussaint à la chapelle de l’église Saint Michel du François.

Les derniers arrivants  eurent même  le privilège d’être  accueillis par des enfants, avec fleurs en mains pour les garçons et le programme pour les filles. Qui sont-ils ? Salomé-Isabelle, Talya, Jean-Denis, Paul Emmanuel.

Sans l’Esprit Saint, pas de festival biblique. Il conduisit le festival du début à la fin. Ce fut un dialogue entre lui et chacun des festivaliers. Pour ce faire, Il utilisa notamment comme outils la régénération par la Parole (avec ses 8 thèmes) et  la distribution des pains de vie comme annoncées dans le programme.

Le programme

A) DEBUT

1°) Carnet de chants page 89 : Dieu nous Te louons

BENI SOIT DIEU DANS SES ANGES ET DANS SES SAINTS

2°) Litanie des Saints congolaise

B) LA REGENERATION PAR LA PAROLE DE DIEU

1 ) LA FOI

a) En Toi, j’ai mis ma confiance – Carnet de chants page 70

b) 1 Jean 3,1-3 : Nous verrons Dieu tel qu’Il est

2) LA CREATION

a) Carnet de chants page 31 : L’Esprit Saint qui nous est donné

b) Isaïe 44,24-28 : DIEU CREATEUR DU MONDE ET MAÎTRE DE L’HISTOIRE

3) LA JUSTICE

a) Refrain : sur les routes des hommes

b) Isaïe 62,1-12 : SPLENDEUR DE JERUSALEM

4) LA PRIERE

a) Carnet de chants page 68 bis : Jubilez criez de joie

b) Psaume 23 : LA LITURGIE D’ENTREE AU SANCTUAIRE

ENSEIGNEMENT DONNE PAR LE PERE HENDERSON         RELATIF AU LIVRE DE L’APOCALYPSE – EN BREF –

Le père souligna d’emblée l’importance de se nourrir de la Parole de Dieu et cita Matthieu 4,4 : Ce n’est pas de pain seul que vivra l’homme, mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu.  Il poursuivit en

– parcourant l’ensemble des 22 chapitres du livre de l’Apocalypse, tantôt avec humour, tantôt avec un ton sérieux.

– démystifiant ce livre : Apocalypse, c’est le dévoilement,  la révélation. Il  évoqua le contexte dans lequel il fut écrit (la persécution d’une communauté chrétienne),  l’espérance qu’il généra dans le cœur de ses membres. En outre, le père tint à nous mettre  en garde contre l’usage  abusif des symboles, des chiffres, des dates…( hors de leur contexte historique).

Le fil conducteur de son enseignement fut la sainteté ;  sainteté que nous devons tous travailler.  Il  conseilla  les adultes à donner aux enfants des livres sur la vie des saints dès leur plus jeune âge. Ce sont des exemples à garder d’autant plus que nous sommes tous appelés à la Sainteté.  Le père n’hésita pas à mettre en parallèle ses propos avec Matthieu 5,1-12 : les Béatitudes ; Romains 7,14-25 : l’homme livré au péché.

Résultats : le père suscita la nostalgie du ciel dans les âmes et donna un vif  désir de lire ce livre ou de le relire.

 

5) LES MERVEILLES DU SEIGNEUR

a) Carnet de chants page 75 : Céleste Jérusalem

b) Apocalypse de Saint Jean 7,2-17 : JE VIS UNE FOULE IMMENSE

6) LA VERITE ET LES MENSONGES

a) Chant : Il est la Vérité, le Chemin et la Vie

b) Jean 14,1-7

7) L’ABANDON A LA DIVINE PROVIDENCE

a) Carnet de chant page 76 : Je viens vers Toi

b) 1 Thessaloniciens 4,1-8 : SAINTETE DE VIE ET CHARITE

8) LA PAROLE DU SEIGNEUR

a) Carnet de chants page 89 : Si le Père vous appelle

b) Matthieu 5,1-12

C) DISTRIBUTION DE PAINS DE VIE

Chant Marial : carnet de chants page 33 : Les Saints et les Anges

Chant d’action de grâce : carnet de chants page 65 : Allons semer

 

Et voici les autres frères et sœurs qui se mirent, dans la joie, au service de l’Esprit Saint et des festivaliers :

 pour la musique : Rémi, Frédyani, Jean, Gérard

 pour les chants : Christina, Simonne, Lydie, Lucette

 pour la proclamation de la Parole de Dieu : Thanéis, Corinne, Jeannick, Dominique, Yannick, Jocelyne, Sylvie, Lise, Etienne

 

 

Le François, le 11 novembre 2023

Une  heureuse festivalière

JOURNÉE MONDIALE DES PAUVRES

JOURNÉE MONDIALE DES PAUVRES

« Tends aussi ta main au pauvre, pour être pleinement béni … » – [BIBLE EN NOUS – Livre de Ben Sira ou Ecclésiastique – 7,32-36 : Devoirs envers les pauvres et les affligés].

En ce 33ème Dimanche du Temps Ordinaire, l’Église met le projecteur, pour la 7ème année, sur la Pauvreté : « JOURNÉE MONDIALE DE LA PAUVRETÉ ».

Ô ! La Pauvreté. On a tendance à en parler, comme si c’était une normalité, une destinée, une fatalité.

Mais s’il y avait une meilleure répartition des richesses, une exploitation juste et équitable de tous les biens que Dieu a mis à notre disposition, cette fameuse pauvreté ne serait-elle pas éradiquée, tout au moins jugulée, atténuée !

Le comble, ceux qui ont exploité, dépouillé, pillé les sous-sols des pays pauvres, des pays dénommés ou prétendus sous-développés – singulièrement l’Afrique – rechignent à accueillir les affamés de ces mêmes pays pauvres. 

Dans un passé pas si lointain, en parlant de pauvreté, inexorablement nos regards se tournaient vers les favelas du Brésil, les bidonvilles de Calcutta / Inde, les différentes régions d’Afrique, de nos jours, on ne sait plus où donner de la tête, tellement la pauvreté a gagné du terrain et ce, sur tous les coins de la planète.

Et il faut craindre qu’avec la crise économique qui s’éternise, la vie de plus en plus chère la pauvreté franchisse la ligne rouge. D’ores et déjà, il faudrait envisager de mettre en œuvre très sérieusement les vertus de partage, de solidarité, d’entraide … faute de quoi notre pèlerinage terrestre serait extrêmement difficile, voire irrespirable, invivable ; les pauvres n’auront pas d’autres choix que de voler, piller pour survivre.

C’est vrai, le pape François est un des promoteurs de cette Journée, on s’en félicite certes, mais la pauvreté doit être une préoccupation quotidienne et collective, je ne peux donc m’empêcher d’associer à cette lumineuse démarche tous ceux qui ont préalablement œuvré à l’éradication de ce fléau : l’abbé Pierre – le père Jean Bosco – Michel Colucci, dit Coluche – Mère Thérèsa* – Vincent de Paul – Frédéric Ozanam (…). 

Il serait juste d’associer et d’encourager les Associations caritatives à poursuivre leurs œuvres : Association Saint Vincent de Paul, le Secours Catholique, le Secours Adventiste, Emmaüs, la Croix Rouge (…).

* Dixit Mère Theresa : « Je devais sortir du couvent et aider les plus pauvres d’entre les pauvres en vivant avec eux. C’était un ordre, un devoir, une certitude ». Mère Thérèsa a prétendu entendre la voix de Jésus qui l’exhorte à faire de la charité sa vocation. Il est incontestablement admis, Mère Thérèsa a merveilleusement servi la cause de la Pauvreté.   

Frères, sœurs en Christ, si cela peut nous inciter, encourager à être plus généreux, tout simplement charitable, rappelons-nous [BIBLE EN NOUS – Mt 25,31-40] à chaque fois que nous tendons la main à l’un de ces petits, l’un de ces pauvres, c’est à Dieu Lui-même que nous l’avons fait. Á toutes fins utiles, soyons convaincus qu’un pauvre n’est pas forcément un démuni matériellement, il y a aussi le « pauvre de cœur » celui qui a faim, soif, envie de La Parole.

Faisons en sorte que le Pauvre ne puisse pas nous dire : « Comment croire en Lui sans avoir entendu sa parole ? – Comment entendre sa parole si personne ne l’a proclamée – [BIBLE EN NOUS – Rom 10,9-18].

Eh oui, soyons attentifs, que nos cœurs soient constamment ouverts aux besoins des plus nécessiteux, car, dans chaque visage pauvre, nous pouvons rencontrer le Seigneur Jésus qui a révélé sa présence dans ses frères & sœurs les plus faibles.  Depuis un certain temps, la Pauvreté n’a eu de cesse de gagner du terrain, assurément la crise économique, la vie chère sera un facteur aggravant … à quand la Pauvreté sera élevée au rang de Grande Cause Martiniquaise !

Faisons nôtre la conviction de Mère Thérèsa : « La seule chose qui puisse mettre fin à la pauvreté, c’est de partager ».

Paroissien observateur 97240

Festival BIBLIQUE à LA TOUSSAINT

Festival BIBLIQUE – LA TOUSSAINT

TOUS SAINTS !

Nous vous invitons à un spécial festival biblique qui aura lieu
le mercredi
1er novembre à 14 h 00 à l’église
Saint-Michel du François
. Ensemble, LA PAROLE DE DIEU,

1°) Nous la savourons au son du tambour, du tambourin, avec des chants de louanges et d’actions de grâces.

2°) Nous nous laisserons façonner par elle.

Et nous écouterons un enseignement Donné par un prête.

 

Le festival biblique est un excellent moyen pour vivre la régénération
par la parole de Dieu. Comme les saints et saintes

connus ou inconnus sont les mieux régénérée par cette parole, nous comptons sur l’intercession.

Saints et Saintes de Dieu priez pour nous !

Saint Jean-Paul II

Saint Jean-Paul II
 
Aujourd’hui l’Église nous invite à faire mémoire de Karol Józef Wojtyla, ordonné sous le nom de « Jean-Paul II ».
 
C’était le 22 Octobre 1978 … il y a donc 45 ans : date d’ordination « pape » de Jean-Paul II.

 
 

Son pontificat commence par un appel, ce 22 Octobre, lors de sa messe d’ordination : « N’AYEZ PAS PEUR ! ».

 
Ce vibrant appel lancé par le nouveau souverain pontife à la foule réunie sur la place Saint-Pierre est encore d’actualité brûlante et peut s’entendre à toutes les situations >>> N’AYONS PAS PEUR d’appeler d’autres à Dieu … de porter La Parole évangélique à temps et à contretemps … des bruits de bottes, des théâtres d’opérations de guerre … des cyclones, des événements atmosphériques >>> JÉSUS – Vainqueur du monde – est aux manettes.
 

Preuve s’il en est de l’importance de cet homme pour l’Église et pour le monde, que d’aucuns n’ont pas manqué de surnommer « le bon pape » : son héritage est gravé dans l’histoire / sa mémoire dans les cœurs. 

 
 
 
Son souvenir est tellement vivace, comme gravé à jamais dans le cœur? de nombre d’entre nous, fidèles d’aujourd’hui, que je n’éprouve pas d’intérêt à réécrire ce que nous savons déjà et qui n’est pas si lointain dans notre mémoire, au sujet de ce serviteur fidèle, dévoué, affable et infatigable de l’Église de Dieu, tout bonnement.
 
Outre, bien sûr, le modèle de dévotion à Dieu Notre Père Éternel, qu’il nous laisse, ce que moi – « catho d’en bas et du dernier banc » – je retiens de Jean-Paul II, c’est son extraordinaire exemple de pardon.
 
Ô ! Le Pardon. Ayons l’humilité d’admettre que c’est une des exhortations divines quasi inaccessibles pour nombre d’entre nous, chrétiens [pour ne pas dire inaccessibles pour tout chrétien d’hier et d’aujourd’hui].
 
C’est indiscutable, nulle œuvre, nul acte d’ici-bas ne peut être comparé à celle ou à celui posé par Jésus ; qu’il me soit donc permis de tenter de rapprocher l’acte de pardon de Jésus, sur la Croix, pardonnant à ses bourreaux, à celui de Jean-Paul II pardonnant à l’agresseur qui a attenté à sa vie.
 
[Curieusement ce fameux attentat a lieu le 13 Mai 1981, Jour anniversaire de la 1ère des six Apparitions de Fatima … indubitablement Jean-Paul II attribue sa survie, à l’intervention de la Vierge de Fatima].
 
Je retiens aussi indirectement de Jean-Paul II qu’il était tellement aimé, qu’une fidèle qui du reste, ne l’avait jamais rencontré, se serait identifiée à lui, jusqu’à porter, développer les mêmes pathologies que Jean-Paul II [c’est comme si, cette fidèle, telle Marie, Mère de Jésus, portant les souffrances de son Fils bien-aimé] … forcément si Jean-Paul II était aimé à ce point, c’est parce qu’il dégageait, respirait l’Amour du prochain
 
Il n’est absolument pas étonnant que l’Amour soit au cœur? de son ministère, quand on sait qu’il a eu à soutenir, durant ses études universitaires, une thèse sur l’Amour du prochain.
 
C’est vrai, Jean-Paul II est davantage connu es qualité de Pape, il y a lieu de retenir qu’en Pologne, au moment des coriaces conflits sociaux, il était considéré comme le porte-parole des Ouvriers de divers secteurs d’activités, face aux employeurs publics/privés.
 
De son brillant pontificat, je veux pointer son extraordinaire longévité + de 26 ans, soit une année de plus, à Rome*, par rapport à celui au sujet duquel Jésus dit : « Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église » [BIBLE EN NOUS – Mt 16,18] … donc par rapport à celui à qui Jésus Lui-même confia les clés de son Église : Saint Pierre.
 
* [Saint Pierre a passé 25 ans à Rome, mais au total, il aurait exercé son ministère pendant 35 à 37 années]. 
 
Oui l’œuvre de Jean-Paul II est très riche, et c’est un euphémisme : de la foultitude donc, je veux sauvegarder : les JMJ, la 1ère réunion internationale inter-religieux réunissant près de deux cents responsables religieux.
 
Et, en ma qualité de travailleur, porte-parole de ma corporation, comment m’empêcher d’évoquer que Jean-Paul II a publié sa 1ère encyclique** sociale entièrement consacrée à la question du travail, d’une part et d’autre part, Jean-Paul II a eu à soutenir, à maintes reprises, la légitimité des Syndicats.
 
** [Jean-Paul Il affirme dans cette encyclique la supériorité du travail sur le capital].
 
Lorsqu’on constate la forte réticence de nombre de nos dirigeants à prendre position sur tel ou tel sujet, de surcroît d’intérêt général, c’est le moins que je puisse dire, Jean-Paul II avait véritablement le courage de ses opinions.
 
Eh oui, nul ne peut ignorer la dureté, la férocité des conflits sociaux de l’époque, il fallait être « sacrément » courageux pour émettre des positions aussi claires, aussi tranchées en faveur des gens d’en bas, en faveur du progrès humain, en faveur de la Justice Sociale.
 
Et dire que, de nos jours, nombre de « cathos » s’enorgueillissent d’être anti syndicalistes.
 
Merci de tout mon cœur? à toi cher Jean-Paul II pour ton « N’AYEZ PAS PEUR … OUVREZ, OUVREZ TOUTES GRANDES LES PORTES AU CHRIST ».
 
Oui, ton mot d’ordre, ton injonction résonne encore dans mon cœur? et dans ma tête, comme si c’était hier que tu l’avais prononcé, greffant ainsi en moi le germe du zèle, du courage, de l’audace, jusqu’à me convaincre que moi aussi, je peux, tout au moins, essayer de MONTRER JÉSUS.
 
Paroissien observateur 97240
J.Nonone – 22 Octobre 2023