JOURNÉE MONDIALE DES PAUVRES

JOURNÉE MONDIALE DES PAUVRES

« Tends aussi ta main au pauvre, pour être pleinement béni … » – [BIBLE EN NOUS – Livre de Ben Sira ou Ecclésiastique – 7,32-36 : Devoirs envers les pauvres et les affligés].

En ce 33ème Dimanche du Temps Ordinaire, l’Église met le projecteur, pour la 7ème année, sur la Pauvreté : « JOURNÉE MONDIALE DE LA PAUVRETÉ ».

Ô ! La Pauvreté. On a tendance à en parler, comme si c’était une normalité, une destinée, une fatalité.

Mais s’il y avait une meilleure répartition des richesses, une exploitation juste et équitable de tous les biens que Dieu a mis à notre disposition, cette fameuse pauvreté ne serait-elle pas éradiquée, tout au moins jugulée, atténuée !

Le comble, ceux qui ont exploité, dépouillé, pillé les sous-sols des pays pauvres, des pays dénommés ou prétendus sous-développés – singulièrement l’Afrique – rechignent à accueillir les affamés de ces mêmes pays pauvres. 

Dans un passé pas si lointain, en parlant de pauvreté, inexorablement nos regards se tournaient vers les favelas du Brésil, les bidonvilles de Calcutta / Inde, les différentes régions d’Afrique, de nos jours, on ne sait plus où donner de la tête, tellement la pauvreté a gagné du terrain et ce, sur tous les coins de la planète.

Et il faut craindre qu’avec la crise économique qui s’éternise, la vie de plus en plus chère la pauvreté franchisse la ligne rouge. D’ores et déjà, il faudrait envisager de mettre en œuvre très sérieusement les vertus de partage, de solidarité, d’entraide … faute de quoi notre pèlerinage terrestre serait extrêmement difficile, voire irrespirable, invivable ; les pauvres n’auront pas d’autres choix que de voler, piller pour survivre.

C’est vrai, le pape François est un des promoteurs de cette Journée, on s’en félicite certes, mais la pauvreté doit être une préoccupation quotidienne et collective, je ne peux donc m’empêcher d’associer à cette lumineuse démarche tous ceux qui ont préalablement œuvré à l’éradication de ce fléau : l’abbé Pierre – le père Jean Bosco – Michel Colucci, dit Coluche – Mère Thérèsa* – Vincent de Paul – Frédéric Ozanam (…). 

Il serait juste d’associer et d’encourager les Associations caritatives à poursuivre leurs œuvres : Association Saint Vincent de Paul, le Secours Catholique, le Secours Adventiste, Emmaüs, la Croix Rouge (…).

* Dixit Mère Theresa : « Je devais sortir du couvent et aider les plus pauvres d’entre les pauvres en vivant avec eux. C’était un ordre, un devoir, une certitude ». Mère Thérèsa a prétendu entendre la voix de Jésus qui l’exhorte à faire de la charité sa vocation. Il est incontestablement admis, Mère Thérèsa a merveilleusement servi la cause de la Pauvreté.   

Frères, sœurs en Christ, si cela peut nous inciter, encourager à être plus généreux, tout simplement charitable, rappelons-nous [BIBLE EN NOUS – Mt 25,31-40] à chaque fois que nous tendons la main à l’un de ces petits, l’un de ces pauvres, c’est à Dieu Lui-même que nous l’avons fait. Á toutes fins utiles, soyons convaincus qu’un pauvre n’est pas forcément un démuni matériellement, il y a aussi le « pauvre de cœur » celui qui a faim, soif, envie de La Parole.

Faisons en sorte que le Pauvre ne puisse pas nous dire : « Comment croire en Lui sans avoir entendu sa parole ? – Comment entendre sa parole si personne ne l’a proclamée – [BIBLE EN NOUS – Rom 10,9-18].

Eh oui, soyons attentifs, que nos cœurs soient constamment ouverts aux besoins des plus nécessiteux, car, dans chaque visage pauvre, nous pouvons rencontrer le Seigneur Jésus qui a révélé sa présence dans ses frères & sœurs les plus faibles.  Depuis un certain temps, la Pauvreté n’a eu de cesse de gagner du terrain, assurément la crise économique, la vie chère sera un facteur aggravant … à quand la Pauvreté sera élevée au rang de Grande Cause Martiniquaise !

Faisons nôtre la conviction de Mère Thérèsa : « La seule chose qui puisse mettre fin à la pauvreté, c’est de partager ».

Paroissien observateur 97240

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