Concert Réussi pour les Sinistrés du François

Vendredi dernier, le concert en faveur des sinistrés de la ville du François a été une réussite. Cette initiative est à mettre à l’actif du Collectif « Solidarité pour le François » avec comme partenaire Madame Jocelyne Quemin, saxophoniste martiniquaise et son école, Patrick Joannes Elisabeth, membre de l’association Bel Air A.S.C, l’association F.O.S, le Secours Catholique, le Secours Adventiste, Saint-Vincent de Paul, la J.S. Eucalyptus, Radio Sud-Est, V.C.F, Urgence Caraïbe, et la paroisse du François qui a mis l’église à  disposition. Père Jacek et Père Laurent n’ont rien manqué du concert qui avait pour animateur Charly Mana. La quête prévue à l’entracte a rapporté un peu plus de 3.000€. Le spectacle était grandiose et le peuple de Dieu content. Un chèque sera remis officiellement au CCAS par le premier magistrat de ville.

Jean

LA PAROISSE DU FRANÇOIS S’APPROPRIE ECCLESIA’M 2020

ECCLESIA’M 2020 : c’est le grand projet de refondation, de dépoussiérage de notre Communauté, présenté par notre Archevêque David MACAIRE. 

Ce plan, inspiré de l’excellent ouvrage « Manuel de survie des paroisses » du Père James MALLON et en réponse aux constatations de l’Évêque suite à son immersion au sein des 47 Paroisses du Diocèse, se décline en 5 chantiers principaux : la famille, le parvis, la catéchèse, l’éducation, la délivrance.

Il y a lieu de préciser qu’à chaque chantier, le projet diocésain a proposé des pistes de réflexion, ce qui n’exclut absolument pas la possibilité d’aller au-delà.

Sur notre Paroisse du François, forts de l’expérience de notre Séminaire Paroissial du 28/02/17, soutenu par notre sondage d’opinions, de notre Journée Portes Ouvertes du 25/05/17 et de la grâce découlant de nos Neuvaines, nous n’avons pas eu trop de mal à nous approprier du plan diocésain.

C’est ainsi qu’à ce jour, nous avons déjà organisé 3 assemblées synodales, autrement dit, le rassemblement de 3 des 8 groupes ou services de la Paroisse, à chaque réunion plus de 100 débatteurs : le 28/02 : la Catéchèse – le 17/03 : la Liturgie (accueil, entretien, baptême, funérailles, etc.) – le 28/04 : les Chorales.

Notons déjà, en Novembre SDV seront concernés tous les groupes de Jeunes.

Au cours de la 2ème assemblée, le Vicaire Épiscopal Christian Catayée, en charge de ECCLESIA’M 2020 nous a fait l’honneur de superviser nos travaux et lors de la 3ème assemblée, ont honoré nos travaux de leur présence, quatre de la 12zaine de Séminaristes locaux, dont un qui est en charge de formation de choristes à Paris.   

Pour ne pas influencer la réflexion des groupes à venir, le comité de pilotage s’est gardé de publier les fruits des différents travaux, mais on peut déjà dire qu’il en ressort de très, très bonnes idées ; certaines pourront même être mises en œuvre à court, moyen et long terme.

Lorsque l’organisation est harmonieuse, tout semble normal, ça n’a l’air de rien pour l’homme de la rue, mais Dieu seul sait combien le petit comité de pilotage, autour de Père Jacek et du Vicaire Laurent, se démène.

Nommons : Frédérique, Marie Anne, Jacqueline, Mavreen, Joseph et deux ou trois bienfaiteurs : Suzelle, Vincent, Sylver, Hilaire, Félix.

JN – Membre du comité de pilotage

Photos des nos assemblées synodales  

Une marche dans le cadre d’Ecclésiam 2020

L’A.P.M.F, Association des Pèlerins et Militants de la Foi, a organisé une marche pour le district sud.
Le départ a eu lieu à la chapelle Notre Dame de la Salette, au bac (Ducos) pour rejoindre l’église Saint Michel du François. 
Cette marche entre dans le cadre d’Ecclésiam 2020. Nous étions un groupe de 8 pèlerins, notre marche était ponctuée par le rosaire, les chants et le chapelet de la miséricorde divine.
 
Marie-Noëlle

170ème Anniversaire de l’Abolition de l’Esclavage

Le vendredi 13 Avril 2018, la paroisse Saint Jean-Baptiste de Rivière-Salée a commémoré le 170ème anniversaire de l’abolition de l’esclavage. Les paroissiens du François se sont déplacés en nombre.

Pour cet évènement, l’église s’est doté d’une décoration particulière en exposant les objets significatifs de l’époque de la traite, tel que : « le fût, la calebasse, les chaînes, le chaspann, le casque colonial, le fer à cheval, kasac (sac pour mettre la canne), le pied de canne à sucre, et celui du coton).

Les entrées et les allées étaient décorées avec ces objets. L’autel n’a pas failli à la tradition.

La cérémonie s’est déroulée en deux temps.

Le premier temps était consacré au chemin de croix avec le rôle de l’église vis à vis de l’esclavage.

Puis dans un deuxième temps, la messe a été co-célébrée avec les prêtes suivants :

Le père Laurent et Jacek de la paroisse du François, le père Behn-Daunais Cherenfant du Saint-Esprit, le père Jan Mielewski de Ducos, le père Monconthour, présidée par le père Benjamin François-Augrin modérateur et curé de la paroisse de Rivière-salée.

Cette commémoration a commencé le 8 février pour honorer Joséphine Bakhita (né en 1869 et décédé le 8 février 1947) une esclave qui a été béatifiée et canonisée par le pape Jean Paul 2 en 2000

Pour le chemin de croix, un livret, 170 ans de l’abolition de l’esclavage, conçu par l’équipe diocésaine du père Jean-Michel Monconthour et écrit par Mme Lydia Ramael pour la circonstance, a servi de guide pour se recueillir dans la prière.

La messe a été animée par la chorale de Petit-Bourg et ses musiciens. Les lectures étaient partagées entre les lecteurs des paroisses représentées. L’Evangile a été proclamée par le père Jacek, et l’homélie par le père Monconthour.

Le père Monconthour a fait une analyse de la position de l’église et surtout de ceux qui sont intervenus, et de notre situation actuelle face à l’esclavage sous d’autre forme.

Il ne faut plus jamais que cela se reproduise, pour cela il faut que l’amour de Dieu se manifeste en nous tous.

La messe s’est terminée avec les explications sur la décoration de l’église, où chaque objet a sa signification.

 

Max et Jean.

MGR DAVID MACAIRE AU CHEVET DES SINISTRÉS DU FRANÇOIS

 

Monseigneur David MACAIRE – au moment des pluies d’une rare intensité qui se sont abattues sur la région Robert / François – était en mission à Rome, auprès de notre Pape, il est revenu hier soir à la Martinique et sa 1ère décision a été de bouleverser son agenda et de se rendre, aujourd’hui, au François.

Après avoir présidé la Messe de 7h00 et salué les Religieuses et Laïcs de la Congrégation des Sœurs Dominicaines Missionnaires de Notre-Dame de la Délivrande qui commémoraient le 150ème anniversaire de la création de la Congrégation à la Martinique et en même temps le 130ème anniversaire de l’implantation de l’œuvre au François, Monseigneur s’est mis en route pour être au plus prêt des familles sinistrées, moment tant attendu au terme de son homélie.

À cette mission de terrain, il y a lieu de signaler que notre Évêque était accompagné d’une forte délégation de la coordination paroissiale du François, en charge de la solidarité envers les sinistrés (coordination conduite par Saint Vincent de Paul et quelques autres responsables : CCAS, Accueil, Notre Dame du Forçat et un représentant de la Municipalité). 

Est-ce nécessaire d’écrire que l’arrivée de Monseigneur David MACAIRE dans chaque foyer a été ressentie comme une véritable bouée d’oxygène, une vraie source de joie dans l’îlot de détresse et de désolation.

En effet, non seulement l’effet de surprise, mais le fait ce serait la toute première fois qu’un Archevêque arpenterait ces p’tites ruelles du François, ces modestes petites habitations.   

Partout où l’Évêque est passé et même chez les voisins qui n’ont pas eu la chance de l’accueillir, cette venue a été reçue comme une prière tant pour la maison d’accueil que pour tout le quartier, comme une bénédiction tombée du ciel ; d’ailleurs une mamie ne s’est pas cachée pour dire à l’Archevêque : « sé bon Dié ki wéyéw, mwin  tèl’ment kontan wèyou, tou ti lapèn mwin pasé en sel kou ».  

Est-il utile de réaffirmer que le traumatisme psychologique est encore bien vivace, bien réel chez tous les sinistrés, y compris chez les plus jeunes qui semblent avoir mieux survécu à ce désastre, Dieu merci, d’ordre matériel … partout la même désolation plus ou moins palpable : des crises de larmes, des crises d’angoisse, mêlées à la pudeur, à la dignité des uns et des autres.

L’évêque a été impressionné, particulièrement touché par les récits du cauchemar vécu par les sinistrés et il a spontanément levé les yeux vers le Ciel, pour dire MERCI Seigneur du fait qu’on n’ait eu à déplorer aucune victime.

Avant de nous quitter, nous membres de la coordination, Monseigneur a chaleureusement remercié la Paroisse du François pour son dynamisme, tout en nous encourageant de poursuivre nos actions de solidarité partout où cela est nécessaire, signe d’une Église vivante, solidaire, agissante et à l’écoute des besoins de toutes les composantes de la population.

Dimanche 29 Avril 2018

JN – membre de la coordination paroissiale en charge de la solidarité envers les sinistrés

Entretien avec le diacre Jean-Paul Levif

Frères et sœurs internautes, nous avons rencontré le diacre Jean Paul Levif dans le cadre du séminaire de l’Effusion de l’Esprit Saint qui a eu lieu au couvent de Cluny et pour notre plus grand plaisir.

Max et Jean : Bonjour Frère Levif !
Pour les internautes du site de la paroisse du François nous cherchons à mieux vous connaître.

J.P.LEVIF : Après une éducation chrétienne solide, j’ai perdu la foi dans une relation amoureuse et qui a duré 12 ans à Paris.
j’ai rencontré Jésus à 33 ans grâce à mon père qui est venu juste pour moi à Paris. J’ai donné ma vie à mon sauveur.

Max et Jean : Présentez-vous, racontez nous votre parcours, votre rencontre avec Dieu ?
Le diaconat c’est se revêtir de son tablier de service, mais vous pourquoi êtes vous devenu diacre. Peut-on connaître la raison ?

J.P.LEVIF : J’ai reçu un appel, après 15 ans de service dans l’église. 2 prêtres ont confirmé cet appel et j’ai obéi à Dieu en m’inscrivant à la formation théologique et diaconale de 6 ans.

Max et Jean : Quelle est votre commune de naissance ?

J.P.LEVIF :Je suis originaire de Juvisy-Sur-Orge dans l’Essonne.

Max et Jean : Quelles sont vos responsabilités dans votre paroisse et le diocèse ?

J.P.LEVIF : Aumônier de prison, Aumônier de foi et lumière (communauté de personnes handicapés), Délégué diocésain de la pastorale des hommes, catéchèse au cheminement, membre de vie et partage.

Max et Jean : Quelle est votre impression sur le séminaire que nous avons vécu et de celle de l’effusion de l’Esprit Saint ?

J.P.LEVIF : C’est l’expérience d’une rencontre avec le Saint-Esprit, c’est aussi la réception et le mélange de beaucoup de dons et de charisme pour servir l’église.

Max et Jean : Quelle suite pensez vous donner à ce séminaire? Sera t’il tacitement reconduit ?

J.P.LEVIF : Cette Formation de groupe d’hommes ce doit d’être dans toutes les paroisses si possible. Engagement de groupes d’hommes dans des services d’église. Oui il faut une formation de croissance spirituelle.

Une Grande Fête de la Miséricorde Divine

La Fête de la Miséricorde a tenu toutes ses promesses. En effet l’église était remplie, les fidèles ont répondu à l’invitation des responsables de l’équipe de la Miséricorde Divine que dirige notre sœur Mme Lérus. Juste un petit rappel : Le Dimanche de la Divine Miséricorde a été institué dans l’Église catholique par Jean-Paul II le 30 avril 2000, jour de la canonisation de Faustine Kowalska (sainte Faustine). Il fut célébré pour la première fois dans l’histoire de l’Église le 22 avril 2001. Dans le calendrier liturgique, il est célébré chaque année le dimanche qui suit le dimanche de Pâques.

Un signe manifeste de notre désir de vouloir suivre Jésus ressuscité :

Les fidèles, après avoir fait le signe de croix, ont été invités à se mettre en procession derrière le tableau de Jésus Miséricordieux, signe manifeste de notre désir de vouloir marcher à la suite de Jésus ressuscité.

Durant cette commémoration, le peuple de Dieu a pu apprécier les chants à l’Esprit Saint, les chants d’adorations et les chants de Louange savamment distillés pour la plus grande Gloire du Ressuscité. Après avoir écouté plusieurs extraits du petit journal de Sainte Faustine.

Des fidèles, Evelyne, Marie-Gabrielle, Suzy et Jean ont théâtralement « Mimé la Conversation de notre Dieu miséricordieux avec une âme encline par le désespoir »

Le père Jacek a exposé le Saint Sacrement pour une adoration silencieuse.

Les fidèles ont pu assisté à une scène de famille avec les jeunes de 1ère année de cheminement. Des artistes en herbes, pétris de talent, il s’agit de : « Lauriane, Marie-Christine, Noémie et Paloma. Nos jeunes amies ont impliqué l’assemblée dans leur sketch qui a pu participé avec amour et bonheur. 

C’était ensuite l’heure du chapelet de la Miséricorde divine, après quoi la vénération silencieuse du tableau par toute l’assemblée accompagnée par des chants de louange. 

Une journée de récollection est prévue le 08 mai au Foyer de Charité par le mouvement diocésain de la Miséricorde Divine.

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LA PAROISSE SAINT-MICHEL DU FRANÇOIS AUX CÔTÉS DES SINISTRÉS DU FRANÇOIS

Pour mémoire, rappelons que dans l’après-midi du Lundi 16 Avril 2018 s’est abattue sur le François une pluie d’une rare intensité (particulièrement entre 14h … 16h), entremêlée de violents coups de vent et même de grêlons.

Oh ! Des grêlons à la Martinique et ce, d’une taille impressionnante, pendant une bonne dizaine de minutes ; de mémoire de centenaires autochtones, on a déjà connu une pluie de grêles, mais de grêlons, ce serait donc la toute première fois que des grêlons seraient tombés sur la Martinique.

Et, fertilité coutumière de l’imagination antillaise, on a eu droit à toutes sortes d’extrapolations : on a parlé de tornade, dans la mesure où le phénomène pluvieux s’est focalisé sur la région Robert, François – on a parlé de lune – on a parlé de raz-de-marée et on a même parlé de signe.  

L’évocation de signe, très certainement, du fait même que tout vient de Dieu ; maintenant c’est à nous, enfants de Dieu, d’être suffisamment en paix intérieure pour savoir l’interpréter.

Quoi que le François, singulièrement les zones basses de la Commune font, depuis des décennies, avec les inondations, cette fois-ci, c’est le moins que l’on puisse dire, on a tous été surpris par l’extrême rapidité de la montée des eaux et de ce niveau exceptionnel ; beaucoup de maisons à la périphérie des zones et jusqu’ici « protégées » ont connu leur baptême d’eau boueuse.

Est-ce nécessaire d’écrire que nombre de personnes âgées, de personnes en situation de handicap ont trouvé leur salut par la bravoure des plus jeunes qui ont sorti leurs ainés en passant sur les toits.

Et si c’était là, le signe, Grand Dieu Tout Puissant merci de nous avoir envoyé cette épreuve dans la journée car beaucoup seraient surpris par cette montée aussi rapide des eaux.

Dès le lendemain, au petit matin le père Jacek, curé de la paroisse a appelé la Présidente de l’Association Saint Vincent de Paul et deux autres responsables de groupe pour arrêter et coordonner des actions de solidarité au nom de la Paroisse.

Le soir même, tous les responsables de la soixantaine de groupes travaillant sur la Paroisse sont convoqués pour une réunion au Presbytère. Ont pu répondre à l’urgence : Saint Vincent de Paul – le Chemin Neuf – le Catéchuménat – la Pastorale des Secouristes – la Pastorale des Jeunes – la Pastorale de la Famille – l’Éveil à la Foi – le groupe Sacré Cœur de Jésus – Notre Dame du Forçat. 

Notons que dans l’après-midi la responsable de Caté 2ème année a récolté des denrées alimentaires et autres produits, idem pour le responsable de la Pastorale de la Famille.

Au cours de notre réunion, un sinistré s’y est amené, tout en nous faisant part de ses besoins et de ses soupirs, nous suggère d’investir les médias pour nous aider à récolter des dons ; sur le champ nous contactons RCI et MQUE 1ère. 

Le lendemain, Mercredi, le nom de la Paroisse Saint-Michel raisonnait comme une bouffée d’oxygène dans le cœur des sinistrés de la Jetée, du bas du bourg et d’Eucalyptus ; pendant que deux des nôtres se sont déportés dans les studios de RCI … et ont pris rendez-vous pour le Vendredi avec RCI à l’effet d’émettre depuis la Mairie du François.

Avec le soutien des médias, notamment RCI, la récolte de dons fut fructueuse, généreuse ; d’autant que la Municipalité et des Associations sportives et culturelles se sont associées à la démarche.  

La coordination paroissiale s’est certes jointe à l’action municipale, pour autant, elle n’a pas arrêté ses initiatives et ses opérations propres : la Paroisse a acheté des serviettes de bain, des parures de draps, des oreillers, ce qui a été distribué dès le Samedi matin : un package très bien reçu par les sinistrés et qui correspondait pile poil à leurs attentes prioritaires.

En outre, la paroisse a organisé une quête spécialement dédiée aux familles sinistrées à la sortie de chaque Messe de ce week-end.   

Je veux aussi souligner qu’en dépit de nos deux actions de distribution, qu’en dépit de la pudeur et de la dignité des familles, le traumatisme psychologique est bien vivace, bien réel chez les sinistrés.

Au nom de toutes les familles : Merci du fond du cœur à TOUS : à Père Jacek, père Laurent à la Municipalité du François, à tous les groupes de la Paroisse y compris ceux qui étaient avec nous par la pensée.

Gageons que la solidarité martiniquaise, singulièrement paroissiale, ne retombera pas de sitôt car les sinistrés ne se relèveront pas en deux temps quatre mouvements, nonobstant les apparences.

Bien évidemment, nous n’aurons de cesse de remercier le Seigneur de ce qu’aucune victime humaine n’ait à déplorer … remercier le Seigneur de ce signe qu’il nous a lancé, pendant la journée … remercier le Seigneur de la force et du courage accordés aux différents bénévoles pour secourir les sinistrés … remercier le Seigneur d’avoir mis à notre disposition un berger aussi dynamique sur la Paroisse du François … remercier le Seigneur de nous avoir permis de supporter cette épreuve et de Lui avoir confirmé notre confiance. 

Dimanche 22 Avril 2018

JN – Paroissien du François.

Message pascal et bénédiction Urbi et Orbi du Pape François pour Pâques 2018

Chers frères et sœurs, bonne fête de Pâques !

Jésus est ressuscité d’entre les morts. Cette annonce résonne dans l’Église par le monde entier, avec le chant de l’Alleluia : Jésus est le Seigneur, le Père l’a ressuscité et il est vivant pour toujours au milieu de nous. Jésus lui-même avait annoncé à l’avance sa mort et sa résurrection avec l’image du grain de blé. Il disait : « Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jn 12, 24). Voilà, justement cela est arrivé : Jésus, le grain de blé semé par Dieu dans les sillons de la terre, est mort tué par le péché du monde, il est resté deux jours dans le tombeau ; mais dans sa mort était contenue toute la puissance de l’amour de Dieu, qui s’est dégagée et qui s’est manifestée le troisième jour, celui que nous célébrons aujourd’hui : la Pâque du Christ Seigneur.
Nous chrétiens, nous croyons et nous savons que la résurrection du Christ est la véritable espérance du monde, celle qui ne déçoit pas. C’est la force du grain de blé, celle de l’amour qui s’abaisse et qui se donne jusqu’au bout, et qui renouvelle vraiment le monde. Cette force porte du fruit aussi aujourd’hui dans les sillons de notre histoire, marquée de tant d’injustices et de violences. Elle porte des fruits d’espérance et de dignité là où il y a de la misère et de l’exclusion, là où il y a la faim et où manque le travail, au milieu des personnes déplacées et des réfugiés – tant de fois rejetés par la culture actuelle du rebut –, aux victimes du narcotrafic, de la traite des personnes et des esclavages de notre temps.
Et nous aujourd’hui, demandons des fruits de paix pour le monde entier, à commencer par la bien-aimée et tourmentée Syrie, dont la population est épuisée par une guerre qui ne voit pas de fin. En cette fête de Pâques, que la lumière du Christ Ressuscité éclaire les consciences de tous les responsables politiques et militaires, afin que soit mis un terme immédiatement à l’extermination en cours, que soit respecté le droit humanitaire et qu’il soit pourvu à faciliter l’accès aux aides dont ces frères et sœurs ont un urgent besoin, assurant en même temps des conditions convenables pour le retour de tous ceux qui ont été dispersés.
Invoquons des fruits de réconciliation pour la Terre Sainte, blessée encore ces jours-ci par des conflits ouverts qui n’épargnent pas les personnes sans défense, pour le Yémen et pour tout le Moyen Orient, afin que le dialogue et le respect réciproque prévalent sur les divisions et sur la violence. Puissent nos frères en Christ, qui souvent subissent brimades et persécutions, être des témoins lumineux du Ressuscité et de la victoire du bien sur le mal.
Demandons instamment des fruits d’espérance en ce jour pour tous ceux qui aspirent à une vie plus digne, surtout dans ces parties du continent africain tourmentées par la faim, par des conflits endémiques et par le terrorisme. Que la paix du Ressuscité guérisse les blessures au Sud Soudan et dans la République Démocratique du Congo tourmentée : qu’elle ouvre les cœurs au dialogue et à la compréhension réciproque. N’oublions pas les victimes de ces conflits, surtout les enfants ! Que ne manque pas la solidarité pour les nombreuses personnes contraintes à abandonner leurs terres et privées du minimum nécessaire pour vivre.
Implorons des fruits de dialogue pour la péninsule coréenne, pour que les entretiens en cours promeuvent l’harmonie et la pacification de la région. Que ceux qui ont des responsabilités directes agissent avec sagesse et discernement pour promouvoir le bien du peuple coréen et construire des relations de confiance au sein de la communauté internationale. Demandons des fruits de paix pour l’Ukraine, afin que se renforcent les pas en faveur de la concorde et soient facilitées les initiatives humanitaires dont la population a besoin.
Appelons des fruits de consolation pour le peuple vénézuélien, qui – comme l’ont écrit ses pasteurs – vit dans une espèce de « terre étrangère » dans son propre pays. Puisse-t-il, par la force de la Résurrection du Seigneur Jésus, trouver le chemin juste, pacifique et humain pour sortir au plus vite de la crise politique et humanitaire qui le tenaille, et que accueil et assistance ne manquent pas à tous ceux de ses enfants qui sont contraints d’abandonner leur patrie.
Que le Christ Ressuscité apporte des fruits de vie nouvelle aux enfants qui, à cause des guerres et de la faim, grandissent sans espérance, privés d’éducation et d’assistance sanitaire ; et aussi pour les aînés mis à l’écart par la culture égoïste, qui met de côté celui qui n’est pas «productif».
Invoquons des fruits de sagesse pour ceux qui dans le monde entier ont des responsabilités politiques, afin qu’ils respectent toujours la dignité humaine, se prodiguent avec dévouement au service du bien commun et assurent développement et sécurité à leurs propres citoyens.
Chers frères et sœurs,
A nous aussi, comme aux femmes accourues au tombeau, sont adressées ces paroles : « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? Il n’est pas ici, il est ressuscité ! » (Lc 24, 5- 6). La mort, la solitude et la peur ne sont plus la parole ultime. Il y a une parole qui va au-delà et que Dieu seul peut prononcer : c’est la parole de la Résurrection (cf. Jean-Paul II, Paraboles au terme de la Via Crucis, 18 avril 2003). Avec la force de l’amour de Dieu, elle « chasse les crimes et lave les fautes, rend l’innocence aux coupables et l’allégresse aux affligés, dissipe la haine, dispose à l’amitié et soumet toute puissance » (Annonce de la Pâque).
Bonne fête de Pâques à tous !

Chemin de Croix – une grande expression de Foi

Vendredi saint au petit matin, dès 5 heures 30 tout était fin prêt pour le chemin de croix. La population comme un seul homme c’est mise en marche pour faire le tour de la ville en empruntant le parcours suivant : Départ place de l’église, direction de la Jetée, puis la traversée du Môle et Trianon, le Rond-point de la Martienne, passage obligé près du cimetière et retour à l’église pour une durée 2 heures 15

 Père Laurent le Vicaire de la paroisse a partagé avec nous.

« Ce matin les chrétiens ont démontré une grande expression de foi, et en voyant ce peuple avec tant de ferveur  parcourir le chemin de croix cela mérite d’être encouragé, car le peuple marche à la suite de Dieu, vers la croix, vers le Golgotha. Mon sentiment personnel me pousse à prier davantage pour eux et pour la multitude, pour que la foi ne cesse jamais de grandir. Il n’est plus question de laisser sa Foi en arrière mais qu’elle soit élevée en avent vers la résurrection du Christ Jésus. Nous sommes arrivées à un moment très important, un moment puissant, un moment très fort, il s’agit pour nous de manifester notre amour pour notre Dieu car Il nous a aimé le premier. Je me réjouis d’avoir fais ce chemin de croix et je rends grâce à Dieu pour ses biens faits. »

L’Eveil à la Foi n’a pas failli à la tradition. Oui nos petits étaient bien présent avec tout autour des animateurs et des parents remplis de zèle, le Zèle de la Foi comme dirait l’Apôtre Paul

Photos du Chemin de Croix