Une marche dans le cadre d’Ecclésiam 2020

L’A.P.M.F, Association des Pèlerins et Militants de la Foi, a organisé une marche pour le district sud.
Le départ a eu lieu à la chapelle Notre Dame de la Salette, au bac (Ducos) pour rejoindre l’église Saint Michel du François. 
Cette marche entre dans le cadre d’Ecclésiam 2020. Nous étions un groupe de 8 pèlerins, notre marche était ponctuée par le rosaire, les chants et le chapelet de la miséricorde divine.
 
Marie-Noëlle

170ème Anniversaire de l’Abolition de l’Esclavage

Le vendredi 13 Avril 2018, la paroisse Saint Jean-Baptiste de Rivière-Salée a commémoré le 170ème anniversaire de l’abolition de l’esclavage. Les paroissiens du François se sont déplacés en nombre.

Pour cet évènement, l’église s’est doté d’une décoration particulière en exposant les objets significatifs de l’époque de la traite, tel que : « le fût, la calebasse, les chaînes, le chaspann, le casque colonial, le fer à cheval, kasac (sac pour mettre la canne), le pied de canne à sucre, et celui du coton).

Les entrées et les allées étaient décorées avec ces objets. L’autel n’a pas failli à la tradition.

La cérémonie s’est déroulée en deux temps.

Le premier temps était consacré au chemin de croix avec le rôle de l’église vis à vis de l’esclavage.

Puis dans un deuxième temps, la messe a été co-célébrée avec les prêtes suivants :

Le père Laurent et Jacek de la paroisse du François, le père Behn-Daunais Cherenfant du Saint-Esprit, le père Jan Mielewski de Ducos, le père Monconthour, présidée par le père Benjamin François-Augrin modérateur et curé de la paroisse de Rivière-salée.

Cette commémoration a commencé le 8 février pour honorer Joséphine Bakhita (né en 1869 et décédé le 8 février 1947) une esclave qui a été béatifiée et canonisée par le pape Jean Paul 2 en 2000

Pour le chemin de croix, un livret, 170 ans de l’abolition de l’esclavage, conçu par l’équipe diocésaine du père Jean-Michel Monconthour et écrit par Mme Lydia Ramael pour la circonstance, a servi de guide pour se recueillir dans la prière.

La messe a été animée par la chorale de Petit-Bourg et ses musiciens. Les lectures étaient partagées entre les lecteurs des paroisses représentées. L’Evangile a été proclamée par le père Jacek, et l’homélie par le père Monconthour.

Le père Monconthour a fait une analyse de la position de l’église et surtout de ceux qui sont intervenus, et de notre situation actuelle face à l’esclavage sous d’autre forme.

Il ne faut plus jamais que cela se reproduise, pour cela il faut que l’amour de Dieu se manifeste en nous tous.

La messe s’est terminée avec les explications sur la décoration de l’église, où chaque objet a sa signification.

 

Max et Jean.

Entretien avec le diacre Jean-Paul Levif

Frères et sœurs internautes, nous avons rencontré le diacre Jean Paul Levif dans le cadre du séminaire de l’Effusion de l’Esprit Saint qui a eu lieu au couvent de Cluny et pour notre plus grand plaisir.

Max et Jean : Bonjour Frère Levif !
Pour les internautes du site de la paroisse du François nous cherchons à mieux vous connaître.

J.P.LEVIF : Après une éducation chrétienne solide, j’ai perdu la foi dans une relation amoureuse et qui a duré 12 ans à Paris.
j’ai rencontré Jésus à 33 ans grâce à mon père qui est venu juste pour moi à Paris. J’ai donné ma vie à mon sauveur.

Max et Jean : Présentez-vous, racontez nous votre parcours, votre rencontre avec Dieu ?
Le diaconat c’est se revêtir de son tablier de service, mais vous pourquoi êtes vous devenu diacre. Peut-on connaître la raison ?

J.P.LEVIF : J’ai reçu un appel, après 15 ans de service dans l’église. 2 prêtres ont confirmé cet appel et j’ai obéi à Dieu en m’inscrivant à la formation théologique et diaconale de 6 ans.

Max et Jean : Quelle est votre commune de naissance ?

J.P.LEVIF :Je suis originaire de Juvisy-Sur-Orge dans l’Essonne.

Max et Jean : Quelles sont vos responsabilités dans votre paroisse et le diocèse ?

J.P.LEVIF : Aumônier de prison, Aumônier de foi et lumière (communauté de personnes handicapés), Délégué diocésain de la pastorale des hommes, catéchèse au cheminement, membre de vie et partage.

Max et Jean : Quelle est votre impression sur le séminaire que nous avons vécu et de celle de l’effusion de l’Esprit Saint ?

J.P.LEVIF : C’est l’expérience d’une rencontre avec le Saint-Esprit, c’est aussi la réception et le mélange de beaucoup de dons et de charisme pour servir l’église.

Max et Jean : Quelle suite pensez vous donner à ce séminaire? Sera t’il tacitement reconduit ?

J.P.LEVIF : Cette Formation de groupe d’hommes ce doit d’être dans toutes les paroisses si possible. Engagement de groupes d’hommes dans des services d’église. Oui il faut une formation de croissance spirituelle.

Une Grande Fête de la Miséricorde Divine

La Fête de la Miséricorde a tenu toutes ses promesses. En effet l’église était remplie, les fidèles ont répondu à l’invitation des responsables de l’équipe de la Miséricorde Divine que dirige notre sœur Mme Lérus. Juste un petit rappel : Le Dimanche de la Divine Miséricorde a été institué dans l’Église catholique par Jean-Paul II le 30 avril 2000, jour de la canonisation de Faustine Kowalska (sainte Faustine). Il fut célébré pour la première fois dans l’histoire de l’Église le 22 avril 2001. Dans le calendrier liturgique, il est célébré chaque année le dimanche qui suit le dimanche de Pâques.

Un signe manifeste de notre désir de vouloir suivre Jésus ressuscité :

Les fidèles, après avoir fait le signe de croix, ont été invités à se mettre en procession derrière le tableau de Jésus Miséricordieux, signe manifeste de notre désir de vouloir marcher à la suite de Jésus ressuscité.

Durant cette commémoration, le peuple de Dieu a pu apprécier les chants à l’Esprit Saint, les chants d’adorations et les chants de Louange savamment distillés pour la plus grande Gloire du Ressuscité. Après avoir écouté plusieurs extraits du petit journal de Sainte Faustine.

Des fidèles, Evelyne, Marie-Gabrielle, Suzy et Jean ont théâtralement « Mimé la Conversation de notre Dieu miséricordieux avec une âme encline par le désespoir »

Le père Jacek a exposé le Saint Sacrement pour une adoration silencieuse.

Les fidèles ont pu assisté à une scène de famille avec les jeunes de 1ère année de cheminement. Des artistes en herbes, pétris de talent, il s’agit de : « Lauriane, Marie-Christine, Noémie et Paloma. Nos jeunes amies ont impliqué l’assemblée dans leur sketch qui a pu participé avec amour et bonheur. 

C’était ensuite l’heure du chapelet de la Miséricorde divine, après quoi la vénération silencieuse du tableau par toute l’assemblée accompagnée par des chants de louange. 

Une journée de récollection est prévue le 08 mai au Foyer de Charité par le mouvement diocésain de la Miséricorde Divine.

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Vendredi Saint

Le Vendredi saint est le jour où les chrétiens commémorent la passion et la mort du Christ. On se souvient avec émotion de l’arrestation de Jésus, de son procès, de sa souffrance et de sa mort sur la croix. Ce jour essentiel dans la liturgie chrétienne fait partie du triduum pascal qui commence le soir du Jeudi saint (commémoration du dernier repas du Christ avec ses apôtres) et s’achève le soir du dimanche de Pâques. En outre, ce jour-là, le mystère de l’Eucharistie n’est pas célébré au cours de l’office.

Jésus est mort sur la croix pour nos péchés (Jean 4,10). Sa mort a, en effet, permis la réconciliation entre l’homme et Dieu (Romains 5,10). Cette réconciliation s’est manifestée par la miséricorde et la grâce de Dieu : le sacrifice du Christ nous sauve du péché et nous offre la vie éternelle. Ainsi, le Vendredi saint est un jour de tristesse, mais aussiun moment d’espérance et de recueillement pour les croyants.

Les catholiques célèbrent, alors, dans la méditation et l’exaltation, le Vendredi saint durant toute la journée. Dès l’aube, dans toutes les paroisses de la Martinique, les fidèles effectuent le chemin de croix, par piété, en témoignage du parcours de Jésus portant sa lourde croix jusqu’au mont du Golgotha. A midi, par pénitence, en mémoire de la mort et de l’attente de la résurrection du Christ, le repas est maigre : pas de viande, ni de poisson parfois, seulement des accras de légumes et de l’eau pour tous ceux qui sont en bonne santé. A partir de 15 heures, la célébration de la passion du Christ commence. Toutes les églises de l’île sont bondées ; tout le monde veut vivre la grande fête du Vendredi saint.

A.R.

Fête de Saint Joseph

Lundi dernier, la célébration de la fête de Saint Joseph, a été co-célébrée par les prêtes de la paroisse, père Jacek et père Laurent.
Cette messe était animée par un chœur d’hommes, sous la direction de Hubert Désir.

Cette fête permet de valoriser les hommes. En effet Saint-Joseph, père nourricier de Jésus est considéré comme le modèle d’homme pour notre société.

Saint-Joseph est celui à qui Dieu a confié son projet et il fit ce que Dieu lui avait confié. Il s’est occupé de Jésus.

Jésus n’est pas venu du ciel, il a eu comme père Joseph, de la lignée de David.

Dieu peut entrer dans notre vie, à n’importe quel moment dés qu’on lui ouvre la porte.

Joseph était un grand travailleur. Chaque chrétien doit s’engager quelque soit son niveau. C’est dans le silence que Dieu intervient.

Après la messe les hommes ont eu droit à une bénédiction particulière suivie d’une imposition des mains.

Cliquez ici pour consulter les photos de la messe

Trois questions à Père Catayée

En effet nous avons eu la joie et le bonheur de recevoir le Vicaire Épiscopal : père Christian Catayée dans notre paroisse le 1er Mars dernier ce fut un immense plaisir pour le père Jacek et le père Laurent. Il faut signaler que le district Sud avec le modérateur père Benjamin François-Augrin était de la partie, ainsi que le C.P.P (Conseil Pastoral Paroissial) de chaque paroisse du district Sud, les échanges furent fructueux. Cette rencontre a été précédée d’une messe à 18 heures, la lecture du jour était on ne peut plus appropriée : Il s’agit de l’homme riche et du pauvre Lazare recouvert d’ulcère, qui se contentait des miettes.

 

Max et Jean : Bonjour père merci pour votre visite sur la Paroisse du François au nom des internautes, des paroissiens et de nos paroissiennes, nous vous souhaitons la bienvenue. Nouvelle charge, vicaire épiscopal, proche collaborateur de l’Evêque ! Présentez-vous, dites- nous votre parcours, ce pourquoi vous être devenu prêtre ?

Père Catayée : Alors je suis initialement un membre de la communauté d’Emmanuel, que j’ai découvert dans les années 80 quand j’étais étudiant à Bordeaux et c’est au sein de cette communauté que j’ai reçu la vocation et que je fis la rencontre avec Dieu. À la suite de quoi j’ai voulu devenir prêtre, et aux environs de 1987. « Je savais très clairement ce que je voulais, devenir prêtre en Martinique. Dans les années 1990 cela s’est réalisé,ajoute-t-il, grâce à monseigneur Maurice Marie-Sainte qui m’a accueilli suite à pour ma formation au séminaire d’Avignon et j’ai été ordonné prêtre. En juillet 2018 ça va faire 20 ans de sacerdoce.

Voici le parcours du Père Catayée :

Il a été ordonné prêtre en 1998. Il a marqué de ses empreintes la paroisse de Case-Pilote et de Bellefontaine, de 1998 à 2001, puis a poursuivi des études en théologie à Lyon, curé de la paroisse Sainte Rose de Lima au Robert, de Saint Pierre 2004 à 2009, retour sur le Robert pour 5 ans il a été successivement curé de Saint Christophe et Sainte Thérèse puis curé à la Cathédrale Saint-Louis de Fort de France et le 1er octobre 2017 il a été nommé « chargé de mission auprès de Monseigneur David Macaire en tant que vicaire épiscopal pour  impulser « ECCLESIA’M 2020 ! », cher à notre Evêque. 

 

Max et Jean : Oui père nouvelle charge ? Quelle est votre mission dans le diocèse ? Est-ce facile d’être le proche collaborateur de Monseigneur David. Parlez-nous de votre mission de prêtre et la vision de l’Evêque dans le cadre d’ ECCLESIA’M 2020 ?

Père Catayée : L’évêque a souhaité que je sois détaché de toute charge paroissiale pour me consacrer totalement à ECCLESIA’M 2020 ! sur le terrain, parce que c’est vrai on a lancé plein de choses : de nouvelles idées, de nouvelles orientations et s’il n’y a pas un véritable suivi, quelqu’un qui est là sur le terrain, pour veiller à l’avancée des chantiers, à être en disponibilité pour les prêtres, pour leur fournir une aide, un soutien concernant les travaux, sans ce lien, alors les choses deviendront beaucoup plus difficiles à gérer, prendront beaucoup plus de temps pour sa réalisation. Etre en lien sur le terrain pour l’avancée des travaux. Le point central de ce vaste projet, c’est la « Famille » dans la société que nous vivons, aujourd’hui la famille est loin d’une entité en soi, alors l’Eglise veut redonner toute sa noblesse à la famille qui est certes multiforme, (famille conventionnelle, famille monoparentale, des familles recomposées, on peut dire qu’il y a des familles aux visages différents, qui en elle-même est une entité. On doit pouvoir reconnaître la famille en disant que telle personne fait partie de cette famille. En ce qui concerne ma mission auprès de Monseigneur nos rapports ne sont pas plus difficiles, au contraire c’est facile, nous avons un travail de collaboration, on s’apprécie et c’est bien comme ça.

 

Max et Jean : Quelle est la raison de votre présence dans notre Paroisse Saint Michel du François ?  Quel message voudriez-vous transmettre aux internautes ?

 

Père Catayée : Au préalable j’avais rencontré les prêtres du district Sud avec comme modérateur le curé de la paroisse de Rivière-Salée : le père Benjamin François Haugrin dans une réunion de district habituelle. Nous avons donc convenu qu’il fallait cette sensibilisation, en invitant les conseils pastoraux à une réunion qui serait précédée d’une messe, et que lors de cette réunion c’était là l’occasion de sensibiliser les membres des conseils pastoraux du district à cette dynamique d’ ECCLESIA’M 2020 afin qu’à leur tour qu’ils fassent élément dynamisant dans leur paroisse respective pour la transmission. Nous savons que nos paroisses ont besoin d’être sensibilisées à leur tour pour embrasser les questions d’ECCLESIA’M  2020.

Chandeleur

A l’époque romaine, on fêtait à cette date, vers le 15 février, le dieu de la FECONDITE Lupercus au cours des Lupercales, Lupercalia, jours de la fertilité, car c’était le début de la saison des amours chez les oiseaux ! 

Ensuite, il faut rappeler que l’on trouvait un rite lié à la PURIFICATION chez les Celtes, encore eux, ceux qui craignaient tant le noir et le froid au soir de la grande nuit d’Halloween. A l’inverse, l’hiver tirait à sa fin en février : la fête d’Imbolc le 1er février (à noter qu’ils avaient à nouveau un jour d’avance sur la fête catholique !) était fête de la purification de l’eau, pour s’assurer fertilité et fécondité avec le retour de la vie en cette fin d’hiver

Car le 2 février est officiellement aujourd’hui la « Purification de la Vierge« .

En fait Marie se sait simple mère et elle est juive. Elle se conforme donc tout simplement à la loi de Moïse, car selon les rites hébraïques, la mère doit se présenter au temple avec son enfant nouveau-né. Jésus, enfant juif, est présenté au Seigneur au temple par ses parents 40 jours après sa naissance. On fait le sacrifice de tourterelles ou de petits pigeons. Quoi qu’il en soit, Marie rencontre Saint Siméon qui prophétise devant elle le destin tragique de son fils. Lui qui jusque là n’était que la lumière du monde, le messie tant attendu.

L’église avait entrepris dès la fin de l’empire romain un vaste chantier de remplacement des rites païens par des fêtes religieuses. On l’a vu au sujet de Noël.

Ainsi le pape Gélase Ier au V siècle  remplaça le vieux rite païen des lupercales, rite de la lumière hérité des romains par une fête religieuse, la fête de la Chandeleur, où l’on commémore 40 jours après Noël un rite…hébraïque. En orient, c’était jour chômé. En occident, on portait des torches en procession, signe de lumière. Cette fête devînt du même coup en 1372 en Avignon fête de la Purification de la Vierge.

Mais Chandeleur vient précisément de candelala chandelle – reprise dans l’expression Festa candelarum, fête des chandelles. Car dans les églises, les torches sont remplacées par des chandelles bénies que l’on conserve allumées, autant pour signifier la lumière que pour éloigner le malin, les orages, la mort,etc… et invoquer les bons augures à veiller sur les semailles d’hiver qui produiront les bonnes moissons de l’été prochain. Les cierges bénis sont emportés dans les foyers pour le protéger. Aujourd’hui, on bénit les cierges pour rappeler que Jésus est lumière du monde.

Interview du Père Laurent

La rédaction : Bonjour Père Laurent. Tu es arrivé le 13 septembre 2017 dans notre paroisse St Michel du François.
Au nom des internautes nous vous souhaitons la bienvenue Père.
Père Laurent : Je remercie l’initiative qui a été prise, car par cette l’interview les internautes de la paroisse sauront tout sur mon arrivée.
La rédaction : Père présentez-vous aux paroissiens et aux internautes ? quel est votre parcours et parler nous des différentes paroisses auxquelles vous avez appartenues.
Père Laurent : Je m’appelle Laurent SOUNOUVOU je viens du Bénin plus exactement du diocèse de Porto-Novo, ainsi que mon père Lucien et ma mère Sabine issu d’une famille d’une fratrie de 5 enfants dont 4 frères et une sœur. J’ai poursuivi mes études au Bénin, c’est alors que j’étais en classe de 4ème que j’ai reçu l’appel du Christ, ce qui fut le germe de ma vocation.
C’est en Côte d’Ivoire que j’ai effectué ma formation : Le postulat en Côte-d’Ivoire pendant 2ans ; le noviciat 1 an et post noviciat 1 an au Cameroun. Ensuite je fis des études en philosophie, spiritualité Franciscaine, et sur la vie des saints. Là j’ai appris la vie spirituelle, et la vie communautaire. L’évêque René Marie Ehuzu à juger bon que j’aille faire mes études de théologies au Nigeria (zone anglophone) Il voulait d’un prêtre pour répondre aux problématiques de la migration et aux problèmes pastoraux qui ont un attrait à la langue Anglaise. J’ai passé 4 ans d’étude au Nigeria, puis soutenu un mémoire sur le péricope (un extrait de la lettre aux Hébreu chapitre 5. 10 à 11) en réponse à la question sur la problématique des prêtres au 21 siècles. J’ai été ordonné Prêtre le 15 Août 2011 au Bénin (Porto-Novo) par Mgr René Marie Ehuzu. J’ai tout de suite été attaché à 2 paroisses au Bénin la paroisse Saint-Michel de Kraké 3 années, puis la paroisse de Sainte Thérèse de l’enfant Jésus 2 années et c’est de là que j’ai reçu l’appel pour la Martinique.
La rédaction : Que pouvez-vous nous dire sur votre pays d’origine ?
Père Laurent : Le Bénin est constitué de 10 diocèses dont deux provinces ecclésiastiques c’est un pays démocratique où le président actuel s’appelle Patrice Talon. Il existe une journée diocésaine des jeunes qui est organisé le dimanche des Rameaux. A chaque vacance il est organisé l’école de la foi, Il y a une université qui prépare les jeunes à la vie missionnaire, pour apprendre à réfléchir, avoir une orientation de sa vie, cela a lieu après les études Universitaires. Toutes ces choses sont des moyens d’évangélisation, et pour la formation spirituelle des jeunes.
La rédaction : Depuis quand êtes-vous en Martinique ?
Père Laurent : Je suis arrivé en Martinique depuis le 5 septembre 2016, c’est à la paroisse de Jossaud que j’ai fait mes débuts à la Martinique, oui j’ai découvert avec bonheur les coutumes et la tradition martiniquaise. Oui je me plais en Martinique, et je continue mon apprentissage en observant les communes pour mieux connaitre l’île
La rédaction : Quelle différence faites-vous entre la foi de votre pays d’origine et celle de la Martinique ?
Père Laurent : Il y a un constat en effet, on peut dire qu’il y a une peur dominante en Martinique pour des raisons, naturelles, la peur du lendemain la peur du manque je n’ai pas encore vu cela. /… il y a la peur qui est dû aux catastrophes naturelles : les tremblements de terre, les cyclones etc./…pourtant il y a une Foi existante et néanmoins elle mérite d’être approfondie. La Martinique a un aspect touristique, et il fait bon d’y vivre. Les problématiques sont les mêmes. Confrontation à la sécularisation, on peut voir qu’il y a la problématique des jeunes, la fuite des forces vives de la Martinique vers l’Hexagone.
La rédaction : Quel est le meilleur message de Dieu que vous avez reçu ?
Père Laurent : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi mais c’est moi qui vous ait choisi pour que vous allez porter du fruit en abondance et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demanderez au père en mon nom, il vous le donne » Jean chapitre 15 verset 14à16.
La rédaction : Que pensez-vous d’Eclésia’m 2020 ?
Père Laurent : C’est un instrument que l’évêque s’est donné comme vision pastorale, pour améliorer, notre vie de foi, selon notre réalité en Martinique.
La rédaction: Quelles sont les actions que vous pensez conduire dans la paroisse ?

Père Laurent : Je pense œuvrer dans le domaine des enfants, et des jeunes car ils constituent l’avenir de l’église.
La rédactionQuelles sont vos premières impressions sur la paroisse ?

Père Laurent ( Pour l’instant son avis n’est pas définitif, il est en période d’observation sur la paroisse. )

 
Un grand merci au père Laurent pour sa disponibilité, et sa patience pour les réponses à nos questions.

La rédaction ( Max MARIE-NELLY et Jean LOUISON ) 

Le Burundi rencontre la Martinique

Le Père diocésain Firmin d’origine burundaise a visité la paroisse du François le week-end du 22 au 23 Juillet 2017,
Il a concélébré la messe de 8H du dimanche avec le Père Elvis.
Il a passé 3 jours pleins, ou il a eu la joie de découvrir la Martinique, grâce a des amis de la communauté du diocèse de Créteil dont il fait parti.
La messe du dimanche lui a permis de connaître la réalité ecclésiale, la chaleur des gens, les confidences des paroissiens qui lui demande de prier pour eux.
En Guadeloupe d’où il venait, il a pu découvrir la chaleur humaine et l’importante ferveur chrétienne de ce territoire.
Il espère revenir en Martinique pour un séjour plus long et approfondir la connaissance avec les paroissiens.
Il remercie la communauté, le Père Elvis, l’accueil des fidèles, et pour le Père Jaceck il lui souhaite de la réussite pour son ministère.

Max MN.