Chemin de Croix – une grande expression de Foi

Vendredi saint au petit matin, dès 5 heures 30 tout était fin prêt pour le chemin de croix. La population comme un seul homme c’est mise en marche pour faire le tour de la ville en empruntant le parcours suivant : Départ place de l’église, direction de la Jetée, puis la traversée du Môle et Trianon, le Rond-point de la Martienne, passage obligé près du cimetière et retour à l’église pour une durée 2 heures 15

 Père Laurent le Vicaire de la paroisse a partagé avec nous.

« Ce matin les chrétiens ont démontré une grande expression de foi, et en voyant ce peuple avec tant de ferveur  parcourir le chemin de croix cela mérite d’être encouragé, car le peuple marche à la suite de Dieu, vers la croix, vers le Golgotha. Mon sentiment personnel me pousse à prier davantage pour eux et pour la multitude, pour que la foi ne cesse jamais de grandir. Il n’est plus question de laisser sa Foi en arrière mais qu’elle soit élevée en avent vers la résurrection du Christ Jésus. Nous sommes arrivées à un moment très important, un moment puissant, un moment très fort, il s’agit pour nous de manifester notre amour pour notre Dieu car Il nous a aimé le premier. Je me réjouis d’avoir fais ce chemin de croix et je rends grâce à Dieu pour ses biens faits. »

L’Eveil à la Foi n’a pas failli à la tradition. Oui nos petits étaient bien présent avec tout autour des animateurs et des parents remplis de zèle, le Zèle de la Foi comme dirait l’Apôtre Paul

Photos du Chemin de Croix

Vendredi Saint

Le Vendredi saint est le jour où les chrétiens commémorent la passion et la mort du Christ. On se souvient avec émotion de l’arrestation de Jésus, de son procès, de sa souffrance et de sa mort sur la croix. Ce jour essentiel dans la liturgie chrétienne fait partie du triduum pascal qui commence le soir du Jeudi saint (commémoration du dernier repas du Christ avec ses apôtres) et s’achève le soir du dimanche de Pâques. En outre, ce jour-là, le mystère de l’Eucharistie n’est pas célébré au cours de l’office.

Jésus est mort sur la croix pour nos péchés (Jean 4,10). Sa mort a, en effet, permis la réconciliation entre l’homme et Dieu (Romains 5,10). Cette réconciliation s’est manifestée par la miséricorde et la grâce de Dieu : le sacrifice du Christ nous sauve du péché et nous offre la vie éternelle. Ainsi, le Vendredi saint est un jour de tristesse, mais aussiun moment d’espérance et de recueillement pour les croyants.

Les catholiques célèbrent, alors, dans la méditation et l’exaltation, le Vendredi saint durant toute la journée. Dès l’aube, dans toutes les paroisses de la Martinique, les fidèles effectuent le chemin de croix, par piété, en témoignage du parcours de Jésus portant sa lourde croix jusqu’au mont du Golgotha. A midi, par pénitence, en mémoire de la mort et de l’attente de la résurrection du Christ, le repas est maigre : pas de viande, ni de poisson parfois, seulement des accras de légumes et de l’eau pour tous ceux qui sont en bonne santé. A partir de 15 heures, la célébration de la passion du Christ commence. Toutes les églises de l’île sont bondées ; tout le monde veut vivre la grande fête du Vendredi saint.

A.R.

FETE DE LA MISERICORDE DIVINE

 

Le Dimanche 08 avril 2018, l’Eglise fête solennellement la Miséricorde du Seigneur, huit jours après le Dimanche de Pâques le 01 avril 2018.
Cette fête solennelle se prépare par une neuvaine à la Miséricorde Divine que tous les membres de l’Eglise universelle prient du Vendredi Saint (30 Mars) au Samedi 07 Avril, veille de la fête. Dans notre paroisse, cette neuvaine sera méditée pour le 1er jour avant la célébration de la Passion de Jésus, ce Vendredi 30 Mars à 14h15 à l’église, les jours suivants, avant chaque messe dominicale de Pâques et après chaque messe de semaine jusqu’au Samedi 07 Avril, où la prière sera méditée avant les répétitions de chants.
Ce jour de fête à la Miséricorde a pour origine la demande faite par Jésus lui-même à une sainte religieuse Polonaise connue sous le nom de Sœur Faustine dont le nom complet est Sainte Marie Faustine Kowalska (1905-1938). Jésus ordonna à Sainte Faustine d’écrire dans un journal tous les conseils qu’Il lui a donnés pour expérimenter la pratique concrète de l’amour de Dieu et l’amour envers son prochain, selon son commandement. Ce journal est appelé « Petit Journal » de Sainte Faustine et est accessible à tous. Il est un trésor dans lequel chacun peut puiser l’exercice de la confiance en Dieu et la pratique de l’amour de Dieu et du prochain, au quotidien.
Jésus lui demandera également de faire peindre Son image que l’on retrouve dans notre église du François ainsi qu’à la chapelle du bourg représentant Jésus Ressuscité qui nous bénit et nous montre son cœur d’où sortent du Sang et de l’Eau.
Jésus a demandé d’instituer solennellement, le premier Dimanche après Pâques, comme jour de fête à la Miséricorde Divine. Le Saint Pape Jean Paul II a officialisé cette demande en l’instituant dans toute l’Eglise universelle à partir du 30 avril 2000, jour de la canonisation de Sainte Faustine.
Nous invitons donc toute la communauté de Saint Michel du François à venir nombreux et en famille fêter ce jour de grâces que le Seigneur a voulu pour son Eglise et découvrir tous les bienfaits de sa Miséricorde que chacun peu recevoir en abondance, ce jour particulier. Ce temps de fête débutera à partir de 14h et se déroulera en temps de joie, de chants, de prières, d’adoration, de louanges et d’allégresse au cours desquels nous recevrons les grâces innombrables que notre cœur est prêt à accueillir avec l’unique réservoir de la confiance.
Le groupe de la Miséricorde Divine du François vous attend tous, le cœur rempli d’amour et de joie à vous transmettre. Soyez tous bénis.

Chemin de croix des enfants de la 4ème année de caté

 

Mercredi matin dès 7 heures les responsables de la 4 ème année de catéchisme étaient au taquet. Les enfants étaient attendus à l’entrée du stade pour faire comme chaque année tout le long du canal un chemin de croix préparé spécialement à leur intention. Heureux d’être là, les enfants ont fait d’une pierre deux coups, chapelet à la main, ils ont découvert les 14 stations préparées la veille pour eux dans un vrai recueillement digne, propice pour apprendre à prier en égrenant le chapelet. Une courte explication sur la façon de procéder était indispensable. « Nous T’adorons ô Christ et nous Te bénissons. Parce que Tu a racheté par ta sainte croix ». Nous nous sommes attelés à donner de l’assurance aux enfants en entonnant des refrains à la portée de tous.


Nous tenons à dire un grand merci aux parents qui se sont déplacés pour l’encadrement des enfants, aux animateurs et animatrices qui ont trouvé du temps pour les enfants. Le parcours a été réalisé en 1 heure 30, les parents ont récupéré leur progéniture aux environs de 9 heures 30 comme initialement prévu par l’organisation.

Horaire des célébrations de la Semaine Sainte

 

Jeudi 29 mars à 18h30 – Messe en mémoire de la dernière Cène

Vendredi 30 mars à 5h30 – Chemin de Croix Paroissial – (Dans le rues de notre bourg – départ de l’Église – Rue Florent Holo – Rond Point Le Môle – Zone Artisanale de Trianon – Rond-Point du Stade – Rond-Point de La Marcienne – Centre Bio-Santé – Rue Homère-Clément – Retour à L’Église Saint-Michel)

Vendredi 30 mars à 15h00 – Célébration de la Passion de Jésus Christ et la Vénération de la Croix

Samedi 31 Mars à 19h00 – Veillée de Pâques (renouvellement de l’engagement baptismal) 

Dimanche de Pâques1 avril – Messes à 7h00 et 9h30 (Pas de messe à 18h00)

SORTIE DES ENFANTS DE 1ère ANNÉE DE CATÉ

La désormais traditionnelle sortie du Caté 1ère année, prélude à la fin de l’année catéchétique, s’est déroulée ce Samedi 24 Mars 2018, au merveilleux et dévot Sanctuaire du Morne Rouge.

Dès notre arrivée sur les lieux, notre petite délégation (une centaine d’enfants, une douzaine de parents accompagnateurs, une dizaine d’animateurs et notre dynamique Curé, le Père Jacek) a été accueillie et prise en charge par le Curé du Sanctuaire, le Père Joseph.

Le Père Joseph d’une voix douce et sympathique, après nous avoir invité à placer notre visite sous la protection de l’Esprit Saint et nous avoir remercié d’être venus jusqu’à sa Paroisse, nous a brossé l’historique des lieux … ensuite il nous a accompagné à l’Oratoire, un lieu où il fait bon d’adorer.

Avant d’emprunter le Chemin de Croix, Père Joseph nous a collé un rendez-vous avec la Sœur Christine, cette énergique et dévouée religieuse, animatrice sur Radio Saint-Louis.

Compte tenu de la composition du groupe, des enfants de six/sept ans, nous avons opté pour le « petit » Chemin de Croix, celui attenant au Presbytère.

À chacune des 14 Stations, nous, les animateurs, avons essayé d’échanger et de donner quelques explications qui aux enfants, qui aux parents, sous l’œil bienveillant et observateur de Père Jacek.

Au retour du Chemin de Croix Sœur Christine nous a accueilli dans l’enceinte de la Basilique et a tenu à nous parler de quatre personnages : Monseigneur Le Herpeur (1er évêque de la Martinique, celui-là même qui a dédicacé, établi la Paroisse et notre Diocèse à la Grande Patronne du diocèse de Bayeux, Notre Dame de la Délivrande) – Monseigneur David MACAIRE (actuel archevêque de la Martinique) – la Vierge de la Délivrande – Laure SABÈS (fondatrice de la Congrégation des Dominicaines, dont relève Sœur Christine).

Sœur Christine a évidemment évoqué le 150tenaire de l’instauration des Religieuses Dominicaines Missionnaires de Notre Dame de la Délivrande à la Martinique … et sœur Christine nous a, d’ores et déjà, donné RDV le Dimanche 29 Avril 2018 SDV au François, pour la Journée Portes Ouvertes consacrée à l’œuvre de Laure SABÈS.

Une bonne organisation ne s’improvise pas, surtout lorsqu’il s’agit d’enfants, lourde responsabilité : merci au bureau paroissial du François pour l’excellence de sa collaboration – merci à tous les parents notamment les accompagnateurs – merci à chaque animateur, animatrice – merci à Père Jacek pour son dévouement, sa disponibilité et surtout la confiance témoignée à nous autre animateurs … outre la grâce, c’est vraisemblablement là que nous puisons la force et le courage de continuer.

Un animateur

Fête de Saint Joseph

Lundi dernier, la célébration de la fête de Saint Joseph, a été co-célébrée par les prêtes de la paroisse, père Jacek et père Laurent.
Cette messe était animée par un chœur d’hommes, sous la direction de Hubert Désir.

Cette fête permet de valoriser les hommes. En effet Saint-Joseph, père nourricier de Jésus est considéré comme le modèle d’homme pour notre société.

Saint-Joseph est celui à qui Dieu a confié son projet et il fit ce que Dieu lui avait confié. Il s’est occupé de Jésus.

Jésus n’est pas venu du ciel, il a eu comme père Joseph, de la lignée de David.

Dieu peut entrer dans notre vie, à n’importe quel moment dés qu’on lui ouvre la porte.

Joseph était un grand travailleur. Chaque chrétien doit s’engager quelque soit son niveau. C’est dans le silence que Dieu intervient.

Après la messe les hommes ont eu droit à une bénédiction particulière suivie d’une imposition des mains.

Cliquez ici pour consulter les photos de la messe

Questionnaire de Carême 2018 – 4ème semaine

 

Quatrième semaine : la famille dans le monde

Parole de Dieu : Luc 1, 39-45
39 En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée.
40 Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.
41 Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint,
42 et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni.
43 D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?
44 Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi.
45 Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »

Marc 3, 31-35
31 Alors arrivent sa mère et ses frères. Restant au-dehors, ils le font appeler.
32 Une foule était assise autour de lui ; et on lui dit : « Voici que ta mère et tes frères sont là dehors : ils te cherchent. »
33 Mais il leur répond : « Qui est ma mère ? qui sont mes frères ? »
34 Et parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il dit : « Voici ma mère et mes frères.
35 Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »

Article 10 – La mission familiale :

1- La famille, cellule de base de l’Eglise catholique, est elle-même une petite-Eglise. Elle s’ouvre concrètement aux autres chrétiens dans une dimension communautaire en participant à la vie paroissiale, à une PCE, à un mouvement, une communauté ou une association.
2- La famille catholique prend part à la mission, en s’engageant concrètement dans les actions de l’Eglise et en aidant les membres de la famille qui s’engagent. Elle doit toujours porter le souci de témoigner humblement auprès de son voisinage, ses parents et alliés, et ses amis.
3- Les familles catholiques ont un devoir d’entraide envers les autres familles. En particulier les couples chrétiens doivent, dans la mesure de leurs possibilités, aider à la formation des autres couples, surtout les plus jeunes.
4- Il revient en priorité aux familles d’accueillir et de protéger les personnes en situation de fragilité : les enfants, les personnes seules, âgées, malades ou handicapées et, plus généralement, tous ceux qui traversent des moments difficiles.
5- La famille catholique remplit fidèlement son devoir envers Dieu en faisant l’offrande du denier de l’Eglise.

Toute famille est appelée à être une église domestique : qu’est-ce que ma famille apporte à l’Eglise, et qu’est-ce que l’Eglise apporte à ma famille ?
Comment votre famille prend elle part à la mission ? Comment ma famille vient-elle en aide à d’autres familles ?
Est-il si important pour l’Eglise de s’intéresser à la famille ? Comment percevez-vous le regard de l’Eglise sur votre propre famille ? Comment la famille est-elle la première communauté ecclésiale qui me concerne ?

Questionnaire de Carême 2018 – 3 Semaine

 

Troisième semaine : la vie en Dieu de la famille

Parole de Dieu : Luc 8,40-56
40 Quand Jésus revint en Galilée, il fut accueilli par la foule, car tous l’attendaient.
41 Et voici qu’arriva un homme du nom de Jaïre ; c’était le chef de la synagogue. Tombant aux pieds de Jésus, il le suppliait de venir dans sa maison,
42 parce qu’il avait une fille unique, d’environ douze ans, qui se mourait. Et tandis que Jésus s’y rendait, les foules le pressaient au point de l’étouffer.
43 Or, une femme qui avait des pertes de sang depuis douze ans, et qui avait dépensé tous ses biens chez les médecins sans que personne n’ait pu la guérir,
44 s’approcha de lui par-derrière et toucha la frange de son vêtement. À l’instant même, sa perte de sang s’arrêta.
45 Mais Jésus dit : « Qui m’a touché ? » Comme ils s’en défendaient tous, Pierre lui dit : « Maître, les foules te bousculent et t’écrasent. »
46 Mais Jésus reprit : « Quelqu’un m’a touché, car j’ai reconnu qu’une force était sortie de moi. »
47 La femme, se voyant découverte, vint, toute tremblante, se jeter à ses pieds ; elle raconta devant tout le peuple pourquoi elle l’avait touché, et comment elle avait été guérie à l’instant même.
48 Jésus lui dit : « Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix. »
49 Comme il parlait encore, quelqu’un arrive de la maison de Jaïre, le chef de synagogue, pour dire à celui-ci : « Ta fille est morte. Ne dérange plus le maître. »
50 Jésus, qui avait entendu, lui déclara : « Ne crains pas. Crois seulement, et elle sera sauvée. »
51 En arrivant à la maison, il ne laissa personne entrer avec lui, sauf Pierre, Jean et Jacques, ainsi que le père de l’enfant et sa mère.
52 Tous la pleuraient en se frappant la poitrine. Mais Jésus dit : « Ne pleurez pas ; elle n’est pas morte : elle dort. »
53 Mais on se moquait de lui, sachant qu’elle venait de mourir.
54 Alors il lui saisit la main et dit d’une voix forte : « Mon enfant, éveille-toi ! »
55 L’esprit lui revint et, à l’instant même, elle se leva. Alors Jésus ordonna de lui donner à manger.
56 Ses parents furent frappés de stupeur ; quant à Jésus, il leur commanda de ne dire à personne ce qui était arrivé.

Article 8 – Le Dimanche :

Dans une famille chrétienne, le Dimanche n’est pas d’abord un jour de repos pour faire ses petites affaires, les travaux d’école, des courses, du ménage ou du sport. Il est le 1er jour de la semaine, un jour saint consacré à honorer Dieu :
1. L’ambiance doit-être au mieux. S’il y a eu des disputes, on doit se réconcilier la veille. La mère de famille veillera à ce que, avec la participation de tous, la maison ait ce jour-là un air de fête, soit nettoyée et décorée simplement ; que des habits propres de fête, réservés au Dimanche, soient préparés pour chaque membre de la famille et qu’un repas soit préparé pour faire plaisir à tous.
2. La messe dominicale doit être la première activité de la famille, elle est la source et le sommet de la vie de la famille. Toute la semaine doit être organisée en fonction de ce moment.
3. Le repas familial est aussi essentiel, la famille le prend rassemblée sans télévision ni téléphone portable en invitant parfois un pauvre, une personne seule ou un prêtre.
4. L’après-midi le père de famille proposera des activités de détente pour rassembler l’ensemble de la famille (sieste, promenade, film, visite, rangement, bricolage, sport, gouter…)
5. Il est bon qu’une prière commune conclue cette journée d’action de grâce.

Article 9 – Dieu est présent tous les jours dans une famille chrétienne :

1. Chaque soir la famille se réunit pour un petit temps de prière de quelques minutes qui doit rassembler tous les membres et leur donner la parole devant Dieu. Cette prière comporte 3 parties « Pardon » (où l’on présente les fautes au Seigneur et aux autres membres) , « Merci » (pour les grâces reçues) et « s’il te plait » (pour demander des grâces les uns pour les autres ou pour d’autres). La prière se termine par le « Je vous salue Marie » et le « Notre Père ».
2. Les repas de famille se prennent en commun. Ils commencent et se terminent par la prière.
3. Le père de famille doit conduire régulièrement sa famille à la confession où il se rendra en premier pour donner l’exemple.
4. Les parents sont les premiers catéchistes de leurs enfants. Ils doivent régulièrement partager la Parole de Dieu ou un enseignement avec eux. Notamment, ils se préoccuperont de l’éveil de leur vocation et de discerner ce que Dieu attend d’eux.
5. Le père de Famille veillera à réserver sur le budget de quoi organiser un temps de vacances ou de détente en commun, ainsi que de quoi faire des dons pour l’Eglise et pour les nécessiteux.

Comment sanctifiez-vous le jour du Seigneur ?
Quels sont les points des articles 8 et 9 :
– importants pour moi ?
– difficiles à mettre en pratique ? et pourquoi ?

Effort de la semaine : S’engager à vivre un dimanche selon l’esprit de l’article 8

Trois questions à Père Catayée

En effet nous avons eu la joie et le bonheur de recevoir le Vicaire Épiscopal : père Christian Catayée dans notre paroisse le 1er Mars dernier ce fut un immense plaisir pour le père Jacek et le père Laurent. Il faut signaler que le district Sud avec le modérateur père Benjamin François-Augrin était de la partie, ainsi que le C.P.P (Conseil Pastoral Paroissial) de chaque paroisse du district Sud, les échanges furent fructueux. Cette rencontre a été précédée d’une messe à 18 heures, la lecture du jour était on ne peut plus appropriée : Il s’agit de l’homme riche et du pauvre Lazare recouvert d’ulcère, qui se contentait des miettes.

 

Max et Jean : Bonjour père merci pour votre visite sur la Paroisse du François au nom des internautes, des paroissiens et de nos paroissiennes, nous vous souhaitons la bienvenue. Nouvelle charge, vicaire épiscopal, proche collaborateur de l’Evêque ! Présentez-vous, dites- nous votre parcours, ce pourquoi vous être devenu prêtre ?

Père Catayée : Alors je suis initialement un membre de la communauté d’Emmanuel, que j’ai découvert dans les années 80 quand j’étais étudiant à Bordeaux et c’est au sein de cette communauté que j’ai reçu la vocation et que je fis la rencontre avec Dieu. À la suite de quoi j’ai voulu devenir prêtre, et aux environs de 1987. « Je savais très clairement ce que je voulais, devenir prêtre en Martinique. Dans les années 1990 cela s’est réalisé,ajoute-t-il, grâce à monseigneur Maurice Marie-Sainte qui m’a accueilli suite à pour ma formation au séminaire d’Avignon et j’ai été ordonné prêtre. En juillet 2018 ça va faire 20 ans de sacerdoce.

Voici le parcours du Père Catayée :

Il a été ordonné prêtre en 1998. Il a marqué de ses empreintes la paroisse de Case-Pilote et de Bellefontaine, de 1998 à 2001, puis a poursuivi des études en théologie à Lyon, curé de la paroisse Sainte Rose de Lima au Robert, de Saint Pierre 2004 à 2009, retour sur le Robert pour 5 ans il a été successivement curé de Saint Christophe et Sainte Thérèse puis curé à la Cathédrale Saint-Louis de Fort de France et le 1er octobre 2017 il a été nommé « chargé de mission auprès de Monseigneur David Macaire en tant que vicaire épiscopal pour  impulser « ECCLESIA’M 2020 ! », cher à notre Evêque. 

 

Max et Jean : Oui père nouvelle charge ? Quelle est votre mission dans le diocèse ? Est-ce facile d’être le proche collaborateur de Monseigneur David. Parlez-nous de votre mission de prêtre et la vision de l’Evêque dans le cadre d’ ECCLESIA’M 2020 ?

Père Catayée : L’évêque a souhaité que je sois détaché de toute charge paroissiale pour me consacrer totalement à ECCLESIA’M 2020 ! sur le terrain, parce que c’est vrai on a lancé plein de choses : de nouvelles idées, de nouvelles orientations et s’il n’y a pas un véritable suivi, quelqu’un qui est là sur le terrain, pour veiller à l’avancée des chantiers, à être en disponibilité pour les prêtres, pour leur fournir une aide, un soutien concernant les travaux, sans ce lien, alors les choses deviendront beaucoup plus difficiles à gérer, prendront beaucoup plus de temps pour sa réalisation. Etre en lien sur le terrain pour l’avancée des travaux. Le point central de ce vaste projet, c’est la « Famille » dans la société que nous vivons, aujourd’hui la famille est loin d’une entité en soi, alors l’Eglise veut redonner toute sa noblesse à la famille qui est certes multiforme, (famille conventionnelle, famille monoparentale, des familles recomposées, on peut dire qu’il y a des familles aux visages différents, qui en elle-même est une entité. On doit pouvoir reconnaître la famille en disant que telle personne fait partie de cette famille. En ce qui concerne ma mission auprès de Monseigneur nos rapports ne sont pas plus difficiles, au contraire c’est facile, nous avons un travail de collaboration, on s’apprécie et c’est bien comme ça.

 

Max et Jean : Quelle est la raison de votre présence dans notre Paroisse Saint Michel du François ?  Quel message voudriez-vous transmettre aux internautes ?

 

Père Catayée : Au préalable j’avais rencontré les prêtres du district Sud avec comme modérateur le curé de la paroisse de Rivière-Salée : le père Benjamin François Haugrin dans une réunion de district habituelle. Nous avons donc convenu qu’il fallait cette sensibilisation, en invitant les conseils pastoraux à une réunion qui serait précédée d’une messe, et que lors de cette réunion c’était là l’occasion de sensibiliser les membres des conseils pastoraux du district à cette dynamique d’ ECCLESIA’M 2020 afin qu’à leur tour qu’ils fassent élément dynamisant dans leur paroisse respective pour la transmission. Nous savons que nos paroisses ont besoin d’être sensibilisées à leur tour pour embrasser les questions d’ECCLESIA’M  2020.