BONNE FÊTE À TOUTES LES GRANDS-MÈRES

BONNE FÊTE À TOUTES LES GRANDS-MÈRES

 

 UNE DOUCE ET TENDRE PENSÉE D’AMOUR

  POUR NOS GRANDS-MÈRES

 

Aujourd’hui, les Grands-Mères sont mises à l’honneur [quoi que c’est chaque jour, que Dieu nous donne de vivre, que les Grands-Mères devraient être honorées].

Qu’il me soit permis de dire très simplement, mais du fond du cœur, à toutes les Grands-Mères d’ici et d’ailleurs, donc du monde : « MERCI et BONNE FÊTE ».

 

Eh oui, de tout temps [malheureusement de moins en moins de nos jours] les Grands-Mères jouent une fonction essentielle au sein de nos sociétés, singulièrement antillaises, où jadis, plusieurs générations cohabitaient harmonieusement sous le même toit.

 

Avec « l’évolution » des mœurs la fonction ô combien importante de guide, de vigie, de transmission des Grands-Mères est tombée en désuétude, avec ceci, les valeurs fondamentales de nos sociétés antillaises [entraide, solidarité, gentillesse, politesse, courtoisie, goût du travail bien fait et de l’effort, esprit de famille…].

 

Avant que nos mémoires ne soient totalement effacées, de gré ou de force, rendons un vibrant hommage à toutes nos Grands-Mères Antillaises, notamment celles qui ont élevé leurs petits-enfants pour diverses raisons, celles qui ont persuadé leurs enfants de baptiser, de catéchiser leurs petits, celles qui sont toujours là pour garder, conduire les petits-enfants à l’école, au sport ou autres ; faisons-fi de certaines familles où c’est la pension de retraite des Grands-Mères qui permet d’arrondir les fins de mois. 

 

Assurément, aujourd’hui, beaucoup de Grands-Mères seront dans la joie, mais n’oublions pas celles qui luttent contre la maladie – les familles endeuillées – les familles où les relations notamment entre belles-mères et belles-filles sont tendues – les Grands-Mères éloignées de leurs petits-enfants ou qui ne reçoivent aucune visite de leurs petits-enfants … portons toutes ces Grands-Mères, toutes ces familles-là dans nos prières.

 

Ô ! Le bel âge, le grand âge, l’âge d’or : est-ce un simple slogan ? une bénédiction ou une malédiction ? 

 

Eh oui, qui que nous soyons, il faut bien que nous nous arrêtions pour regarder, notre société ; de toute évidence le vieillissement frappe à toutes les portes familiales.

 

Force est de constater, qu’à ce jour, pour ainsi dire, notre société n’a pas anticipé ce phénomène, pourtant, de longue date, annoncé, claironné.

 

Lorsqu’on parle d’ehpad public ou privé [faisons fi des nombreux et inimaginables cas de maltraitance en France hexagonale ou localement] il faut savoir que, pour y intégrer, c’est une véritable galère, un véritable parcours du combattant, un vrai chemin de croix que doivent emprunter les familles, surtout modestes ; est-ce à croire que même dans l’âge d’or, il y a inégalité, différenciation, discrimination, il n’y a qu’un pas. 

 

Par ailleurs, si hier la Grand-Mère ou le Grand-Père se caractérisait par les cheveux blancs ou le grand âge, aujourd’hui les grands-parents sont de plus en plus jeunes.

Certaines voix s’élèvent pour parler d’immaturité des jeunes parents.

Par voie de conséquence, reste encore à savoir si les « jeunes grands-parents » sont prêts à assurer/assumer mentalement et matériellement ce rôle pas de sitôt envisagé ? 

 

Aujourd’hui, c’est fête : on peut regretter que cette fête découle d’une initiative commerciale ; pour autant, les Grands-Mères l’ont amplement mérité, c’est à nous de savoir transformer cet essai commercial, en un essai plein d’amour et de haute reconnaissance envers nos Grands-Mères.

 

Sans verser dans une « concurrence » inutile, puérile, mais dans un simple souci d’équité, on peut nourrir de grands regrets du fait que, même commercialement parlant, les Grands-Pères aient été plus ou trop longtemps oubliés, blacklistés.

 

Eh oui, si les commerçants, plus par intérêt financier que par philanthropie, ont inventé en 1987 – à juste raison – la fête des Grands-Mères, ce n’est qu’en 2008, toujours initiative commerciale, que la fête des Grands-Pères a vu le jour.

 

C’est le moins que l’on puisse dire, la fête des Grands-Pères n’est pas encore intégrée dans les esprits.

Un micro-trottoir révélerait, à coup sûr, que peu de personnes savent qu’elle est fixée au premier Dimanche du mois d’Octobre.

 

Eh oui, quelle idée de placer la fête des Grands-Pères – c’est bien le cas de le dire : comme un cheveu sur la soupe – au mois d’Octobre, un mois peu propice à la fête, un mois qui renvoie, qui préfigure quasiment  la Toussant, période souvent confondue avec la commémoration de nos fidèles défunts, d’où de recueillement, de silence, de mémoire.

 

Sans me laisser gagner par la nostalgie, j’observe que, contrairement à hier, les Pères & Mères sont aujourd’hui au boulot, or les Grands-Parents, de plus en plus affectés, de gré ou de force, dans les Ehpad, donc les petits-enfants sont souvent livrés à eux-mêmes.

Comment peut-on alors s’étonner de la dangereuse montée de la violence, de la délinquance, des addictions, du désœuvrement !

 

Ô ! Les Valeurs Familiales Antillaises ! Force est d’admettre qu’avec la mondialisation des mœurs, le paquet de lois liberticides votées en catimini ici et là ne sont absolument pas de nature à sauvegarder ce précieux héritage – éducation – légué par nos valeureux Aïeux. Là où il y a une volonté, il y a un chemin … ce Chemin est tout tracé, c’est Jésus, appelons-Le à notre secours. 

 

Que Dieu – dans sa grande bonté, dans sa toute-puissante miséricorde – bénisse abondamment toutes nos Grands-Mères et plus largement tous nos Grands-Parents.

 

Petits-enfants, qui que nous soyons, où que nous soyons, c’est pendant que nos grands-parents sont encore lucides, agiles, alertes … vivants qu’il faut leur témoigner toute notre reconnaissance, tout notre amour … après quoi tous nos plus sincères remords, tous nos plus beaux cadeaux, toutes nos plus belles compositions florales ou toutes les larmes de notre corps ne suffiront ou ne serviront à pas grand-chose ou à rien du tout. 

 

Tout est grâce dans l’obéissance, la persévérance, la patience … la confiance en JÉSUS notre Rédempteur, notre Sauveur.

 

Paroissien observateur 97240

J.Nonone

Dimanche 03 Mars 2024

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