L’AVENT

L’AVENT

 

Aujourd’hui l’Église, nous invite tous à un autre Temps fort liturgique, à une nouvelle aventure dans l’Espérance : L’AVENT.

En ce 1er Dimanche de L’AVENT, l’Évangile rappelle à notre attention que VEILLER, c’est garder sans cesse la mémoire du Seigneur et aussi distiller le double commandement de L’AMOUR : aimer Dieu / aimer notre prochain.

C’est vrai, pour tout catho « pratiquant » L’AVENT est un terme de notre nomenclature spirituelle du reste bien connu, comme tant d’autres d’ailleurs ; mais avons-nous fait l’effort, nous-mêmes, à explorer ce terme, ce mystère, à nous en approprier, à en faire nôtre.

Et, à l’heure où localement le catéchisme est renvoyé, à marche plus ou moins acceptée, dans les familles : sans plagier ou s’appuyer sur des « savants » ouvrages ou revues édictés par les Diocèses ou les émérites théologiens, est-on en mesure – avec nos propres mots –  d’expliciter L’AVENT à nos enfants et/ou petits enfants ou à tout autre personne qui ne ferait pas partie de notre communauté ?

Qu’est-ce que L’AVENT ?

Le premier venu autochtone pourrait parfaitement répondre : c’est une période de fort vent ; du reste, ce qui n’est pas totalement faux, puisqu’il faut aussi regarder, vivre l’Évangile dans sa propre réalité sociale, économique et géographique. 

Prolongeant cette plausible bonne réponse, on peut dire que L’AVENT amène un vent nouveau, un vent favorable, le vent de la gestation, de l’espérance, de la vigilance, de l’assurance, de la confiance … le vent de la venue de Jésus.

Le mot « AVENT » ne veut pas dire avant Noël, il vient d’un mot latin ADVENTUS qui signifie : venue, arrivée, avènement. 

Autrefois le mot « AVENT » était employé pour désigner la venue de Jésus parmi les hommes, aujourd’hui, il désigne le temps où l’on se prépare à célébrer la naissance de Jésus.

S’il est bien vrai ou si on peut admettre que L’AVENT est le moment par excellence, le temps où l’on ressent vraiment le vent de la venue de Jésus, il n’en demeure pas moins vrai, qu’en tout temps, chaque jour que Dieu nous donne de vivre, on doit se préparer, désencombrer notre cœur pour faire place au nouveau-né.

Autrement dit, tout le temps de notre pèlerinage terrestre, on doit être prêt pour la venue de Jésus-Christ, dans notre vie.

On peut soutenir, avec force et conviction, que L’AVENT est un temps fort, un temps d’attente, la période durant laquelle les fidèles se préparent – intérieurement – à célébrer Noël, venue de Jésus le Christ notre Sauveur, notre Rédempteur, événement prodigieux et décisif pour le salut de l’humanité. 

Se préparer intérieurement c’est aussi une manière de rendre grâce, de dire MERCI au Seigneur, pour son amour infini et inconditionnel, pour son cadeau béni, pour son don gratuit et inestimable, Jésus.

Se préparer intérieurement c’est évidemment commencer sans plus tarder à poser des actes de nature à plaire, à glorifier notre Seigneur : aimer, servir, partager, visiter, donner si possible généreusement sans rien attendre en retour, pardonner autant de fois que cela sera nécessaire (…).

[BIBLE EN NOUS, dans son verset : [Jean 3,16-17] nous enseigne : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle … »].

À travers L’AVENT, chaque chrétien est davantage appelé à la vigilance et au changement de vie : changer nos cœurs de pierre, en cœurs d’amour.

L’AVENT nous fait vivre à la fois une préparation de la commémoration de Noël et une entrée dans l’espérance de la venue du Sauveur, au temps qu’il aura souverainement arrêté, fixé, décidé. 

Ce temps de L’AVENT, ce temps de l’attente vient aussi nous rappeler, à nous autres chrétiens et au-delà, que Noël représente l’accomplissement des prophéties : de Isaïe … à Jean, surnommé Jean-Baptiste ou Jean-le-Baptiste.

Par les oracles inspirés des différents prophètes, Dieu a annoncé bien longtemps à l’avance, son plan de salut de l’humanité … la venue du Fils de l’homme n’est donc pas une fable … la venue du Fils de l’homme +de 700 ans après sa 1ère annonce apporte la preuve, s’il en était besoin, que Dieu est fidèle à ses promesses, que Dieu – maître de l’histoire, du temps et des horloges – dit ce qu’il fait et fait ce qu’il dit.

La crise sanitaire s’en est allée [quoi qu’elle ne serait pas totalement éradiquée] mais pointent déjà à l’horizon d’autres événements tout aussi douloureux et perturbants [la guerre, la violence, les inégalités, la pauvreté, la vie chère, le chlordécone, le dérèglement climatique et ses corollaires : les sargasses, l’intensité des phénomènes atmosphériques …].

Alors frères & sœurs en Christ, même si cette inédite crise, que d’ailleurs d’aucuns n’ont pas manqué de baptiser « guerre sanitaire » semble être rangée dans notre mémoire, après ces deux années de restrictions en passant par ce fameux confinement, mettons à profit cette période de répit à l’effet de préparer sereinement nos cœurs à accueillir notre Sauveur.

De même que nous sommes si habiles pour nous préparer [organisation de mariage, de baptême, de communion …] mettons autant de cœur à préparer la venue du Seigneur. 

Que ce temps de L’AVENT nous aide à être en constante veille spirituelle, afin d’entendre et de discerner la présence de Dieu dans notre vie … BONNE, SAINTE et FRUCTUEUSE ANNÉE LITURGIQUE à chacun, à chacune, afin d’accueillir, dans sa plus grande gloire, Celui qui viendra, qui était et qui est : JÉSUS notre Rédempteur. 

TOUT EST GRÂCE dans l’obéissance, la persévérance, la patience … la confiance en JÉSUS le Christ notre Sauveur.

 

Paroissien observateur 97240

   

 

Une  Heureuse Festivalière

FESTIVAL BIBLIQUE  de LA TOUSSAINT

 

Toute affaire cessante,  en famille, seuls, avec des amis, ils quittèrent le Lamentin, Ducos, le Vauclin, Saint Joseph, Saint Esprit, le Robert, le Morne-Rouge, quelques quartiers du François, le bourg du François…, pour participer au festival biblique de la Toussaint à la chapelle de l’église Saint Michel du François.

Les derniers arrivants  eurent même  le privilège d’être  accueillis par des enfants, avec fleurs en mains pour les garçons et le programme pour les filles. Qui sont-ils ? Salomé-Isabelle, Talya, Jean-Denis, Paul Emmanuel.

Sans l’Esprit Saint, pas de festival biblique. Il conduisit le festival du début à la fin. Ce fut un dialogue entre lui et chacun des festivaliers. Pour ce faire, Il utilisa notamment comme outils la régénération par la Parole (avec ses 8 thèmes) et  la distribution des pains de vie comme annoncées dans le programme.

Le programme

A) DEBUT

1°) Carnet de chants page 89 : Dieu nous Te louons

BENI SOIT DIEU DANS SES ANGES ET DANS SES SAINTS

2°) Litanie des Saints congolaise

B) LA REGENERATION PAR LA PAROLE DE DIEU

1 ) LA FOI

a) En Toi, j’ai mis ma confiance – Carnet de chants page 70

b) 1 Jean 3,1-3 : Nous verrons Dieu tel qu’Il est

2) LA CREATION

a) Carnet de chants page 31 : L’Esprit Saint qui nous est donné

b) Isaïe 44,24-28 : DIEU CREATEUR DU MONDE ET MAÎTRE DE L’HISTOIRE

3) LA JUSTICE

a) Refrain : sur les routes des hommes

b) Isaïe 62,1-12 : SPLENDEUR DE JERUSALEM

4) LA PRIERE

a) Carnet de chants page 68 bis : Jubilez criez de joie

b) Psaume 23 : LA LITURGIE D’ENTREE AU SANCTUAIRE

ENSEIGNEMENT DONNE PAR LE PERE HENDERSON         RELATIF AU LIVRE DE L’APOCALYPSE – EN BREF –

Le père souligna d’emblée l’importance de se nourrir de la Parole de Dieu et cita Matthieu 4,4 : Ce n’est pas de pain seul que vivra l’homme, mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu.  Il poursuivit en

– parcourant l’ensemble des 22 chapitres du livre de l’Apocalypse, tantôt avec humour, tantôt avec un ton sérieux.

– démystifiant ce livre : Apocalypse, c’est le dévoilement,  la révélation. Il  évoqua le contexte dans lequel il fut écrit (la persécution d’une communauté chrétienne),  l’espérance qu’il généra dans le cœur de ses membres. En outre, le père tint à nous mettre  en garde contre l’usage  abusif des symboles, des chiffres, des dates…( hors de leur contexte historique).

Le fil conducteur de son enseignement fut la sainteté ;  sainteté que nous devons tous travailler.  Il  conseilla  les adultes à donner aux enfants des livres sur la vie des saints dès leur plus jeune âge. Ce sont des exemples à garder d’autant plus que nous sommes tous appelés à la Sainteté.  Le père n’hésita pas à mettre en parallèle ses propos avec Matthieu 5,1-12 : les Béatitudes ; Romains 7,14-25 : l’homme livré au péché.

Résultats : le père suscita la nostalgie du ciel dans les âmes et donna un vif  désir de lire ce livre ou de le relire.

 

5) LES MERVEILLES DU SEIGNEUR

a) Carnet de chants page 75 : Céleste Jérusalem

b) Apocalypse de Saint Jean 7,2-17 : JE VIS UNE FOULE IMMENSE

6) LA VERITE ET LES MENSONGES

a) Chant : Il est la Vérité, le Chemin et la Vie

b) Jean 14,1-7

7) L’ABANDON A LA DIVINE PROVIDENCE

a) Carnet de chant page 76 : Je viens vers Toi

b) 1 Thessaloniciens 4,1-8 : SAINTETE DE VIE ET CHARITE

8) LA PAROLE DU SEIGNEUR

a) Carnet de chants page 89 : Si le Père vous appelle

b) Matthieu 5,1-12

C) DISTRIBUTION DE PAINS DE VIE

Chant Marial : carnet de chants page 33 : Les Saints et les Anges

Chant d’action de grâce : carnet de chants page 65 : Allons semer

 

Et voici les autres frères et sœurs qui se mirent, dans la joie, au service de l’Esprit Saint et des festivaliers :

 pour la musique : Rémi, Frédyani, Jean, Gérard

 pour les chants : Christina, Simonne, Lydie, Lucette

 pour la proclamation de la Parole de Dieu : Thanéis, Corinne, Jeannick, Dominique, Yannick, Jocelyne, Sylvie, Lise, Etienne

 

 

Le François, le 11 novembre 2023

Une  heureuse festivalière

JOURNÉE MONDIALE DES PAUVRES

JOURNÉE MONDIALE DES PAUVRES

« Tends aussi ta main au pauvre, pour être pleinement béni … » – [BIBLE EN NOUS – Livre de Ben Sira ou Ecclésiastique – 7,32-36 : Devoirs envers les pauvres et les affligés].

En ce 33ème Dimanche du Temps Ordinaire, l’Église met le projecteur, pour la 7ème année, sur la Pauvreté : « JOURNÉE MONDIALE DE LA PAUVRETÉ ».

Ô ! La Pauvreté. On a tendance à en parler, comme si c’était une normalité, une destinée, une fatalité.

Mais s’il y avait une meilleure répartition des richesses, une exploitation juste et équitable de tous les biens que Dieu a mis à notre disposition, cette fameuse pauvreté ne serait-elle pas éradiquée, tout au moins jugulée, atténuée !

Le comble, ceux qui ont exploité, dépouillé, pillé les sous-sols des pays pauvres, des pays dénommés ou prétendus sous-développés – singulièrement l’Afrique – rechignent à accueillir les affamés de ces mêmes pays pauvres. 

Dans un passé pas si lointain, en parlant de pauvreté, inexorablement nos regards se tournaient vers les favelas du Brésil, les bidonvilles de Calcutta / Inde, les différentes régions d’Afrique, de nos jours, on ne sait plus où donner de la tête, tellement la pauvreté a gagné du terrain et ce, sur tous les coins de la planète.

Et il faut craindre qu’avec la crise économique qui s’éternise, la vie de plus en plus chère la pauvreté franchisse la ligne rouge. D’ores et déjà, il faudrait envisager de mettre en œuvre très sérieusement les vertus de partage, de solidarité, d’entraide … faute de quoi notre pèlerinage terrestre serait extrêmement difficile, voire irrespirable, invivable ; les pauvres n’auront pas d’autres choix que de voler, piller pour survivre.

C’est vrai, le pape François est un des promoteurs de cette Journée, on s’en félicite certes, mais la pauvreté doit être une préoccupation quotidienne et collective, je ne peux donc m’empêcher d’associer à cette lumineuse démarche tous ceux qui ont préalablement œuvré à l’éradication de ce fléau : l’abbé Pierre – le père Jean Bosco – Michel Colucci, dit Coluche – Mère Thérèsa* – Vincent de Paul – Frédéric Ozanam (…). 

Il serait juste d’associer et d’encourager les Associations caritatives à poursuivre leurs œuvres : Association Saint Vincent de Paul, le Secours Catholique, le Secours Adventiste, Emmaüs, la Croix Rouge (…).

* Dixit Mère Theresa : « Je devais sortir du couvent et aider les plus pauvres d’entre les pauvres en vivant avec eux. C’était un ordre, un devoir, une certitude ». Mère Thérèsa a prétendu entendre la voix de Jésus qui l’exhorte à faire de la charité sa vocation. Il est incontestablement admis, Mère Thérèsa a merveilleusement servi la cause de la Pauvreté.   

Frères, sœurs en Christ, si cela peut nous inciter, encourager à être plus généreux, tout simplement charitable, rappelons-nous [BIBLE EN NOUS – Mt 25,31-40] à chaque fois que nous tendons la main à l’un de ces petits, l’un de ces pauvres, c’est à Dieu Lui-même que nous l’avons fait. Á toutes fins utiles, soyons convaincus qu’un pauvre n’est pas forcément un démuni matériellement, il y a aussi le « pauvre de cœur » celui qui a faim, soif, envie de La Parole.

Faisons en sorte que le Pauvre ne puisse pas nous dire : « Comment croire en Lui sans avoir entendu sa parole ? – Comment entendre sa parole si personne ne l’a proclamée – [BIBLE EN NOUS – Rom 10,9-18].

Eh oui, soyons attentifs, que nos cœurs soient constamment ouverts aux besoins des plus nécessiteux, car, dans chaque visage pauvre, nous pouvons rencontrer le Seigneur Jésus qui a révélé sa présence dans ses frères & sœurs les plus faibles.  Depuis un certain temps, la Pauvreté n’a eu de cesse de gagner du terrain, assurément la crise économique, la vie chère sera un facteur aggravant … à quand la Pauvreté sera élevée au rang de Grande Cause Martiniquaise !

Faisons nôtre la conviction de Mère Thérèsa : « La seule chose qui puisse mettre fin à la pauvreté, c’est de partager ».

Paroissien observateur 97240

Festival BIBLIQUE à LA TOUSSAINT

Festival BIBLIQUE – LA TOUSSAINT

TOUS SAINTS !

Nous vous invitons à un spécial festival biblique qui aura lieu
le mercredi
1er novembre à 14 h 00 à l’église
Saint-Michel du François
. Ensemble, LA PAROLE DE DIEU,

1°) Nous la savourons au son du tambour, du tambourin, avec des chants de louanges et d’actions de grâces.

2°) Nous nous laisserons façonner par elle.

Et nous écouterons un enseignement Donné par un prête.

 

Le festival biblique est un excellent moyen pour vivre la régénération
par la parole de Dieu. Comme les saints et saintes

connus ou inconnus sont les mieux régénérée par cette parole, nous comptons sur l’intercession.

Saints et Saintes de Dieu priez pour nous !

Saint Jean-Paul II

Saint Jean-Paul II
 
Aujourd’hui l’Église nous invite à faire mémoire de Karol Józef Wojtyla, ordonné sous le nom de « Jean-Paul II ».
 
C’était le 22 Octobre 1978 … il y a donc 45 ans : date d’ordination « pape » de Jean-Paul II.

 
 

Son pontificat commence par un appel, ce 22 Octobre, lors de sa messe d’ordination : « N’AYEZ PAS PEUR ! ».

 
Ce vibrant appel lancé par le nouveau souverain pontife à la foule réunie sur la place Saint-Pierre est encore d’actualité brûlante et peut s’entendre à toutes les situations >>> N’AYONS PAS PEUR d’appeler d’autres à Dieu … de porter La Parole évangélique à temps et à contretemps … des bruits de bottes, des théâtres d’opérations de guerre … des cyclones, des événements atmosphériques >>> JÉSUS – Vainqueur du monde – est aux manettes.
 

Preuve s’il en est de l’importance de cet homme pour l’Église et pour le monde, que d’aucuns n’ont pas manqué de surnommer « le bon pape » : son héritage est gravé dans l’histoire / sa mémoire dans les cœurs. 

 
 
 
Son souvenir est tellement vivace, comme gravé à jamais dans le cœur? de nombre d’entre nous, fidèles d’aujourd’hui, que je n’éprouve pas d’intérêt à réécrire ce que nous savons déjà et qui n’est pas si lointain dans notre mémoire, au sujet de ce serviteur fidèle, dévoué, affable et infatigable de l’Église de Dieu, tout bonnement.
 
Outre, bien sûr, le modèle de dévotion à Dieu Notre Père Éternel, qu’il nous laisse, ce que moi – « catho d’en bas et du dernier banc » – je retiens de Jean-Paul II, c’est son extraordinaire exemple de pardon.
 
Ô ! Le Pardon. Ayons l’humilité d’admettre que c’est une des exhortations divines quasi inaccessibles pour nombre d’entre nous, chrétiens [pour ne pas dire inaccessibles pour tout chrétien d’hier et d’aujourd’hui].
 
C’est indiscutable, nulle œuvre, nul acte d’ici-bas ne peut être comparé à celle ou à celui posé par Jésus ; qu’il me soit donc permis de tenter de rapprocher l’acte de pardon de Jésus, sur la Croix, pardonnant à ses bourreaux, à celui de Jean-Paul II pardonnant à l’agresseur qui a attenté à sa vie.
 
[Curieusement ce fameux attentat a lieu le 13 Mai 1981, Jour anniversaire de la 1ère des six Apparitions de Fatima … indubitablement Jean-Paul II attribue sa survie, à l’intervention de la Vierge de Fatima].
 
Je retiens aussi indirectement de Jean-Paul II qu’il était tellement aimé, qu’une fidèle qui du reste, ne l’avait jamais rencontré, se serait identifiée à lui, jusqu’à porter, développer les mêmes pathologies que Jean-Paul II [c’est comme si, cette fidèle, telle Marie, Mère de Jésus, portant les souffrances de son Fils bien-aimé] … forcément si Jean-Paul II était aimé à ce point, c’est parce qu’il dégageait, respirait l’Amour du prochain
 
Il n’est absolument pas étonnant que l’Amour soit au cœur? de son ministère, quand on sait qu’il a eu à soutenir, durant ses études universitaires, une thèse sur l’Amour du prochain.
 
C’est vrai, Jean-Paul II est davantage connu es qualité de Pape, il y a lieu de retenir qu’en Pologne, au moment des coriaces conflits sociaux, il était considéré comme le porte-parole des Ouvriers de divers secteurs d’activités, face aux employeurs publics/privés.
 
De son brillant pontificat, je veux pointer son extraordinaire longévité + de 26 ans, soit une année de plus, à Rome*, par rapport à celui au sujet duquel Jésus dit : « Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église » [BIBLE EN NOUS – Mt 16,18] … donc par rapport à celui à qui Jésus Lui-même confia les clés de son Église : Saint Pierre.
 
* [Saint Pierre a passé 25 ans à Rome, mais au total, il aurait exercé son ministère pendant 35 à 37 années]. 
 
Oui l’œuvre de Jean-Paul II est très riche, et c’est un euphémisme : de la foultitude donc, je veux sauvegarder : les JMJ, la 1ère réunion internationale inter-religieux réunissant près de deux cents responsables religieux.
 
Et, en ma qualité de travailleur, porte-parole de ma corporation, comment m’empêcher d’évoquer que Jean-Paul II a publié sa 1ère encyclique** sociale entièrement consacrée à la question du travail, d’une part et d’autre part, Jean-Paul II a eu à soutenir, à maintes reprises, la légitimité des Syndicats.
 
** [Jean-Paul Il affirme dans cette encyclique la supériorité du travail sur le capital].
 
Lorsqu’on constate la forte réticence de nombre de nos dirigeants à prendre position sur tel ou tel sujet, de surcroît d’intérêt général, c’est le moins que je puisse dire, Jean-Paul II avait véritablement le courage de ses opinions.
 
Eh oui, nul ne peut ignorer la dureté, la férocité des conflits sociaux de l’époque, il fallait être « sacrément » courageux pour émettre des positions aussi claires, aussi tranchées en faveur des gens d’en bas, en faveur du progrès humain, en faveur de la Justice Sociale.
 
Et dire que, de nos jours, nombre de « cathos » s’enorgueillissent d’être anti syndicalistes.
 
Merci de tout mon cœur? à toi cher Jean-Paul II pour ton « N’AYEZ PAS PEUR … OUVREZ, OUVREZ TOUTES GRANDES LES PORTES AU CHRIST ».
 
Oui, ton mot d’ordre, ton injonction résonne encore dans mon cœur? et dans ma tête, comme si c’était hier que tu l’avais prononcé, greffant ainsi en moi le germe du zèle, du courage, de l’audace, jusqu’à me convaincre que moi aussi, je peux, tout au moins, essayer de MONTRER JÉSUS.
 
Paroissien observateur 97240
J.Nonone – 22 Octobre 2023
 

BONNE FÊTE GRANDS-PÈRES

BONNE FÊTE À TOUS NOS GRANDS-PÈRES
« BONNE FÊTE PAPI »
 
Ça fait tout bizarre, une fête au mois d’Octobre !
Même si la fête des Grands-Pères – ni d’ailleurs celle des Grands-Mères – ne résulterait pas d’une initiative gouvernementale, on n’est tout de même pas étonné de ce que la fête des Grands-Pères soit prévue à cette période !
En effet, lorsqu’on découvre les « visions ou orientations familiales » des autorités gouvernementales où, par exemple, les notions de mère, de père sont appelées à disparaître, on ne peut pas être surpris que cette fête soit inscrite au calendrier, comme un cheveu sur la soupe ; s’il fallait s’en convaincre, sur certains calendriers, cette fête n’y est même pas.
En outre, pourquoi n’est-on pas abasourdi ? :
1) – cette fête semble arriver sur le calendrier de façon incongrue, exactement comme un cheveu sur la soupe ;
2) – ce même jour, l’Église fait solennellement mémoire de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face ;
3) – ce qui devrait arriver arriva, la célébration de Sainte Thérèse de Lisieux a phagocyté la fête des Grands-Pères, d’ailleurs sur certains calendriers, la fête des Grands-Pères n’y figure pas.
 

Quoi qu’il en soit, ce week-end – 30/09 … 01/10/2023 – les Grands-Pères sont mis à l’honneur [quoi que c’est chaque jour, que Dieu nous donne de vivre, que les Grands-Pères doivent-être honorés] qu’il me soit permis de dire, de tout mon cœur, à tous les Grands-Pères d’ici et d’ailleurs : « MERCI et BONNE FÊTE ».

Eh oui, de tout temps, les Grands-Pères jouent une fonction essentielle au sein de nos Sociétés, singulièrement Antillaises, où jadis, plusieurs générations cohabitaient harmonieusement sous le même toit.

Avec « l’évolution » des mœurs, la fonction ô combien importante de transmission des Grands-Pères est tombée en désuétude, avec ceci, les valeurs fondamentales qui caractérisent nos Sociétés Antillaises [esprit de famille, entraide, solidarité, gentillesse, politesse, courtoisie, goût de l’effort et du travail bien fait …].

Avant que nos mémoires – de plus en plus francisées, européanisées, voire mondialisées – ne soient totalement effacées, de gré ou de force, rendons un vibrant hommage à tous nos Grands-Pères Antillais, notamment ceux qui, pour diverses raisons, ont élevé leurs petits-enfants, ceux qui sont toujours là pour garder, conduire les petits-enfants à l’école, au catéchisme, au sport ou autres ; faisons-fi de certaines familles où c’est la pension des Grands-Pères qui permet d’arrondir les fins de mois. 

Vraisemblablement, aujourd’hui, nombre de Grands-Pères seront dans la joie – Dieu merci – mais n’oublions pas ceux qui luttent contre la maladie – ceux qui sont endeuillés – ceux qui sont éloignés de leurs petits-enfants ou qui ne reçoivent peu ou prou de visites : portons tous ceux-là aussi dans nos prières.

Oui, c’est le moins que l’on puisse dire : ça fait tout bizarre, une fête au mois d’Octobre !
En toute objectivité, qu’est-ce qui empêcherait de placer la fête des Grands-Pères, dans la quinzaine suivant celle des Grands-Mères.
Secret de polichinelle, le mois d’Octobre c’est l’antichambre des fêtes de Toussaint, moment à tort ou à raison, davantage axé sur le recueillement, le souvenir, donc peu propice à la fête.
A moins que les initiateurs aient gardé, fixé, figé le regard d’autrefois sur les Grands-Pères : barbe blanche, lorgnon sous le nez, canne à la main, corps courbé par l’usure, casanier, réfractaire au changement (…) ; perdant ainsi de vue que, de nos jours, l’image du Grand-Père a sensiblement changé, tout comme les Grands-Mères, les Grands-Pères sont de plus en plus jeunes, dynamiques, énergiques et connectés.

C’est vraiment dommage que cette fête des Grands-Pères découle d’un dessein commercial, du reste, à l’instar de la fête des Grands-Mères.

Pour autant, les Grands-Pères l’ont amplement mérité, c’est à nous de savoir transformer cet essai commercial en un essai plein d’amour, de tendresse et de haute reconnaissance envers nos Grands-Pères.

Lorsqu’on constate qui la fête des Grands-Mères, qui la fête des Grands-Pères résultent d’initiatives individuelles, on peut regretter que la Grand-Parentalité – nos valeureux Aïeux – n’ait pas bénéficié de plus de gratitude de la part des décideurs.

C’est donc, seulement en 1987 qu’on aurait commencé à fêter les Grands-Mères et encore plus tard les Grands-Pères, paraît-il à partir de 2008.

Au passage, force est de reconnaître que les fêtes des Pères et Grands-Pères seraient beaucoup moins prisées et/ou « commercialisées » que celles des Mères et Grands-Mères ; c’est donc à chaque petit-enfant de corriger cette différenciation sociétale en accordant le même amour à la grand-parentalité, sans aucune distinction.

Curieuse idée, une fête au mois d’Octobre ! Mais vaut mieux ça que rien, car qui les Grands-Mères, qui les Grands-Pères – nos Ascendants – méritent d’être fêtés, choyés, chouchoutés, comblés, dorlotés, bichonnés, bisoutéscâlinés, caressés, cajolés, gâtés, entourés, visités, respectés, honorés, remerciés … aimés.

Lorsqu’on regarde comment : le monde d’aujourd’hui s’obstine à vivre sans Dieu – le mal est appelé bien et vice versa – les valeurs sont piétinées – l’autorité parentale ou environnementale est bafouée – l’éducation familiale est vilipendée – le goût de l’effort et du travail bien fait est oublié – l’oisiveté, la délinquance et la violence gagnent du terrain, Dieu Tout-Puissant que nos Grands-Pères, qui se sont évertués, à leur manière, à nous transmettre, inculquer les Valeurs, étaient visionnaires, bien inspirés.

Seigneur Jésus ! Dans ta grande bonté, dans ta grande miséricorde, veuille bien offrir une corbeille de santé et déverser une pluie de bénédictions sur tous nos parents, spécialement nos Grands-Pères – amen.

Paroissien observateur 97240

J.Nonone

30 Septembre 2023

Saint Vincent de Paul

Saint Vincent de Paul
« Apôtre, géant de la Charité »
 
Aujourd’hui [après la solennité du bienheureux Antoine-Frédéric Ozanam*, précurseur de la Doctrine Sociale de l’Eglise, qui d’ailleurs s’est inspiré de l’œuvre de Saint Vincent de Paul] l’Église nous appelle à faire mémoire de Saint-Vincent-de-Paul, « Apôtre, géant de la Charité ». 
 
* Dixit Lionel Jospin ex premier ministre de la France, lors des JMJ de Paris : « … Cet homme de foi, lucide et passionné ne pouvait rester insensible à la misère et à l’injustice sociale. Même s’il ne fut pas pleinement reçu en son temps, son message a une résonance durable ».
 
Saint-Vincent-de-Paul, couramment appelé « Apôtre de la Charité », au vu et au su de sa merveilleuse œuvre, ce prêtre, cette figure du renouveau spirituel – Vincent De Paul – mérite amplement cette honorifique distinction.
 
De nos jours où la Pauvreté gagne paradoxalement et surtout dangereusement du terrain, cette solennité prend encore plus de sens, plus d’épaisseur, plus de justification.
 
Oui, quel paradoxe ! Au moment où les nouvelles technologies permettent, soi-disant, de beaucoup plus produire et de dégager de substantiels bénéfices, il est difficile de comprendre que la Pauvreté gagne du terrain ; c’est à croire que la fameuse loi de l’offre et de la demande s’applique inexorablement, colle au dos des gens d’en bas.
 
À la lumière de mes piètres observations, j’ai acquis la conviction qu’aucune situation n’est immuable. Par voie de conséquence, la Misère, la Pauvreté n’est pas une fatalité. Là où il y a une volonté, il y a un chemin … ici le chemin s’appelle JUSTICE SOCIALE.
 
Rejetons la fatalité. Non, l’Homme n’est pas destiné à être ou à vivre pauvre, misérable, malheureux. Bien au contraire, Dieu a créé l’homme à son image pour qu’il soit heureux, joyeux. Dieu a donné à Abraham, son fidèle Serviteur, une grande descendance, et pour cela Dieu a mis à disposition de Ses Enfants tout ce dont ils ont besoin pour vivre harmonieusement, paisiblement, apostoliquement les uns avec les autres.
 
Ne tournons pas autour du pot, ne nous adonnons donc pas à la phraséologie, à la circonlocution, sortons des constats, une des principales causes de la douloureuse amplification de la Pauvreté c’est la répartition inégale des richesses.
 
Eh oui, comment comprendre à l’heure du siècle des lumières, qu’il y ait toujours un petit nombre extrêmement riche et un grand nombre extrêmement pauvre … l’inégale répartition des richesses : précisément un des combats menés par l’émérite « disciple » de Saint-Vincent-de-Paul, Antoine-Frédéric Ozanam.
 
Ici, je n’entends point restituer l’extraordinaire œuvre de Saint Vincent de Paul « SOULAGER LA MISÈRE MATÉRIELLE ET MORALE » déjà de notoriété publique, mais modestement interpeller les uns et les autres, moi le premier, quant à la misère, la Pauvreté qui frappe à nos portes.
 
Il va s’en dire que si nous continuons à détourner notre regard, à nous laver les mains, tel Ponce Pilate, les Pauvres n’auront pas d’autres choix que de se rebeller, de nous prendre même ce que nous n’avons pas.
 
Nous qui sommes si habiles dans nos p’tites affaires, que pouvons-nous donc faire pour inverser la pénible et cruelle courbe, faire reculer la Pauvreté ?
 
Lorsqu’on constate que, de nos jours, à tort ou à raison, on arrive à arrêter les très populaires matchs de foot, pour ceci, pour cela, pour des sujets souvent d’ordre idéologique, c’est déjà pas mal.
 
Le gaspillage alimentaire, le drame des immigrés dans les eaux européennes, la famine dans le monde, l’injustice sociale, la répartition inégale des richesses [faisons fi des moult agressions sur la Nature, singulièrement l’exploitation insensée des sous-sols, le déboisement intempestif des territoires et son corollaire, le réchauffement climatique, etc.] ne sont-ils pas des sujets d’intérêt général, des causes qui mériteraient l’arrêt des populaires et très médiatiques matchs de foot, de tennis ou autre ?
 
Ne parlons même pas des millions et des millions d’euros ou de dollars découlant des fameux droits de retransmission télévisuelle et au montant des salaires et primes incommensurables versés à une partie des sportifs pendant que des milliers de leurs semblables crèvent de faim [et quel regard porté sur ces dépenses publiques invraisemblables pour des réceptions, des visites à la vitesse de l’éclair de personnalités civiles ou religieuses, pour faire voyager une flamme fusse t-elle olympique …].
 
Entendons-nous bien, les sportifs de haut niveau méritent des salaires confortables, dans la mesure où ils ont bien donné de leur sueur, d’une part et d’autre part, leur carrière n’est pas extensible à souhait ; mais quand même, quand même, lorsqu’on entend les chiffres on en rêve.
 
Que doit-on dire des rémunérations exorbitantes et autres avantages alloués aux gros patrons, alors que ceux-là même qui produisent la richesse, on ne leur verse que des salaires de misère.
 
S’il en était besoin voilà, pêle-mêle, quelques chiffres notamment extirpés des publications de L’INSEE ou des Rapports Parlementaires [souvent on fait dire aux chiffres ce que l’on souhaite, mais il me semble que ces chiffres-là, issus des documents officiels, parlent d’eux-mêmes et tout commentaire serait superfétatoire] :
– TAUX DE PAUVRETÉ
Guadeloupe 34% – Martinique 33% – Guyane 53% – Réunion 42% – France hexagonale 14%.
 
– LES ÉCARTS DE PRIX … LA VIE CHÈRE
En deux mots, les écarts sont considérables, et c’est un doux euphémisme. N’allons pas chercher trop loin l’explication, c’est la conséquence de la « politique de l’exclusif ».
Écarts de prix « produits alimentaires » avec la France hexagonale : Réunion +37% – Guadeloupe +42% – Guyane +45% – Martinique +48%.
 
– NIVEAU DE VIE. Moyenne nationale du PIB par habitant
34000 € dans l’hexagone – 15000 € en Guyane – 22000 € à la Réunion – 23000 € en Guadeloupe – 24000 € à la Martinique
 
– RSA 
Grosso modo 15% dans les DOM contre 5% dans l’hexagone
 
– LA PAUVRETÉ
16 … 23% de personnes sous le seuil de pauvreté dans les DOM contre 6,5% dans l’hexagone.
 
Le constat est posé. Eu égard à la provenance des chiffres, d’une part et d’autre part, à l’augmentation exponentielle de l’indigence [cf. le nombre croissant de repas servis par les Restos du Coeur, le Secours Catholique, le Secours Adventiste, Saint Vincent de Paul …] le constat apparaît incontestable, la bonne question : COMMENT SORTIR DE CETTE LÉTHARGIE, CETTE PAUVRETÉ QUI SEMBLE PÉRENNEMENT S’IMPOSER COMME UNE NORMALITÉ ?
 
Quand bien même les chiffres ne seraient pas actualisés, il y a un baromètre tangible, accessible à tous, et donc indiscutable : la longueur des files d’attente, le nombre de personnes frappant douloureusement aux portes desdites associations, le nombre croissant de repas servis par les associations caritatives sus-nommées.
 
Force est de reconnaître, quoi qu’on puisse dire, tous les gouvernements qui se sont succédés, sans oublier l’investissement des élus locaux, n’ont eu de cesse d’affronter le sujet de la pauvreté.
 
Mais pourquoi s’y sont-ils cassés les dents ? – Ont-ils manqué de courage politique ? – Ont-ils osé prendre la question par le bon bout ? – Ont-ils bien formulé leur demande, frappé à la bonne porte, cherché dans la bonne direction … ont-ils intégré « la bonne personne » dans leur démarche ?
 
La « bonne personne » c’est évidemment JÉSUS. [Jean 16,24 : « Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom. Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite« ].
 
Eh oui, avec l’Esprit de Jésus, forcément la solution de justice et de vérité – partage équitable des richesses – aurait éclairé, enrichi le débat. Jésus, qui a restitué plus d’un dans leur dignité et nourri à satiété plus d’une foule, avec très peu, soyons-en convaincus, solutionnerait cette pénible question de la pauvreté.   
 
Comparaison n’est certes pas raison, toutefois : toutes les valeurs philosophiques « libertés » farouchement défendues par-ci par-là, c’est bien ; mais au nom de Jésus, avec confiance, ne serait-il pas mieux, ne serait-il pas vital de mener la bataille de la Faim, de la Misère, de la Charité … de la Pauvreté.
 
Ô ! La Charité ! – Deux ou trois versets de BIBLE EN NOUS sur la Charité :
– « Des 7 vertus de l’Esprit, on distingue 3 vertus théologales* : la Foi, l’Espérance et la Charité … la Charité est la plus grande, la Charité est le lien de perfection » – [1 Corinthiens 13,1-13].
 
– « La Charité ne périt jamais. Les prophètes prendront fin, les langues cesseront, la connaissance disparaîtra » – [1 Corinthiens 13,8].
 
– « Par-dessus toutes ces choses revêtez-vous de la Charité qui est le lien de la perfection » – [Colossiens 3,14]. 
 
La Charité est la vertu par laquelle nous aimons Dieu par-dessus toute chose pour Lui-même … et notre prochain comme nous-mêmes.
 
* [Une vertu théologale : ce qui guide les hommes dans leur rapport au monde et à Dieu].
 
À quand la Pauvreté, la Misère, la Charité sera élevée – en vérité et en actes – Grande Cause Nationale … et c’est à ce moment-là que la commémoration de la mémoire de Saint Antoine-Frédéric Ozanam, de Saint Vincent de Paul aura vraiment du sens … et c’est à ce moment-là – au Nom de Jésus – la pauvreté reculera, voire sera éradiquée.
 
Paroissien observateur 97240
J.Nonone
27 Septembre 2023

Bienvenue père Narcisse

Bienvenue à père Narcisse 

 

Bienvenu au Père Narcisse Yémalo LOKOSSOU .

Il avait été annoncé dans les nominations en partance pour la paroisse du François. En effet le 03 septembre 2023, pour le 22e dimanche du temps ordinaire de l’année liturgique A, notre Eglise, la Paroisse Saint Michel du François a accueilli le Père Narcisse. Notre Curé, le père Jan après nous l’avoir présenté, Il a célébré sa première messe dominicale à 8h. La Couleur liturgique était le vert.
Qui est le père Narcisse ?
Père Narcisse est un jeune prêtre, originaire du Bénin. Il a été ordonné prêtre le samedi 16 juillet 2011, comme notre curé Père Jan, mais lui, il a été ordonné prêtre le 16 juillet 1983. N’est-ce pas un signe ? Père Narcisse est arrivé sur le diocésaine de la Martinique il y a un peu plus d’un an. Il a été nommé à la Paroisse Notre Dame du Rosaire de Redoute à Fort de France ,comme administrateur. Notre nouveau vicaire, Père Narcisse a été présenté par notre Curé le Père Jan MIELEWSKI , sous une pluie d’applaudissements en guise remerciements et de consentements./…
Apres avoir remercié le Seigneur ainsi que son ancien évêque Mgr Cyrille Eugène HOUNDEKON, de l’avoir envoyé à la Martinique pour une nouvelle mission, il remercie également son nouvel évêque Mgr David Macaire pour l’accueil remarquable reçu en Martinique qui plus est au François. Un grand merci aux paroissiens et paroissiennes pour toute cette joie manifestée à nom humble personne.

Dans l’homélie le prêtre a surtout insister sur le sens des lectures du jour, qui résume le thème de la liturgie: à savoir la conversion et l’amour du prochain. Il nous a exhorté à marcher dans Fraternité, main dans la main avec lui sur le chemin du salut sur lequel nous sommes déjà, vers le Royaume de Dieu Notre Père.

Enfin, Notre curé le Père Jan qui est un peu souffrant, le recommande à notre amour et à nos prières.

Après la messe il s’est adressé aux fidèles de la Paroisse, les remerciant pour leur accueil ainsi qu’aux Pères Samuel et Robert-Marie sans oublier bien entendu notre curé.

Souhaitons à notre tour à notre nouveau vicaire la bienvenue pour mener à bien son ministère. Réussite et Dévouement, pour la plus grande gloire de Dieu et le salut de tout homme et toute femme de bonne volonté qui atteste que DIEU nous a aimé le premier. Amen. Amen Fort !
Max et Jean.

 

 

JOYEUX ANNIVERSAIRE, père Jan

JOYEUX ANNIVERSAIRE, père Jan
 
 
Joyeux Anniversaire d’Ordination : déjà 40 ans de sacerdoce
Joyeux Anniversaire d’Affectation : déjà 1 année sur la Paroisse Saint-Michel
 
Vraiment, le Seigneur fait toute chose bonne, belle*, parfaite, en son souverain temps – [Ecc 3,11].
 
En effet, le mois dernier Père Jan a soufflé ses 40 bougies d’ordination, entouré de sa famille et ses amis polonais, ce mois-ci le Seigneur lui permet, dans la douleur*, de souffler tout de même sa première bougie, pour sa première année de présence sur la Paroisse Saint-Michel, entouré de sa 2ème famille, sa famille de cœur, les paroissiens biens-aimés martiniquais : notamment ceux de Trinité, de Ducos et du François.
 
* [Secret de polichinelle, en ce moment, père Jan traverse courageusement une période douloureuse, suite à cet accident de la circulation, dont il a été malencontreusement victime, il y a quelques années de celà. 
C’est précisément l’heure de lui signifier tout notre Amour, au moyen de nos pensées positives et bien sûr, de l’addition de nos humbles prières sollicitant la bonté, la miséricorde du Seigneur, afin que son fidèle serviteur bien-aimé – Jan – recouvre, selon sa souveraine volonté, la Santé.
Le saviez-vous ? Le plus beau cadeau que nous pourrions offrir à père Jan, LA PRIÈRE … que nous soyons EN UNION DE PRIÈRE.
Il se trouve que ce Samedi sDv, lors de la Messe Dominicale anticipée sur la Paroisse Saint-Michel, nous avons demandé une intention d’action de grâces pour père Jan.
À cet effet, nous serions heureux d’être EN UNION DE PRIÈRE avec les présents, mais aussi avec ceux qui ne pourront pas y être.
Voilà une suggestion d’intention de prière : « Seigneur, ton fils Jan est souffrant. Humblement, nous te le présentons. De tes saintes et guérissantes mains, veuille bien palper les parties malades de son corps, guider et toucher le cœur des médecins d’ici-bas. Seigneur, au nom de Jésus et par la puissante intercession de la Sainte Vierge, toi pour qui rien n’est impossible, si tu le veux, tu peux soulager, apaiser, guérir – Jan – ton fils bien-aimé »].
 
LA VIE EST BELLE [j’ajouterai : la vie est un cadeau de Dieu] n’est-ce pas la p’tite phrase fétiche de père Jan. Bien évidemment la vie est belle, mais à croquer dans le discernement. « Tout est permis, mais tout n’est pas utile, tout n’est pas avantageux, tout n’édifie pas » – [1 Cor 10,23]. 
 
Déjà une année ! Eh oui, déjà 365 jours que père Jan a pris ses fonctions, plus précisément 365 jours que père Jan a entamé sa Mission sur la Paroisse Saint-Michel du François.
 
Bien que sa bonne réputation l’avait précédée, moi, simple, quelconque et inutile [cf. Luc 17,10 Bible de Jérusalem] paroissien du dernier banc, c’est après plus de sept mois de présence et/ou d’observation, de père Jan, sur notre Paroisse, que je crois avoir moi-même fait mon opinion ; et tout doucement je me suis surpris à adhérer à la position générale, nous avons hérité d’un bon et doux prêtre.
 
C’est le moins que l’on puisse dire, un polonais en a bien caché un autre.
 
Eh oui, père Jacek que nous avions, majoritairement, tant aimé au François, nous avait prévenu : nous ne perdrons rien au change, son successeur est encore mieux que lui ; et au fil de l’eau la démonstration nous est faite.
 
À la lumière des attitudes, des agissements de père Jacek et ceux de père Jan et lorsqu’on sait que l’illustre pape – Jean Paul II – est sorti du prolifique sérail polonais, comment s’empêcher d’imaginer que le Seigneur aurait particulièrement infusé, que le Seigneur aurait profusément oint de sa divine onction, la formation ecclésiale polonaise.
 
 
Comparaison n’équivaut pas raison, mais qu’il me soit permis de verser en comparaison, le ministère de père Jan, à celui de l’honorable Curé d’Ars, le renommé Confesseur, Saint Jean-Marie Vianney.
 
J’ai eu l’honneur et le bonheur d’accompagner père Jan, pour une visite des malades, j’en suis revenu profondément émerveillé par la douceur, la patience, l’amour accordé à chacun des malades, qu’il dévisageait, pourtant, pour la première fois ; chaque visite, c’était quasiment un cérémonial de messe dominicale.
 
Et là où j’ai osé la comparaison avec Saint Jean-Marie Vianney, j’ai eu plus que le sentiment, j’ai acquis la conviction que père Jan s’effaçait, s’oubliait pour être aux côtés des malades, des nécessiteux, des assoiffés, des affamés de La Parole, au point de ne pas déjeuner, de se nourrir d’un verre d’eau et d’amour plutôt donné que reçu. N’y a t-il pas plus de bonheur à donner qu’à recevoir – [Actes 20,35].
 
Est-ce nécessaire d’écrire que – des actes d’amour aussi forts, aussi simples, aussi palpables – les familles, autant que les malades, en redemandent.
 
Curieusement, la grande douceur qui caractérise père Jan est assimilée par certains à une propension à ne pas déplaire son interlocuteur, jusqu’à en abuser gravement de sa gentillesse.   
 
Sans me constituer avocat de celui-ci ou de celui-là, je n’oublierai jamais les premiers mots de père Jan, lors de sa présentation, pour ainsi dire, à notre Assemblée Paroissiale : père Jan n’a pas manqué de relever le subtil et gentil « jeu de mots » concocté par ses amis, à propos de son Nom de Famille : il s’appelle MIELEWSKI, certains disent MIEL et WHISKY. 
 
Faudrait-il agrémenter cette douce plaisanterie d’un dessein ! Par voie de conséquence : « Que celui qui des oreilles pour entendre entende » – Luc 8,13 – [à bon entendeur salut ! – un homme averti en vaut deux !].
 
Manifestement, de ce qui m’a été donné d’observer, père Jan aurait laissé une très bonne image, un très bon souvenir, un très bon témoignage du Christ à La Trinité et à Ducos ; un baromètre plus ou moins objectif quant à la côte d’amour d’un prêtre, les anciens paroissiens qui suivent le prêtre.
 
Il m’a été confirmé que des paroissiens trinitéens et ducossais garnissent quelquefois les bancs de notre Paroisse, sous l’œil bienveillant du oint de Dieu, le vaillant et invincible Archange Michel.
 
Bien sûr, si le Maître, le Juste, le Parfait, le Fils n’a pas réuni l’unanimité, qui ici-bas serait plus grand que le Maître !
 
Père Jan, me semble t-il, est bien apprécié, bien adopté, bien aimé au François, y compris de l’édilité franciscaine.
 

Que le Seigneur – au Saint Nom de Jésus – accorde à père Jan, la merveilleuse grâce de la SANTÉ, à l’effet de poursuivre sa mission, dans la paix, dans la joie et dans la fidélité de Son Saint Nom.

 
 
 
Père Jan – « LA VIE EST BELLE » – qu’avec la grâce, que la suite de ton ministère franciscain soit aussi rayonnante, douce et fructueuse pour la plus grande gloire de notre Seigneur Jésus-Christ.
 
 
Tout est grâce dans l’obéissance, la persévérance, la patience … la confiance en JESUS le Christ Notre Sauveur.
 
 

Joyeux Anniversaire père Jan

 
 
 
Paroissien observateur 97240
J.Nonone – Vendredi 1er Septembre 2023