Ordination sacerdotale du père Gaëtan PRESENT

Le 17 décembre 2017 à la cathédrale Saint Louis de Fort de France, en ce 3ème dimanche de l’Avent (Dimanche de joie « Gaudete ») Mgr David Macaire, archevêque de Saint Pierre et Fort de France a ordonné Gaëtan PRESENT prêtre du diocèse de la Martinique.
Nous sommes très heureux de l’accueillir dans notre communauté chrétienne-catholique, ici en Martinique.

La prière de Saint Ignace de Loyola du signet-souvenir du père Gaëtan

« Prends, Seigneur, et reçois toute ma liberté, ma mémoire, mon intelligence et toute ma volonté. Tout ce que j’ai et tout ce que je possède, tu me l’as donné; à Toi Seigneur, je le rends. Tout est à Toi, disposes-en selon ton Entière volonté. Donne-moi ton amour et ta grâce, je ne désire rien d’autre pour moi. Amen »

Le sens de Noël

 

Pour les chrétiens, la fête de Noël (du latin natalis, « naissance », « nativité ») célèbre la naissance de Jésus, Fils de Dieu, le Sauveur attendu, annoncé par les prophètes.

Comme le racontent les évangélistes Luc et Mathieu, Marie « mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire ». Dans les environs, se trouvaient des bergers. L’Ange du Seigneur s’approcha et leur dit : « Aujourd’hui vous est né un Sauveur dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur. Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire ».
« Rien de merveilleux, rien d’extraordinaire, rien d’éclatant n’est donné comme signe aux bergers, – commentait le pape Benoit XVI.- Ils verront seulement un enfant entouré de langes qui, comme tous les enfants, a besoin de soins maternels ; un enfant qui est né dans une étable et qui, de ce fait, est couché non pas dans un berceau, mais dans une mangeoire. Le signe de Dieu est l’enfant, avec son besoin d’aide et sa pauvreté ».

Dans l’étonnant déroulement de cet événement inouï – le Fils de Dieu s’est fait homme ! -, les Pères de l’Eglise ont vu bien des signes : d’abord parce que l’enfant de Bethléem est né pauvre parmi les pauvres qu’étaient les bergers. Egalement parce qu’enfant, il est faible et sans défense. Jésus vient ainsi parmi les hommes en partageant en tout leur condition humaine, à l’exception du péché.

Jésus est-il né le 25 décembre ?

Les chrétiens fêtent à Noël la naissance de Jésus. La naissance, toute simple, d’un bébé dans une province lointaine de l’empire romain, dans un milieu rural pauvre de Haute Galilée. Nous en ignorons la date exacte. Mais pour les chrétiens cet événement, unique et décisif, va bien au-delà d’une date, ou d’un anniversaire.
L’année même de cette naissance est discutée. Les évangiles de Matthieu et Luc nous disent que Jésus est né sous le règne d’Hérode le Grand, qui, paradoxalement, est mort en 4 avant J.-C. Il n’y a là aucun mystère ! Simplement le fait que lorsque le calendrier chrétien a été établi à partir de la naissance de Jésus, on situait cette naissance par rapport à la fondation de Rome. Le moine qui travailla sur ce calendrier, Denys le Petit (5ème siècle), s’est trompé de 5 ou 6 ans pour fixer l’an 1.

Solstice et Noël : Jésus, soleil levant

Historiquement les chrétiens n’ont fixé la naissance de Jésus à Noël (le jour « natalis ») le 25 décembre qu’à partir du 4ème siècle, et c’est finalement l’empereur Théodose II qui l’a officialisée. Il s’agissait de remplacer les fêtes païennes du solstice d’hiver. Car c’est à ce moment de l’année que l’on célébrait depuis longtemps dans l’empire romain la renaissance du soleil, « sol invictus », avec les jours qui recommencent à grandir. Noël affirmait que, pour les chrétiens, Jésus était le seul soleil levant, l’astre qui illuminait la nuit.

Noël : un tournant pour l’humanité !

Les chrétiens ne s’inquiètent pas de cette ignorance et de cette datation tardive ; leur foi ne consiste pas seulement à faire mémoire d’un passé révolu, mais à affirmer aussi la présence du Seigneur vivant aujourd’hui, aux côtés des siens et de tous les hommes de bonne volonté. Raconter sa vie et son histoire, c’est montrer que celui qui naquit ignoré de tous sous Hérode le Grand, et qui mourut crucifié ignoblement sous Ponce Pilate est bien le Seigneur ressuscité qui vient à notre rencontre et transforme nos vies. En lui Dieu nous a définitivement rejoints. C’est un tournant et un phare dans l’histoire humaine.

25 décembre : un repère pour contempler l’essentiel

Nous avons besoin de repères et d’anniversaires qui ponctuent le temps de notre vie et accompagnent notre chemin de foi personnel et communautaire. Nous célébrons donc l’anniversaire de la naissance de Jésus le 25 décembre. Pourtant Noël fut d’abord fêté en lien avec l’Épiphanie, le 6 janvier, et aujourd’hui encore, certaines Eglises orthodoxes et catholiques de rite byzantin célèbrent ensemble Noël et Épiphanie. Si, en Occident, les deux fêtes sont restées distinctes, le lien entre les deux grandes célébrations est évident. A partir du récit de la visite des mages dans l’évangile de Matthieu, les chrétiens célèbrent la manifestation, à tous les peuples de la terre, de Dieu venu dans notre chair. « Et le Verbe s’est fait chair », affirme le prologue de l’évangile de Jean (Jean 1,14). Noël met en lumière l’action la plus inattendue de notre Dieu : il vient, en Jésus, son Fils, partager notre humanité. Là s’opère la jonction inouïe du divin et de l’humain, de l’éternité et du temps. Noël, est la fête du mystère de l’incarnation : Dieu qui se fait homme, qui vient à nous, par amour.

Roselyne Dupont-Roc, bibliste, Cetad, enseignante à l’Institut Catholique de Paris (1985-2011), Centre Intelligence de la Foi (CIF) – source: église.catholique.fr

Noël dans notre paroisse 

Dimanche 24 décembre 2017 à 19h00 et lundi 25 décembre 2017 à 8h00

La fête de l’Immaculée Conception

Le 8 décembre marque la fête de l’Immaculée Conception. La célébration de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie – située dans les premiers jours de la nouvelle année liturgique et du temps de l’Avent – nous rappelle la destinée unique de cette femme juive, choisie par Dieu.
Pour la foi chrétienne, Marie est indissociable de l’enfant qu’elle a porté, Jésus, en qui s’est totalement manifesté le Dieu vivant. Elle est appelée, depuis le concile d’Éphèse (431), « Mère de Dieu ». Selon la tradition catholique, depuis le dogme promulgué par le pape Pie IX, le 8 décembre 1854, elle est déclarée préservée du péché originel dès sa naissance.

Pourquoi un dogme ?
Un dogme est une vérité de foi solennellement proclamée par le Pape pour être accueillie par l’Église. Ainsi, le 8 décembre 1854, dans la Bulle « Ineffabilis Deus », le pape Pie IX déclarait : « Nous déclarons, prononçons et définissons que la doctrine qui tient que la bienheureuse Vierge Marie a été, au premier instant de sa conception, par une grâce et une faveur singulière du Dieu tout puissant, en vue des mérites de Jésus Christ, Sauveur du genre humain, préservée intacte de toute souillure du péché originel, est une doctrine révélée de Dieu, et qu’ainsi elle doit être crue fermement et constamment par tous les fidèles ».
En d’autres termes, pour accueillir le Fils de Dieu, Marie ne pouvait avoir en son coeur aucune trace d’hésitation ou de refus. Dieu avait besoin que le don de son amour rencontre une foi parfaitement pure, une âme sans péché. Seule la grâce (le don gratuit de Dieu) pouvait ainsi la préparer, et elle en est comblée (Évangile selon saint Luc, chapitre 1). Comme un fruit anticipé du pardon offert par Jésus sur la croix, Marie (qui a été conçue normalement, par l’union de son père et de sa mère) est immaculée, pure de tout péché, et préservée de cette séparation d’avec Dieu qui marque l’homme dès le début de son existence, le péché originel.
« Pour la plupart des gens, « l’immaculée conception » voudrait dire que Marie est devenue mère, a conçu Jésus, par l’action de l’Esprit Saint, sans relation conjugale. Comme si la relation conjugale était, par elle-même, un péché. Ce n’est pas du tout ce que dit la foi chrétienne. Si le mariage était un péché, il ne pourrait être un sacrement […] rappelle Mgr Jacques Perrier, évêque de Tarbes et Lourdes.
« Que voulait dire Pie IX ? Que fête l’Église catholique le 8 décembre ? Ceci : Marie, dès l’origine, a été totalement étrangère au péché. C’est pourquoi, dans toutes les apparitions, elle se montre toujours merveilleusement belle, rayonnante de lumière et de bonté ».

source: église.catholique.fr

Nous vous invitons à participer à la Messe solennelle de l’Immaculé Conception, vendredi le 8 décembre à 18h30 à l’église. 

Quelle est la signification de l’Avent?

Le temps de l’Avent (du latin adventus, « venue, avènement »). s’ouvre le 4e dimanche précédant Noël. L’Avent est la période durant laquelle les fidèles se préparent intérieurement à célébrer Noël, événement inouï, et décisif pour l’humanité, puisque Dieu s’est fait homme parmi les hommes : de sa naissance à sa mort sur la Croix, il a partagé en tout la condition humaine, à l’exception du péché.
Chacun est appelé à la vigilance et au changement de vie. La parole des Prophètes, qui retentit en chaque liturgie dominicale de l’Avent, redit la nécessité de la conversion et de la préparation du cœur, comme le rappellent également les autres lectures de la messe.
Le début de l’Avent marque aussi l’entrée dans une nouvelle année liturgique : celle-ci commence chaque année avec ce temps de préparation à Noël, pour s’achever une année plus tard à la même période.
L’Avent, comme l’ensemble du calendrier liturgique catholique, aide les fidèles à revivre les grands événements de la vie et de l’enseignement du Christ, en particulier de sa naissance (Noël) à sa Résurrection (Pâques). L’Église relit et revit donc « tous ces grands événements de l’histoire du salut dans  » l’aujourd’hui «  de sa liturgie » .

Source: église.catholique.fr

Fête du Christ, Roi de l’Univers

Fête instituée par le Pape Pie XI le 11 décembre 1925 (encyclique Quas primas), la fête du Christ Roi de l’Univers termine l’année liturgique. En célébrant cette fête l’Eglise honore la royauté spirituelle de Jésus-Christ (Jean 18, 36 : « Jésus déclara : « Ma royauté n’est pas de ce monde ; si ma royauté était de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. En fait, ma royauté n’est pas d’ici. ») et proclame que tout est transformé par sa Mort, sa Résurrection et son Ascension dans les cieux. Nous sommes tous destinés à le rejoindre dans le Royaume de Dieu (Éphésiens 2; 4-6 : « Mais Dieu est riche en miséricorde ; à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions des morts par suite de nos fautes, il nous a donné la vie avec le Christ : c’est bien par grâce que vous êtes sauvés. Avec lui, il nous a ressuscités et il nous a fait siéger aux cieux, dans le Christ Jésus ».) Tout est récapitulé et prend fin.

 

Pape Pie XI, Encyclique Quas primas
(…) « Il est inutile, Vénérables Frères, de vous expliquer longuement pourquoi Nous avons institué une fête du Christ-Roi distincte des autres solennités qui font ressortir et glorifient, dans une certaine mesure, sa dignité royale. Il suffit pourtant d’observer que, si toutes les fêtes de Notre-Seigneur ont le Christ comme objet matériel, suivant l’expression consacrée par les théologiens, cependant leur objet formel n’est d’aucune façon, soit en fait, soit dans les termes, la royauté du Christ.
En fixant la fête un dimanche, Nous avons voulu que le clergé ne fût pas seul à rendre ses hommages au divin Roi par la célébration du Saint Sacrifice et la récitation de l’Office, mais que le peuple, dégagé de ses occupations habituelles et animé d’une joie sainte, pût donner un témoignage éclatant de son obéissance au Christ comme à son Maître et à son Souverain. Enfin, plus que tout autre, le dernier dimanche d’octobre Nous a paru désigné pour cette solennité: il clôt à peu près le cycle de l’année liturgique; de la sorte, les mystères de la vie de Jésus-Christ commémorés au cours de l’année trouveront dans la solennité du Christ-Roi comme leur achèvement et leur couronnement et, avant de célébrer la gloire de tous les Saints, la Liturgie proclamera et exaltera la gloire de Celui qui triomphe, en tous les Saints et tous les élus.
Il est de votre devoir, Vénérables Frères, comme de votre ressort, de faire précéder la fête annuelle par une série d’instructions données, en des jours déterminés, dans chaque paroisse. Le peuple sera instruit et renseigné exactement sur la nature, la signification et l’importance de cette fête; les fidèles régleront dès lors et organiseront leur vie de manière à la rendre digne de sujets loyalement et amoureusement soumis à la souveraineté du divin Roi. »

19 novembre 2017 – Journée mondiale des pauvres

 

MESSAGE DU SAINT-PÈRE POUR LA JOURNÉE MONDIALE DES PAUVRES

N’aimons pas en paroles, mais par des actes

 

1. « Petits enfants, n’aimons pas en paroles ni par des discours, par des actes et en vérité » (1 Jn 3, 18). Ces paroles de l’apôtre Jean expriment un impératif dont aucun chrétien ne peut faire abstraction. La gravité avec laquelle le ‘‘disciple bien-aimé’’ transmet, jusqu’à nos jours, le commandement de Jésus s’accentue encore davantage par l’opposition qu’elle révèle entre les paroles vides qui sont souvent sur nos lèvres et les actes concrets auxquels nous sommes au contraire appelés à nous mesurer. L’amour n’admet pas d’alibi : celui qui entend aimer comme Jésus a aimé doit faire sien son exemple ; surtout quand on est appelé à aimer les pauvres. La façon d’aimer du Fils de Dieu, par ailleurs, est bien connue, et Jean le rappelle clairement. Elle se fonde sur deux pierres angulaires : Dieu a aimé le premier (cf. 1 Jn 4, 10.19) ; et il a aimé en se donnant tout entier, y compris sa propre vie (cf. 1 Jn 3, 16).

Un tel amour ne peut rester sans réponse. Même donné de manière unilatérale, c’est-à-dire sans rien demander en échange, il enflamme cependant tellement le cœur que n’importe qui se sent porté à y répondre malgré ses propres limites et péchés. Et cela est possible si la grâce de Dieu, sa charité miséricordieuse sont accueillies, autant que possible, dans notre cœur, de façon à stimuler notre volonté ainsi que nos affections à l’amour envers Dieu lui-même et envers le prochain. De cette façon, la miséricorde qui jaillit, pour ainsi dire, du cœur de la Trinité peut arriver à mettre en mouvement notre vie et créer de la compassion et des œuvres de miséricorde en faveur des frères et des sœurs qui sont dans le besoin.

2. « Un pauvre crie ; le Seigneur l’entend » (Ps 33, 7). Depuis toujours, l’Église a compris l’importance de ce cri. Nous avons un grand témoignage dès les premières pages des Actes des Apôtres, où Pierre demande de choisir sept hommes « remplis d’Esprit Saint et de sagesse » (6, 3), afin qu’ils assument le service de l’assistance aux pauvres. C’est certainement l’un des premiers signes par lesquels la communauté chrétienne s’est présentée sur la scène du monde : le service des plus pauvres. Tout cela lui était possible parce qu’elle avait compris que la vie des disciples de Jésus devait s’exprimer dans une fraternité et une solidarité telles qu’elles doivent correspondre à l’enseignement principal du Maître qui avait proclamé heureux et héritiers du Royaume des cieux les pauvres (cf. Mt 5, 3).

« Ils vendaient leurs biens et leurs possessions, et ils en partageaient le produit entre tous en fonction des besoins de chacun » (Ac 2, 45). Cette expression montre clairement la vive préoccupation des premiers chrétiens. L’évangéliste Luc, l’auteur sacré qui, plus que tout autre, a réservé une large place à la miséricorde, ne fait pas de rhétorique lorsqu’il décrit la pratique de partage de la première communauté. Au contraire, en la recommandant, il entend s’adresser aux croyants de toute génération, et donc à nous aussi, pour nous soutenir dans le témoignage et susciter notre action en faveur de ceux qui sont le plus dans le besoin. Le même enseignement est donné avec autant de conviction par l’apôtre Jacques, qui, dans sa Lettre, utilise des expressions fortes et incisives : « Écoutez, donc, mes frères bien-aimés ! Dieu, lui, n’a-t-il pas choisi ceux qui sont pauvres aux yeux du monde pour en faire des riches dans la foi, et des héritiers du Royaume promis par lui à ceux qui l’auront aimé ? Mais vous, vous avez privé le pauvre de sa dignité. Or n’est-ce pas les riches qui vous oppriment, et vous traînent devant les tribunaux ? […] Mes frères, si quelqu’un prétend avoir la foi, sans la mettre en œuvre, à quoi cela sert-il ? Sa foi peut-elle le sauver ? Supposons qu’un frère ou une sœur n’ait pas de quoi s’habiller, ni de quoi manger tous les jours ; si l’un de vous leur dit : ‘‘Allez en paix ! Mettez-vous au chaud, et mangez à votre faim !’’ sans leur donner le nécessaire pour vivre, à quoi cela sert-il ? Ainsi donc, la foi, si elle n’est pas mise en œuvre, est bel et bien morte » (2, 5-6.14-17).

3. Il y a eu, cependant, des moments où les chrétiens n’ont pas écouté jusqu’au bout cet appel, en se laissant contaminer par la mentalité mondaine. Mais l’Esprit Saint n’a pas manqué de leur rappeler de maintenir le regard fixé sur l’essentiel. Il a fait surgir, en effet, des hommes et des femmes qui, de diverses manières, ont offert leur vie au service des pauvres. Que de pages d’histoire, en ces deux mille ans, ont été écrites par des chrétiens qui en toute simplicité et humilité, et par la généreuse imagination de la charité, ont servi leurs frères plus pauvres !

Parmi ceux-ci, se détache l’exemple de François d’Assise, qui a été suivi par de nombreux hommes et femmes saints au cours des siècles. Il ne s’est pas contenté d’embrasser et de faire l’aumône aux lépreux, mais il a décidé d’aller à Gubbio pour rester avec eux. Lui-même a vu dans cette rencontre le tournant de sa conversion : « Comme j’étais dans les péchés, il me semblait extrêmement amer de voir des lépreux. Et le Seigneur lui-même me conduisit parmi eux et je fis miséricorde avec eux. Et en m’en allant de chez eux, ce qui me semblait amer fut changé pour moi en douceur de l’esprit et du corps » (Test. 1-3 : SF 308). Ce témoignage manifeste la force transformante de la charité et le style de vie des chrétiens.

Ne pensons pas aux pauvres uniquement comme destinataires d’une bonne action de volontariat à faire une fois la semaine, ou encore moins de gestes improvisés de bonne volonté pour apaiser notre conscience. Ces expériences, même valables et utiles pour sensibiliser aux besoins de nombreux frères et aux injustices qui en sont souvent la cause, devraient introduire à une rencontre authentique avec les pauvres et donner lieu à un partage qui devient style de vie. En effet, la prière, le chemin du disciple et la conversion trouvent, dans la charité qui se fait partage, le test de leur authenticité évangélique. Et de cette façon de vivre dérivent joie et sérénité d’esprit, car on touche de la main la chair du Christ. Si nous voulons rencontrer réellement le Christ, il est nécessaire que nous touchions son corps dans le corps des pauvres couvert de plaies, comme réponse à la communion sacramentelle reçue dans l’Eucharistie. Le Corps du Christ, rompu dans la liturgie sacrée, se laisse retrouver, par la charité partagée, dans les visages et dans les personnes des frères et des sœurs les plus faibles. Toujours actuelles, résonnent les paroles du saint évêques Chrysostome : « Si vous voulez honorer le corps du Christ, ne le méprisez pas lorsqu’il est nu ; n’honorez pas le Christ eucharistique avec des ornements de soie, tandis qu’à l’extérieur du temple vous négligez cet autre Christ qui souffre du froid et de la nudité » (Hom. In Matthaeum, 50, 3 : PG, 58).

Nous sommes appelés, par conséquent, à tendre la main aux pauvres, à les rencontrer, à les regarder dans les yeux, à les embrasser, pour leur faire sentir la chaleur de l’amour qui rompt le cercle de la solitude. Leur main tendue vers nous est aussi une invitation à sortir de nos certitudes et de notre confort, et à reconnaître la valeur que constitue en soi la pauvreté.

4. N’oublions pas que pour les disciples du Christ, la pauvreté est avant tout une vocation à suivre Jésus pauvre. C’est un chemin derrière lui et avec lui, un chemin qui conduit à la béatitude du Royaume des cieux (cf. Mt 5, 3 ; Lc 6, 20). Pauvreté signifie un cœur humble qui sait accueillir sa propre condition de créature limitée et pécheresse pour surmonter la tentation de toute-puissance, qui fait croire qu’on est immortel. La pauvreté est une attitude du cœur qui empêche de penser à l’argent, à la carrière, au luxe comme objectif de vie et condition pour le bonheur. C’est la pauvreté, plutôt, qui crée les conditions pour assumer librement les responsabilités personnelles et sociales, malgré les limites de chacun, comptant sur la proximité de Dieu et soutenu par sa grâce. La pauvreté, ainsi entendue, est la mesure qui permet de juger de l’utilisation correcte des biens matériels, et également de vivre de manière non égoïste et possessive les liens et affections (cf. Catéchisme de l’Église catholique, nn. 25-45).

Faisons nôtre, par conséquent, l’exemple de saint François, témoin de l’authentique pauvreté. Précisément parce qu’il avait les yeux fixés sur le Christ, il a su le reconnaître et le servir dans les pauvres. Si, par conséquent, nous voulons offrir une contribution efficace pour le changement de l’histoire, en promouvant un vrai développement, il est nécessaire d’écouter le cri des pauvres et de nous engager à les faire sortir de leur condition de marginalisation. En même temps, je rappelle aux pauvres qui vivent dans nos villes et dans nos communautés de ne pas perdre le sens de la pauvreté évangélique qu’ils portent imprimé dans leur vie.

5. Nous savons la grande difficulté qui émerge dans le monde contemporain de pouvoir identifier clairement la pauvreté. Cependant, elle nous interpelle chaque jour par ses mille visages marqués par la douleur, par la marginalisation, par l’abus, par la violence, par les tortures et par l’emprisonnement, par la guerre, par la privation de la liberté et de la dignité, par l’ignorance et par l’analphabétisme, par l’urgence sanitaire et par le manque de travail, par les traites et par les esclavages, par l’exil et par la misère, par la migration forcée. La pauvreté a le visage de femmes, d’hommes et d’enfants exploités pour de vils intérêts, piétinés par des logiques perverses du pouvoir et de l’argent. Quelle liste impitoyable et jamais complète se trouve-t-on obligé d’établir face à la pauvreté fruit de l’injustice sociale, de la misère morale, de l’avidité d’une minorité et de l’indifférence généralisée !

De nos jours, malheureusement, tandis qu’émerge toujours davantage la richesse insolente qui s’accumule dans les mains de quelques privilégiés et souvent est accompagnée de l’inégalité et de l’exploitation offensant la dignité humaine, l’expansion de la pauvreté à de grands secteurs de la société dans le monde entier fait scandale. Face à cette situation, on ne peut demeurer inerte et encore moins résigné. À la pauvreté qui inhibe l’esprit d’initiative de nombreux jeunes, en les empêchant de trouver un travail ; à la pauvreté qui anesthésie le sens de responsabilité conduisant à préférer la procuration et la recherche de favoritismes ; à la pauvreté qui empoisonne les puits de la participation et restreint les espaces du professionnalisme en humiliant ainsi le mérite de celui qui travaille et produit ; à tout cela, il faut répondre par une nouvelle vision de la vie et de la société.

Tous ces pauvres – comme aimait le dire le Pape Paul VI – appartiennent à l’Église par « droit évangélique » (Discours d’ouverture de la 2ème session du Concile Œcuménique Vatican II, 29 septembre 1963) et exigent l’option fondamentale pour eux. Bénies, par conséquent, les mains qui s’ouvrent pour accueillir les pauvres et pour les secourir : ce sont des mains qui apportent l’espérance. Bénies, les mains qui surmontent toutes les barrières de culture, de religion et de nationalité en versant l’huile de consolation sur les plaies de l’humanité. Bénies, les mains qui s’ouvrent sans rien demander en échange, sans ‘‘si’’, sans ‘‘mais’’ et sans ‘‘peut-être’’: ce sont des mains qui font descendre sur les frères la bénédiction de Dieu.

6. Au terme du Jubilé de la Miséricorde, j’ai voulu offrir à l’Église la Journée Mondiale des Pauvres, afin que dans le monde entier les communautés chrétiennes deviennent toujours davantage et mieux signe concret de la charité du Christ pour les derniers et pour ceux qui sont le plus dans le besoin. Aux autres Journées mondiales instituées par mes Prédécesseurs, qui sont désormais une tradition dans la vie de nos communautés, je voudrais que s’ajoute celle-ci, qui apporte à leur ensemble un complément typiquement évangélique, c’est-à-dire la prédilection de Jésus pour les pauvres.

J’invite l’Église tout entière ainsi que les hommes et les femmes de bonne volonté à avoir le regard fixé, en cette journée, sur tous ceux qui tendent les mains en criant au secours et en sollicitant notre solidarité. Ce sont nos frères et sœurs, créés et aimés par l’unique Père céleste. Cette Journée entend stimuler, en premier lieu, les croyants afin qu’ils réagissent à la culture du rebut et du gaspillage, en faisant leur la culture de la rencontre. En même temps, l’invitation est adressée à tous, indépendamment de l’appartenance religieuse, afin qu’ils s’ouvrent au partage avec les pauvres, sous toutes les formes de solidarité, en signe concret de fraternité. Dieu a créé le ciel et la terre pour tous ; ce sont les hommes, malheureusement, qui ont créé les frontières, les murs et les clôtures, en trahissant le don originel destiné à l’humanité sans aucune exclusion.

7. Je souhaite que les communautés chrétiennes, au cours de la semaine qui précède la Journée Mondiale des Pauvres, qui cette année sera le 19 novembre, 33ème dimanche du Temps Ordinaire, œuvrent pour créer de nombreux moments de rencontre et d’amitié, de solidarité et d’aide concrète. Ils pourront, ensuite, inviter les pauvres et les volontaires à participer ensemble à l’Eucharistie de ce dimanche, en sorte que la célébration de la Solennité de Notre Seigneur Jésus Christ Roi de l’univers se révèle encore plus authentique, le dimanche suivant. La royauté du Christ, en effet, émerge dans toute sa signification précisément sur le Golgotha, lorsque l’Innocent cloué sur la croix, pauvre, nu et privé de tout, incarne et révèle la plénitude de l’amour de Dieu. Son abandon complet au Père, tandis qu’il exprime sa pauvreté totale, rend évident la puissance de cet Amour, qui le ressuscite à une vie nouvelle le jour de Pâques.

En ce dimanche, si dans notre quartier vivent des pauvres qui cherchent protection et aide, approchons-nous d’eux : ce sera un moment propice pour rencontrer le Dieu que nous cherchons. Selon l’enseignement des Écritures (cf. Gn 18, 3-5 ; He 13, 2), accueillons-les comme des hôtes privilégiés à notre table ; ils pourront être des maîtres qui nous aident à vivre la foi de manière plus cohérente. Par leur confiance et leur disponibilité à accepter de l’aide, ils nous montrent de manière sobre, et souvent joyeuse, combien il est important de vivre de l’essentiel et de nous abandonner à la providence du Père.

8. À la base des nombreuses initiatives qui peuvent se réaliser lors de cette Journée, qu’il y ait toujours la prière. N’oublions pas que le Notre Père est la prière des pauvres. La demande du pain, en effet, exprime la confiance en Dieu pour les besoins primaires de notre vie. Ce que Jésus nous a enseigné par cette prière exprime et recueille le cri de celui qui souffre de la précarité de l’existence et du manque du nécessaire. Aux disciples qui demandaient à Jésus de leur apprendre à prier, il a répondu par les paroles des pauvres qui s’adressent au Père unique dans lequel tous se reconnaissent comme frères. Le Notre Père est une prière qui s’exprime au pluriel : le pain demandé est ‘‘notre’’, et cela comporte partage, participation et responsabilité commune. Dans cette prière, nous reconnaissons tous l’exigence de surmonter toute forme d’égoïsme pour accéder à la joie de l’accueil réciproque.

9. Je demande aux confrères évêques, aux prêtres, aux diacres – qui par vocation ont la mission du soutien aux pauvres -, aux personnes consacrées, aux associations, aux mouvements et au vaste monde du volontariat d’œuvrer afin que par cette Journée Mondiale des Pauvres s’instaure une tradition qui soit une contribution concrète à l’évangélisation dans le monde contemporain.

Que cette nouvelle Journée Mondiale, par conséquent, devienne un appel fort à notre conscience de croyants pour que nous soyons plus convaincus que partager avec les pauvres nous permet de comprendre l’Évangile dans sa vérité la plus profonde. Les pauvres ne sont un problème : ils sont une ressource où il faut puiser pour accueillir et vivre l’essence de l’Évangile.

Du Vatican, le 13 juin 2017

Mémoire de saint Antoine de Padoue

Franciscus

Source: Vatican

RENTREE DES PETITS SAINT MICHEL

 

Nous avons débuté cette année par la messe de dimanche 1er octobre, à l’issue de laquelle, les PETITS ST MICHEL ont reçu leur carte d’invitation pour la célébration de rentrée du 1er octobre et un coloriage en lien avec l’évangile du dimanche.
Le samedi 7 novembre, le groupe Eveil à la foi « Les Petits Saint Michel » âgés de 3 à 6 ans ont fait leur rentrée au presbytère de 9 h à 11 h.
Dans un premier temps, les enfants ont découvert ou redécouvert le presbytère à savoir la maison des prêtres ainsi que leur prénom, la chapelle et au niveau du jardin la maison des religieuses. Ensuite, en procession, ils se sont rendus dans la grande de salle, notre salle de rencontre.
La porte est fermée, les enfants ont frappé et un papa a ouvert la porte et à appeler chaque enfant par son prénom, certains répondaient d’autres non. Le papa les a tous invités à entrer ainsi que les parents.
Gisèle, Christina et Jacqueline ont poursuivi la rencontre par un échange avec les enfants alors que les parents sont installés dans l’assemblée. Les enfants sont installés sur des draps par terre. Nous avons annoncé le thème de l’année « Ensemble, osons la mission en famille ».


La lecture du livre 1 Samuel 3 :1-11 sur l’appel de Samuel est renforcée par une vidéo du texte de Samuel. Après un échange avec les enfants sur la lecture, ils ont posé un acte de foi pour accepter de vivre la mission.
Pour vivre la mission, ils ont reçu un ruban qui représente la mission et ont pioché une mission qu’ils devront vivre jusqu’à la nouvelle rencontre. Ils ont également reçu une image de Sainte Philomène et leur livret de messe. A leur tour, ils ont remis à leur parent un ruban pour représenter la mission à vivre en famille.
Aux parents étaient posés la même question « acceptes-tu la mission ?, les parents recevaient une bougie et un pain de vie et attachaient leur ruban à celui de l’enfant.
Tous ces moments sont entrecoupés de chants.
A la fin de la rencontre, nous avons la prière spontanée, la prière du notre père, le je vous salue, la prière à st Michel notre saint patron et le gloria.
Une feuille de rencontre est remise. Elle reprend l’évangile du jour, les chants, les activités pour la prochaine, un coloriage et la rubrique information.
Les parents ont reçu un livret ayant un texte du Pape sur la famille avec les questions suivantes : Qu’est-ce que j’attends de cette année d’éveil à la foi pour mon enfant ? Qu’est-ce que j’attends de cette année d’éveil à la foi pour moi ou pour ma famille ? Une joie vécue avec mon enfant pour laquelle je veux remercier Dieu ? Une difficulté avec mon enfant pour laquelle je veux demander de l’aide à Dieu ?
Nous avons terminé la rencontre autour d’un partage tandis que les parents ont eu une réunion pour présenter l’année et informer sur l’organisation des messes et des rencontres ainsi que l’objet de la liste de diffusion « WhatsApp » (information sur les dates de retraites, les temps de prière ou de louange, de confessions ….sur la paroisse ou dans le diocèse . Avec les parents, nous vivons les neuvaines mensuelles et les temps liturgiques.
Nous lançons un appel pour de nouveaux animateurs ou animateurs.
Notre prochaine rencontre est prévue le 18 novembre de 9 h à 10h30 au presbytère.

Jacqueline

Le nouveau « Notre Père » sera récité dès le 3 décembre 2017

Dès le premier dimanche de l’Avent, les fidèles catholiques ne diront plus, lorsqu’ils réciteront la prière du Notre Père, « Ne nous soumets pas à la tentation » mais « Ne nous laisse pas entrer en tentation ». Les évêques français ont décidé, durant leur Assemblée plénière à Lourdes (du 28 au 31 mars 2017), « l’entrée en vigueur de la nouvelle traduction du Notre Père dans toute forme de liturgie publique, le premier dimanche de l’Avent 2017 ». C’est ce qu’a indiqué la Conférence des évêques de France (CEF).

La nouvelle traduction francophone du Notre Père:

Notre Père qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation, 
mais délivre-nous du Mal.

La nouvelle traduction francophone du Notre Père, – « ne nous laisse pas entrer en tentation », au lieu de « ne nous soumets pas à la tentation » –, était en fait actée depuis novembre 2013. Elle avait été décidée dans le cadre d’un chantier plus global, entamé il y a 17 ans par les conférences épiscopales francophones, qui ont travaillé sur une nouvelle traduction intégrale de la bible, pour son usage liturgique. Il ne restait donc plus qu’à acter la récitation orale du nouveau Notre Père, ce qui est maintenant chose faite. La version prononcée actuellement, qui évoluera donc le 3 décembre 2017, datait, elle, de 1966 et avait été adoptée de manière œcuménique par les Églises luthériennes et réformées de France ainsi que par l’Église orthodoxe.
Source : pelerin.com

Que commémore-t-on le jour de prière des défunts ?

Le  2 novembre, après avoir célébré tous les saints, les catholiques prient pour leurs défunts. Dans la lumière de la Toussaint, cette journée est pour les chrétiens l’occasion d’affirmer et de vivre l’espérance en la vie éternelle donnée par la résurrection du Christ. C’est bien pour signifier cela, qu’à l’occasion de ces célébrations, un grand nombre de personnes se rendent dans les cimetières pour honorer leurs proches disparus et fleurir leur tombe.

L’Évangile de la messe du jour de prière pour les défunts rappelle ces propos du Christ :
« Tous ceux que le Père me donne viendront à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors. Car je ne suis pas descendu du ciel pour faire ma volonté, mais pour faire la volonté de celui qui m’a envoyé. Or, la volonté du Père qui m’a envoyé, c’est que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite tous au dernier jour. Car la volonté de mon Père, c’est que tout homme qui voit le Fils et croit en lui obtienne la vie éternelle ; et moi, je les ressusciterai au dernier jour. » (Jean 6, 37-40)

Source: église.catholique.fr

Dans notre paroisse la messe pour tous les défunts sera célébrée le 2 Novembre à 8h00. Elle sera suivie par la bénédiction des tombeaux au cimetière. 

Qu’est-ce-que la Toussaint ?

Comme son nom l’indique, la Toussaint est la fête de tous les saints. Chaque 1er novembre, l’Église honore ainsi la foule innombrable de ceux et celles qui ont été de vivants et lumineux témoins du Christ.
Si un certain nombre d’entre eux ont été officiellement reconnus, à l’issue d’une procédure dite de « canonisation », et nous sont donnés en modèles, l’Eglise sait bien que beaucoup d’autres ont également vécu dans la fidélité à l’Evangile et au service de tous. C’est bien pourquoi, en ce jour de la Toussaint, les chrétiens célèbrent tous les saints, connus ou inconnus.
Cette fête est donc aussi l’occasion de rappeler que tous les hommes sont appelés à la sainteté, par des chemins différents, parfois surprenants ou inattendus, mais tous accessibles.
La sainteté n’est pas une voie réservée à une élite : elle concerne tous ceux et celles qui choisissent de mettre leurs pas dans ceux du Christ. Le pape Jean-Paul II nous l’a fait comprendre en béatifiant et canonisant un grand nombre de personnes, parmi lesquelles des figures aussi différentes que le Père Maximilien Kolbe, Edith Stein, Padre Pio ou Mère Térésa…
La vie de ces saints constitue une véritable catéchèse, vivante et proche de nous. Elle nous montre l’actualité de la Bonne nouvelle et la présence agissante de l’Esprit Saint parmi les hommes. Témoins de l’amour de Dieu, ces hommes et ces femmes nous sont proches aussi par leur cheminement – ils ne sont pas devenus saints du jour au lendemain -, par leurs doutes, leurs questionnements… en un mot : leur humanité.
La Toussaint a été longtemps célébrée à proximité des fêtes de Pâques et de la Pentecôte. Ce lien avec ces deux grandes fêtes donne le sens originel de la fête de la Toussaint : goûter déjà à la joie de ceux qui ont mis le Christ au centre de leur vie et vivre dans l’espérance de la Résurrection.

Source: eglise.catholique.fr 

Messes de la Toussaint dans notre paroisse: Mercredi le 1 novembre à 7h00 et 9h30