L’AVENT
L’AVENT
Aujourd’hui l’Église, nous invite tous à un autre Temps fort liturgique, à une nouvelle aventure dans l’Espérance : L’AVENT.
En ce 1er Dimanche de L’AVENT, l’Évangile rappelle à notre attention que VEILLER, c’est garder sans cesse la mémoire du Seigneur et aussi distiller le double commandement de L’AMOUR : aimer Dieu / aimer notre prochain.
C’est vrai, pour tout catho « pratiquant » L’AVENT est un terme de notre nomenclature spirituelle du reste bien connu, comme tant d’autres d’ailleurs ; mais avons-nous fait l’effort, nous-mêmes, à explorer ce terme, ce mystère, à nous en approprier, à en faire nôtre.
Et, à l’heure où localement le catéchisme est renvoyé, à marche plus ou moins acceptée, dans les familles : sans plagier ou s’appuyer sur des « savants » ouvrages ou revues édictés par les Diocèses ou les émérites théologiens, est-on en mesure – avec nos propres mots – d’expliciter L’AVENT à nos enfants et/ou petits enfants ou à tout autre personne qui ne ferait pas partie de notre communauté ?
Qu’est-ce que L’AVENT ?
Le premier venu autochtone pourrait parfaitement répondre : c’est une période de fort vent ; du reste, ce qui n’est pas totalement faux, puisqu’il faut aussi regarder, vivre l’Évangile dans sa propre réalité sociale, économique et géographique.
Prolongeant cette plausible bonne réponse, on peut dire que L’AVENT amène un vent nouveau, un vent favorable, le vent de la gestation, de l’espérance, de la vigilance, de l’assurance, de la confiance … le vent de la venue de Jésus.
Le mot « AVENT » ne veut pas dire avant Noël, il vient d’un mot latin ADVENTUS qui signifie : venue, arrivée, avènement.
Autrefois le mot « AVENT » était employé pour désigner la venue de Jésus parmi les hommes, aujourd’hui, il désigne le temps où l’on se prépare à célébrer la naissance de Jésus.
S’il est bien vrai ou si on peut admettre que L’AVENT est le moment par excellence, le temps où l’on ressent vraiment le vent de la venue de Jésus, il n’en demeure pas moins vrai, qu’en tout temps, chaque jour que Dieu nous donne de vivre, on doit se préparer, désencombrer notre cœur pour faire place au nouveau-né.
Autrement dit, tout le temps de notre pèlerinage terrestre, on doit être prêt pour la venue de Jésus-Christ, dans notre vie.
On peut soutenir, avec force et conviction, que L’AVENT est un temps fort, un temps d’attente, la période durant laquelle les fidèles se préparent – intérieurement – à célébrer Noël, venue de Jésus le Christ notre Sauveur, notre Rédempteur, événement prodigieux et décisif pour le salut de l’humanité.
Se préparer intérieurement c’est aussi une manière de rendre grâce, de dire MERCI au Seigneur, pour son amour infini et inconditionnel, pour son cadeau béni, pour son don gratuit et inestimable, Jésus.
Se préparer intérieurement c’est évidemment commencer sans plus tarder à poser des actes de nature à plaire, à glorifier notre Seigneur : aimer, servir, partager, visiter, donner si possible généreusement sans rien attendre en retour, pardonner autant de fois que cela sera nécessaire (…).
[BIBLE EN NOUS, dans son verset : [Jean 3,16-17] nous enseigne : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle … »].
À travers L’AVENT, chaque chrétien est davantage appelé à la vigilance et au changement de vie : changer nos cœurs de pierre, en cœurs d’amour.
L’AVENT nous fait vivre à la fois une préparation de la commémoration de Noël et une entrée dans l’espérance de la venue du Sauveur, au temps qu’il aura souverainement arrêté, fixé, décidé.
Ce temps de L’AVENT, ce temps de l’attente vient aussi nous rappeler, à nous autres chrétiens et au-delà, que Noël représente l’accomplissement des prophéties : de Isaïe … à Jean, surnommé Jean-Baptiste ou Jean-le-Baptiste.
Par les oracles inspirés des différents prophètes, Dieu a annoncé bien longtemps à l’avance, son plan de salut de l’humanité … la venue du Fils de l’homme n’est donc pas une fable … la venue du Fils de l’homme +de 700 ans après sa 1ère annonce apporte la preuve, s’il en était besoin, que Dieu est fidèle à ses promesses, que Dieu – maître de l’histoire, du temps et des horloges – dit ce qu’il fait et fait ce qu’il dit.
La crise sanitaire s’en est allée [quoi qu’elle ne serait pas totalement éradiquée] mais pointent déjà à l’horizon d’autres événements tout aussi douloureux et perturbants [la guerre, la violence, les inégalités, la pauvreté, la vie chère, le chlordécone, le dérèglement climatique et ses corollaires : les sargasses, l’intensité des phénomènes atmosphériques …].
Alors frères & sœurs en Christ, même si cette inédite crise, que d’ailleurs d’aucuns n’ont pas manqué de baptiser « guerre sanitaire » semble être rangée dans notre mémoire, après ces deux années de restrictions en passant par ce fameux confinement, mettons à profit cette période de répit à l’effet de préparer sereinement nos cœurs à accueillir notre Sauveur.
De même que nous sommes si habiles pour nous préparer [organisation de mariage, de baptême, de communion …] mettons autant de cœur à préparer la venue du Seigneur.
Que ce temps de L’AVENT nous aide à être en constante veille spirituelle, afin d’entendre et de discerner la présence de Dieu dans notre vie … BONNE, SAINTE et FRUCTUEUSE ANNÉE LITURGIQUE à chacun, à chacune, afin d’accueillir, dans sa plus grande gloire, Celui qui viendra, qui était et qui est : JÉSUS notre Rédempteur.
TOUT EST GRÂCE dans l’obéissance, la persévérance, la patience … la confiance en JÉSUS le Christ notre Sauveur.
Paroissien observateur 97240