La prise en charge du bel et grand âge

La prise en charge du bel et grand âge

Avec le vieillissement inéluctable de la population dû à l’augmentation de l’espérance de vie, la prise en charge du grand et bel âge « âge d’or » devient un élément crucial, voire vital.

On est bien d’accord, le processus du vieillissement existe depuis la nuit des temps, mais on aurait dit que, de nos jours, en dépit de ce qui est appelé évolution, la gestion, la prise en charge est autrement plus problématique.

Et il n’y a pas débat, tout parent, tout père ou mère de famille aspire à vivre et vieillir à domicile.

Le domicile ou maison familiale dont la plupart des parents ont tellement trimé pour le construire ; domicile édifié à la sueur de leurs fronts, et quelquefois au prix de très grands sacrifices.

Le domicile – fruit de toute une vie – c’est normal, naturel et humain que son propriétaire veuille y vivre et y vieillir.

Toutefois, dans la vie on se heurte souvent à la terrible évidence, à cette fameuse dichotomie du « bien vouloir mais ne pas pouvoir ».

Sans conduire d’enquête scientifique, il apparaitraît qu’autrefois nos Aînés vieillissaient mieux, d’ailleurs il n’y avait pas autant de médecins et professions annexes dans les Communes et nos Aînés ne s’y rendaient que très peu ; est-ce à soutenir que nos « rimèd razié » étaient autrement plus efficaces !

Et qui n’a pas entendu cette douce complainte : « on vit plus longtemps mais dans quelle condition ».

S’il est bien vrai que l’espérance de vie a sensiblement augmenté – par la grâce de Dieu et les progrès de la médecine – il n’en demeure pas moins vrai que certaines maladies, dont les troubles cognitifs, guettent de plus en plus nos Aînés.

Qu’appelle t-on troubles cognitifs ?

Selon le Larousse : les troubles cognitifs, également connus sous le nom de troubles neurocognitifs, sont caractérisés par une baisse des facultés dans un ou plusieurs domaines de la cognition. Ils peuvent toucher la mémoire, la capacité à apprendre de nouvelles informations, ou encore la résolution de problèmes.

À la lumière de cette définition, et avec cette vie trépidante que nous menons, assaisonnée de la dégradation de l’environnement, on comprend mieux comment on en est arrivé là.

Dès lors, le vieillissement à domicile devient extrêmement compliqué, utopique.

Secret de polichinelle, avec les politiques migratoires successives, la Jeunesse Martiniquaise est expatriée dans l’hexagone et ailleurs, par voie de conséquence, nombre de parents sont livrés à eux-mêmes ; ainsi, il n’y a pas trente six solutions que le vieillissement en institution.

Dieu merci, il y a encore quelques enfants vivant localement, mais combien acceptent de quitter leur zone de confort pour venir vivre avec maman ou papa ? Ou combien prennent leur mère ou leur père chez eux ?

Faisons-fi des taties et tontons plus ou moins « isolés » qui doivent se débrouiller quasiment seuls, avec tous les risques annexes. 

Du plus profond de mon cœur, un grand woulo bravo pour les Aidants Familiaux dont certains vont jusqu’à démissionner de leur boulot.

Un grand coup de chapeau pour les Auxiliaires de Vie et les Infirmiers qui, quelquefois, sont les seuls visites ou visiteurs de nos propres Aînés. 

Face aux difficultés, voire à l’impossibilité de vieillir à domicile, l’alternative ce sont les maisons de retraite, publiques ou privées.

[Évidemment, avant d’envisager la maison de retraite, d’autres solutions pourraient être envisagées : la mise à disposition d’un auxiliaire de vie en permanence ou l’ouverture de centres communaux d’accueil sans hébergement de nos Ainés.

Eh oui, nombre de Municipalités sont fières de fêter leurs 100tenaires, mais combien d’entre elles osent explorer la question de la prise en charge].

L’admission à ces institutions – privées ou publiques – a un coût vraiment pas négligeable. [Idem pour la mise à disposition d’un auxiliaire de vie].

Ne nous faisons pas la grimace, ne nous racontons pas des histoires, Ti Sonson ne peut pas, d’emblée, être admis dans une maison de retraite, à cause de l’élitiste et sélective barrière « argent ».

Fort heureusement, Ti Sonson peut nourrir un espoir [rien qu’un espoir car on présume que l’enveloppe dédiée à cet effet n’est pas extensible à souhait, donc quota annuel limité] d’être éligible, à la faveur de la quote-part, de l’aide apportée par la CTM, aux familles modestes.

Outre la crise hospitalière persistante contraignant les dirigeants à fermer des lits, le nombre de places est largement insuffisant, alors est-ce nécessaire de décrire le parcours du combattant pour y accéder !

Dans tout ce chemin de croix – Dieu merci – les familles peuvent bénéficier d’un très précieux soutien moral, celui des Représentants des Usagers.

C’est quoi ? C’est qui ?

Je n’irai pas jusqu’à emprunter le fameux proverbe « Nul n’est censé ignorer la loi » mais qu’il m’en soit tout de même permis.

Oui, c’est affiché, mais encore faudrait-il se rendre dans les locaux de l’institution. 

C’est ce que j’ai fait, en me rendant au Centre Hospitalier Ernest Wan-Ajourhu de la Pointe Courchet – François « Ehpad ».

Malencontreusement c’est lorsqu’on est personnellement concerné, qu’on cherche à comprendre une problématique.

L’heure ne serait-elle pas venue de changer de paradigme !

Qui que nous soyons, il faut se convaincre qu’on est tous concernés par le vieillissement de la population ; d’ailleurs nul ne peut échapper à ce processus physiologique : « Jeune aujourd’hui, Vieux demain sDv ».

Soyons donc à l’écoute des émissions audio-visuelles, revues spécialisées ou autres supports traitant de la question du grand ou bel âge, spécialement de l’altération des fonctions cognitives.

Puisque c’est un dispositif de notoriété et surtout d’utilité publique, nommons les Représentants des Usagers :

-les sortants : Marie-Claire Clémentia, feue Solange Arinne, Miguel Chamoiseau et Georges Clodion

-les actuels : Guiliano Lagin et Serge Jandia.

L’Ehpad de la Pointe Courchet est un « établissement – bâtiment » relativement récent certes, mais souvenons-nous : le François a été, de très longue date, doté d’une maison de retraite ; anciennement dénommée « Asile des Vieillards puis Hospice des Vieillards … aujourd’hui Ehpad ». 

C’est le moins que l’on puisse dire, la Pointe Courchet est un établissement à taille humaine, bien ventilé, bien desservi par les transports, bercé par l’air marin du Sud Est, les Résidents en chambre individuelle, voire personnalisée, avec jardin attenant et un très bel espace d’animation. 

L’Ehpad, initialement conçu pour recevoir 50 lits dont 14 en unité d’hébergement renforcé, avec la crise hospitalière, probablement l’établissement ne serait pas au maximum de sa capacité d’accueil.

Les aides soignants apparaissent très dynamiques, très aimables, très disponibles, très investis ; gageons que ma furtive observation reflète la vérité du terrain.

En matière d’accueil des personnes âgées, le territoire franciscain n’en est pas trop dépourvu ; outre l’Ehpad de la Pointe Courchet, il existe un autre établissement « privé » au lieu-dit La Croix et même quelques maisons d’hôte. 

Il m’a été donné de découvrir, entre autre, une salle polyvalente, couramment désignée « Salle de Culte ».

Cet espace est notamment utilisé par notre Communauté Chrétienne Catholique, au moyen de la Messe chaque 1er Vendredi du mois à 10h00. 

Outre l’Office Religieux, au sein de notre Paroisse Saint-Michel, nous avons une belle et joyeuse Équipe de Visiteurs des Malades, ils sont sur le terrain le Mercredi de 15h à 17h00 [tout paroissien qui souhaiterait renforcer l’Équipe des Visiteurs, prière s’adresser à Marlène Désiré].

Je saisis volontiers cette occasion à l’effet de féliciter et d’encourager chaleureusement chacun des membres de l’Équipe des Visiteurs, des bénévoles volontaires, charitables et dévoués, travaillant, évoluant dans l’ombre, sur cette mission extrêmement importante, lorsqu’on sait que certains Résidents ne reçoivent peu ou prou de visites familiales.

ATTENTION : l’Ehpad ne doit pas être une voie de garage ou un moyen de se « débarrasser » de nos Aînés, c’est précisément là qu’ils ont besoin de l’amour de chaque membre de la famille.

Oui, c’est quasiment leur seule et ultime chance de stabiliser ou de stimuler leur mémoire, de ressasser plutôt les bons moments de famille, dans un univers qui leur est complètement nouveau, étranger … ne serait-ce que le temps de l’adaptation, l’acquiescement « forcé » du déracinement.

Je forme le vœu fort que cette modeste expression, quant à la prise en charge de nos Aînés, puisse inciter chacun de nous autres à changer nos regards sur le vieillissement, à changer nos cœurs de pierre en cœur d’amour, de charité, de vérité.

Nous qui sommes si habiles dans nos p’tites affaires, sachons être imaginatifs afin que Jésus, à son retour, n’ait pas à nous reprocher de ne l’avoir pas visité, quand il a été malade. [Mt 25,31-45]

Et si, dans un élan d’amour, de charité, de solidarité intergénérationnelle, nous – Associations, Écoles, Groupes Paroissiaux – nous prenions la ferme résolution d’assurer une permanence de la visite à nos Mémoires Vivantes, que la joie serait immense dans le ciel.

Puisse, en ce jour où l’Église fait mémoire de la VISITATION de la Bienheureuse Vierge Marie [Luc 1,39-56] qui que nous soyons, nous nous engageons à VISITER au moins une fois par semaine, au moins un seul Aîné, dans une maison de retraite !

Tout est grâce dans l’obéissance, la persévérance, la patience … la confiance en Jésus qui nous affirme que chaque frère ou sœur malade qu’on a visité, c’est à Lui-même qu’on l’a fait.

Paroissien observateur 97240

J.Nonone

Vendredi 31 Mai 2024    

FESTIVAL BIBLIQUE POUR TOUS

 
 
INVITATION
 
FESTIVAL BIBLIQUE POUR TOUS 
LE DIMANCHE 2 JUIN 2024 à 14 H 00
 à l’église Saint Michel du François
 
Thème : LA LIBERTE INTERIEURE
 
Intervenant : Père Pierre HENDERSON

BONNE FÊTE À TOUTES LES MÈRES

Frère, sœur en Christ

BONNE FÊTE À TOUTES LES MÈRES DE LA TERRE

BONNE FÊTE À NOTRE MÈRE DU CIEL

Eu égard à l’importance des parents – Mères / Pères – tant dans la conception, que dans l’éducation, la protection et autres des enfants TOUS LES JOURS DEVRAIENT ÊTRE FÊTE DES MÈRES, FÊTE DES PÈRES.

D’ailleurs, n’est-ce pas Dieu qui nous commande d’honorer nos Pères et nos Mères – [Exode 20,12] ; n’est-ce pas la Mère ou le Père la 1ère personne de confiance de l’enfant !

Aujourd’hui où, au moyen de certaines lois par trop liberticides, les mots « Mères et Pères » sont déjà appelés à être effacés, supprimés de tout document administratif, d’où risque quant au maintien de la « Fête des Mères / Pères » fêtons avec encore plus d’honneur, de respect et d’amour nos Mamans. 

?[Au passage, il faut amèrement déplorer, regretter l’empressement de certains diocèses à supprimer les mots « Mères / Pères » de leurs documents.

Eh oui, c’est dans la plus grande stupéfaction que j’ai découvert les termes « représentant légal 1 et représentant légal 2 ou parent 1 et parent 2 » en lieu et place des termes « Mères / Pères ».

La question : en vertu de la loi de 1905 – séparation des Églises et de l’État – à ce que je sache, loi toujours en vigueur, l’Église est-elle soumise illico presto à cette suppression des termes « Mères / Pères » ?

Sauf à me faire la démonstration du contraire, je n’ai pas vu de décret intimant l’ordre de supprimer de tout document, les termes « Mères / Pères ».

Quand bien même, cette loi n’existerait pas, pourquoi cet empressement, pour certaines Paroisses – à supprimer les termes « Mères / Pères » – cette surabondance d’obéissance, est-elle de nature à plaire à Dieu ou aux hommes ?].

Ô ! Nos Manmans doudous Antillaises. Sans prétendre que les nôtres – nos Mamans Antillaises – seraient meilleures ou auraient plus de mérite que d’autres, ayons la faiblesse d’admettre que le caractère matriarcal de nos sociétés a propulsé les Mères es qualité de référentes des foyers antillais, d’où le qualificatif de « poto-mitan », depuis, réfuté par les féministes.

Et ces « Femm djok » ont eu bien raison, car on assistait à une forme de déresponsabilisation excessive du Père, tout reposait sur la Mère.

Et dire que l’omniprésence de la Femme découlerait d’une volonté divine – [cf. Proverbes 14,1-19].

Tout est donc dans le discernement : oui à l’omniprésence, voire à l’ubiquité de la Mère au foyer, encore faudrait-il que les responsabilités, les tâches domestiques soient partagées.

 

?S’agissant de notre Mère du Ciel, c’est vrai tous les jours nous La vénérons et c’est très bien, mais de même que nous nous arrêtons de manière particulière pour fêter nos Mamans de la terre, en ce Jour de la Fête des Mères, arrêtons-nous aussi un instant, de manière spécifique, solennelle à l’effet de souhaiter BONNE FÊTE À NOTRE MÈRE DU CIEL, LA TRÈS SAINTE VIERGE MARIE.

Puisqu’on est, à jamais, l’Enfant de notre Mère et aussi de notre Mère du Ciel, qu’est-ce qui nous empêcherait de fredonner dans nos cœurs ou à haute voix quelques chants, comme du temps de notre tendre enfance, par nos beaux poèmes notamment à nos Mamans chéries.

Et puisque la récitation des poèmes ou comptines ne serait plus à la mode, restituons ici deux ou trois proverbes indémodables :

– Une Mère est la plus précieuse des richesses.

– Une Mère est une lumière qui nous guide tout au long de notre vie.

Une Mère est la plus haute bénédiction que Dieu puisse donner à un enfant.

– Une Mère est l’endroit où l’amour commence et ne finit jamais.

– Une Mère est le plus grand amour dont un enfant puisse bénéficier.

Une Mère est le plus beau cadeau que Dieu puisse offrir à un enfant.

Et si, dans le même élan, on se mettait à entonner ce chant merveilleux qui parle à nos cœurs « Manman Kréol » et aussi deux ou trois chants de notre répertoire religieux !

????

MANMAN KRÉOL

Dépi nou tou piti
Asou bra manman nou
Lévé o pipiri maélréz la ka chayé dlo
Asiz vanté difé
Pouy préparé an bol de matété
Manman kréyol sé méyé ki ni lanmou
Dan tché malgré soufrans li man li

Pandan la rékolt la
An gro solèy cho a
Malérèz-la ka travay
Pouy pé achté ti lanmori
Pandan yich la couché
An ba an gro pyé fromajé

Sa ki pli bèl anko
Ki kouraj an manman
Meyé santinèl-la
Pa ni otan bravou dan tché y
Dènié gout san i ni
Sé ba yich-li ka vèsèy

Lè zot jwenn an manman
Ka pléré ti penn-li
Sonjé ki manman nou
Dwèt ka pléré ti ta y osi

Ek ki chagren i ni
Sé di nou menm i ka vini

Marcel MISAINE

????

Une porte ouverte sur le ciel … ô merci Jésus de nous donner ta mère pour maman.

????

Ô ma mère comme tu es belle … j’aperçois ton doux visage se tournant vers moi pour me consoler.

Oui, Marie, Mère de notre Seigneur est aussi la Mère de l’humanité et on peut le répéter avec force et conviction, tout en nous appuyant sur les textes bibliques, pour soutenir ces vérités : 

? « … que me vaut cet honneur que la Mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi … » – [Luc 1,39-56]

? « Jésus, de la Croix, confie Marie sa mère à Jean, le disciple qu’il aimait … », sachant que le vrai disciple partage, fructifie l’amour, les dons, les grâces gracieusement et profusément reçus … dès lors, c’est à l’humanité tout entière que Jésus confie sa Mère – [Jean 19,25-27].

De facto, Marie devient Mère de l’humanité, d’où l’expression ingénieusement répandue « Maman Marie ou Marie, Notre Mère du Ciel ».

Ô ! L’immense joie d’être parents.

Être Maman, être Papa c’est bel et bien une vocation, c’est un don de Dieu, c’est une grâce de Dieu … alors parents n’exaspérons pas nos enfants, aimons-les, chérissons-les, chouchoutons-les, tout en veillant à ne pas trop les gâter … en inculquant à nos enfants le goût de l’effort et du travail bien fait.

En ce Jour de la Fête des Mères, ayons une grosse pensée d’amour pour toutes tes Femmes qui n’ont pas connu la joie de l’enfantement, la joie d’être Mère ; n’oublions pas non plus les femmes célibataires, le célibat est aussi une vocation.

Et puis, si en ce Jour distinctif beaucoup de Mamans seront à juste titre : comblées, honorées, valorisées, dorlotées, entourées, joyeuses, n’oublions pas les Mères qui seront seules ce jour-là et ce, pour plusieurs raisons, souvent parce qu’elles sont en conflit avec leurs enfants ou tout simplement « abandonnées » par leurs enfants, le plus souvent dans un Ehpad.

Eh oui, ne nous voilons pas la face, ne nous adonnons pas au jeu de l’autruche ; il y a environ six ans de cela, lors de la Semaine des Personnes Âgées, il y eut une enquête qui a révélé qu’à la Martinique, il y a un bon millier de personnes âgées et/ou malades qui vivent seules, sans aucune visite, outre celle du corps médical.

Lorsqu’on sait les liens de familiarité assez étroits, entre nous tous, à la Martinique, forcément parmi tant de personnes isolées, abandonnées, nous avons au moins une mamie, un papy, un tonton ou une tatie parmi … alors nous sommes tous concernés par le phénomène d’isolement des personnes âgées, qui se trouvent être nos parents, d’autant qu’il est annoncé, un fort accroissement du vieillissement de notre population.

Et puis, nous avons nos parents décédés qu’on ne devrait surtout pas oublier.

À ce sujet, on se laisse envahir par les interprétations de biblistes auto proclamés.

Allons nous-mêmes à la source, dans la Bible, le Livre de Vie « BIBLE EN NOUS ».

La Bible nous enseigne que Jésus, notre modèle par excellence, est allé au cimetière, sur le tombeau de Lazare, mort depuis 4 jours. 

La Bible nous enseigne, de manière incontestable, irréfutable, qu’en arrivant sur le tombeau, Jésus a pleuré, il a prié, il a ressuscité son ami Lazare – [Jean 11,1-57].

La déduction est claire comme l’eau de roche, nous gagnerons à honorer nos Parents : nos Mamans, nos Papas, nos Grands Parents, même lorsqu’ils sont déjà décédés.

Bien évidemment c’est pendant que nos Mères et nos Pères sont là, ici-bas, qu’il faut leur DIRE ET MANIFESTER TOUT NOTRE AMOUR.

Que le Seigneur – par la toute puissante intercession de la Très Sainte Vierge Marie – bénisse richement toutes les Mères et plus largement toutes les Familles.

Tout est grâce dans l’obéissance, la persévérance, la patience … la confiance en Jésus qui, de la croix, par amour, nous a confié Sa Mère … Notre Mère du Ciel.

Paroissien observateur 97240

J.Nonone

Dimanche 26 Mai 2024

BONNE & JOYEUSE FÊTE

À TOUTES LES MÈRES DE LA TERRE

ET À NOTRE MÈRE DU CIEL

Contribution 22 MÈ

 

Contribution 22 MÈ

 

Aujourd’hui 22 MÈ c’est une date mémorielle, historique, fondamentale pour notre Pays Martinique, pour nos Aïeux jadis mis en esclavage.

Certains désignent le 22 MÈ « Abolition de l’esclavage » mais d’autres, y compris moi-même, nous disons « Révolution anti-esclavagiste » et ce, pour la simple et bonne raison que nos Aïeux se sont révoltés et libérés eux-mêmes, bien avant l’arrivée du fameux décret qui visait à abolir l’esclavage.

Depuis un certain temps, au niveau local, des prêtres avant-gardistes ont courageusement dit la Messe en kréol, au fil de l’eau, l’Église semble valider cette audace, c’est ainsi que moi-même, paroissien observateur du dernier banc, en essayant de commenter l’Évangile du jour, j’ai pris l’attache d’une mapipi en langue kréol pour la traduction*.

L’Évangile du jour – Marc 9,38-40 – ne peut pas si bien tomber : « Celui qui n’est pas contre nous est pour nous ». 

Ô ! Le kréol. Après les chaînes dans les pieds de nos Aïeux, le colonisateur et ses valets ont mis dans notre tête que le kréol est très difficile à écrire et à lire [souvenons-nous en, c’était le même stratagème pour nous éloigner de l’écriture progressiste et conscientisée de Césaire].

* [woulo bravo pou Cathy Adélaïde Martial – professeure certifiée en langue kréol]. 

 

C’ bon à savoir : c’est là où le travail de traduction de Cathy prend tout son sens, mérite tout notre respect.

À l’instar de toute langue vivante, le Kréol a ses propres codes.

Donc traduire un texte d’une langue à une autre ne consiste surtout pas à faire du mot à mot, d’autant qu’il ne faut pas perdre l’esprit initial du texte, encore moins sortir du contexte. 

Pour bien saisir les subtilités et les difficultés de la traduction : demandons à une 1ère personne de répéter une phrase à une 2ème, à cette 2ème à une 3ème … ainsi de suite, arrivée par exemple à la 10ème personne, la phrase n’est plus la même, elle est complètement déformée, disant même tout le contraire ou très éloignée de la phrase initiale.

Donc RESPÉ pour Cathy Adélaïde Martial

PS : J’ai voulu marquer cette contribution dans ma langue maternelle, car, je suis arrivé à la conviction – sans prétendre verser le kréol en compétition avec la langue française – que ce n’est pas en utilisant le kréol, qu’à l’occasion de la fameuse journée internationale ou pour les cancaneries, que notre langue avancera.

Sachant nos difficultés actuelles à lire notre propre langue, d’une part et d’autre part, que mes modestes expressions franchissent allègrement les frontières de notre Pays Martinique, j’ai laissé ci-dessous le texte en version française.

Frè, Sésé an fanmi Bondié,

Annou éséyé wè douvan nou épi Pawol-Bondié jòdi-a : Mc 9,38-40

… « Tala ki pa épi nou kont nou » …         

Mi an teks ka aprann nou anpil bagay kon sé lézot teks-la. Sé an teks ka palé ba tjè-nou ki ja tro lou épi bagay lavi. Sé an teks ka pwofondé sitiyasion nou pa konnet.

Lè ou bien gadé, nou pé omwens di sa : Bondié pa janmen di ni an moun ki méyè ki anlot pou palé di Bondié – [pandan an « Journée de La Parole » es sé pa sa Pape François té di épi fos. Nou pé di vié manni red pou lésé tonbé]

Menm si moun ka kontinié kwè lévanjélizasion sé anni pou moun ka étidié la Bible kontel téolojien, konsakré, moun ki sav, annou sonjé Pawol Jézikri a ki ka di « Papa…sa ou pa di sé nonm saj la ek sé savan-an, sé sé pli piti a ou di sa »

Sa vré ! lévanjélizasion sé an zéfè pou tout moun ki risivwè batèm-lan. Kivédi, dèpi ou wè ou batizé, ou pé pati an Mision alé palé ba frè épi sè an Bondié ki Jézikri vivan, pòté témwaniaj di sa Bondié ka fè an lavi-nou.

Fò nou di’y an vérité, fò nou répété’y : bénédiksion-an Labé-a ka ba nou lafen chak lanmes lé dimanch, nou pa pou gadé’y pou nou menm. Sé an model mision ki la. Nou pou palé ba frè épi sè nou ki pa té pé alé lanmes pou kouté Pawol Bondié li.

Fò nou rèkonnet, épi limilité, nou ja telman viv adan an model moun pé pli wo ki anlot, nou rivé ka pansé pou-tou-bon nou pa méyè, nou pé pa fè sé pou sa « sé moun-an ki pa sav la » pè alé palé di Bondié épi lézot.

Wol sé moun-an ki sav, plis dapré yo, adan chak Pawas, sé risivwè moun, sé véyé pou moun pa palé mal di Bondié, sé véyé pou moun pa sèvi mal épi Sen non Jézikri.

Annou pa malmennen sé moun-an ki ka kwè an Bondié, ki i piti ki i gran, pas menyen an manmay bondié sé menyen Bondié limenm.

Fo pan ou manti kò-nou. Adan légliz-nou an, délè nou pa ni charité ba frè-nou, nou pa ka respekté frè-nou,é parfwa zafè nou ka malpalé moun ka fè frè épi sè nou mal.

Bondié sé lanmou épi an gran L. I ka mandé nou enmen nou, padonné kò-nou, respekté kò-nou, pawtajé, bokanté, kléré chimen moun, épi bien risivwè moun.

Jézikri ka déranjé pas i pa lé mété dèwò sé moun-an ki pa épi’y la, opozé moun fè épi non’y [nou ka kontinié pa kapté, pa palé ba moun ki pa adan group lanmes nou, group zanmi nou].

Jézikri ka mandé nou pa pati fè ladjè, épi gras Bondié. Sa ka mandé nou kité dèyè nou lanvi protéjé kò-nou, lanvi rété an kwen-nou.

Manniè fè, manniè konprann yo méyè pasé pèsonn sé disip Bondié a asou mésaj biblik laka montré yo anchouké adan konésan-yo ; kon anlo adan nou jòdijou ki pou aprann mofwazé lespri-yo, lésé Lespri Sen mennen yo.

Sa Jézikri lé sé an transfowmasion radikal di TOUT MOUN : pa kité pèsonn asou koté adan zafè évanjélizasion an.

Kidonk, sé « mandats pastoraux »- a nou ni a sé pa pou kontrolé, ni pou dirijé Lespri Sen, mè rikonnet, di sé lézot-la sé li ki ka koumandé.

Jézikri pa lé wè disip-li a fè an group sélektif, an group « méyè moun ». I pa lé pies santralizasion, ou pou Paul oubien Apollos [1 Cor 3, 4].

Wi, nou pé di’y Jézikri ka kasé kod épi mantalité «tout pou mwen », « tout ba mwen » épi yenki pou mwen. PAWOL BONDIÉ PA TA PÈSONN.

Jézikri ka mandé nou fè dé bagay-nef lè nou ké pé montré : sa nou ni ansanm pli pòtalan ki sa ki ka divizé nou.

Adan fon tjè-mwen, fon tjè’w, tjè-nou, mi dé-o-twa kèsion pou fè nou kabéché asou sa nou ni an tjè-nou :

– Kisa man pé fè ou man pé di an Non Jézikri ?

– Es moun pé di man sé an solda, an militan, oubien an disip Jézikri ?

– Es sa ka rivé mwen fè bagay pou moun wè mwen, di mwen bel pawol pou fè mwen plézi ?

– Ki moun man pé malpalé pas manniè fè’y pa ka alé épi sans-mwen suiv Jézikri ?

– Kimanniè man ka gadé frè épi sè ki pa ni menm kwayans épi mwen, lè yo ka ba, lè yo ka vann jounal-yo bò Légliz ?

– Kimanniè man ka gadé sé moun-an ki ka aji pou bien lasosiété épi ki pa ka kwè an Bondié ?

– Kimanniè man pé ankourajé sé moun-an ki épi ékout-yo, pawol konfians yo sé pa ni, fos-la yo ka ba ka fè mirak ?

– Es man ja ni lokazion wè an moun ni bel pawol ba Bondié, fè bagay an non Bondié mè kip a ka vini Légliz ?

– Si répons-lan sé wi, es man risanti lanvi di’y vini épi mwen priyédié Légliz oubien man pa ka asepté manniè fè’y, andéwò Bondié ?

– Adan ki larel lavi-mwen (touléjou épi adan lafwa) man ni pou vini méyè, chanjé tjè-mwen épi pal Bondié ?

– Ki manniè-fè, ki aktivité ka riské fè mwen tonbé é kidonk man ni pou sispann épi’y ?

Teks Pawol Bondié 22 MÈ tala ka viré di nou Bondié Alians nou sé pa an Bondié mété moun dèwò, pa ka asepté dé bagay. Lespri Sen ka souflé la i lé, asou moun-an i lé a menm asou dot kominoté éklézial ki ta nou.

Pawol Bondié ka mennen nou di sa nou lé ki pa bon, sa ki ka tewbolizé lespri-nou : NON

Nou ni pou alé pli lwen ki jiskont palé ba vwazen-nou. Fò nou koupé épi lanvi ni tout bagay pou nou tousel, kwè nou méyè krétien pasé anlot.

Annou rikonnet pèsonn pas pli bon ki anlot, nou tout envité.

 

Ki nou tout béni, ki nou tout kwè an fon tjè-nou ki Bondié enmen nou épi nou tout la pé menen dot moun kwè adan’y, épi gras Jézikri.

Annou mété jounen-nou an lanmen Lespri Sen épi annou rété anba pwoteksion Lespri. Amen  

22 MÈ 2024 – J Nonone

Version française

Frère, Sœur en Christ,

Essayons de nous éclairer mutuellement s/l’Évangile  retenu ce jour par notre Église : Mc 9,38-40

… « Celui qui n’est pas contre nous est pour nous » …         

Voilà un texte tout aussi riche d’enseignements que les autres ; un texte qui parle à notre cœur? par trop encombré, un texte qui explore des situations connues.

De prime abord, et c’est le moins que l’on puisse dire : le Seigneur n’a dévolu à quiconque le monopole de l’évangélisation – [à l’occasion d’une précédente Journée de La Parole, le Pape François n’avait-il pas réaffirmé ce principe fondamental, c’est à croire que les mauvaises habitudes sont tenaces].

Quand bien même certains continueraient à s’en approprier, à penser que l’évangélisation est l’œuvre exclusive des biblistes, des théologiens, des consacrés, des sachants, souvenons-nous de La Parole de Jésus : « Père … ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits ».

Eh oui, l’évangélisation est l’affaire de tout baptisé ; autrement dit, une fois qu’on est baptisé, on est appelé à la Mission, celle d’aller dire à nos frères & sœurs du parvis que Jésus est vivant, de témoigner des bienfaits que Jésus opère dans notre pauvre vie.

Il faut le dire clairement, il faut le répéter : à la fin de chaque Messe Dominicale, la bénédiction donnée par le Curé n’est pas à garder égoïstement, et c’est davantage une forme d’envoi en mission, à l’effet d’aller dire à nos frères & sœurs, qui n’y étaient pas, ce que nous avons entendu, l’Évangile.

Ayons l’humilité de l’avouer, on a tellement vécu dans ce fameux schéma de haut en bas, qu’il s’est subtilement développé un réflexe d’infériorité, d’incapacité, d’où les difficultés des « non-initiés » à s’extérioriser spirituellement.

Le rôle des prétendus sachants, au sein de chaque Paroisse, doit-être juste d’accueillir et de veiller à ce que l’on ne parle pas, en mal, du Christ, de s’assurer que le Saint Nom de Jésus ne soit pas prononcé à faux.

Gardons-nous alors de ne porter préjudice à aucun des croyants, aussi petit soit-il, car toucher à un petit du Seigneur c’est toucher au Seigneur Lui-même.

Ne nous voilons pas la face, au cœur? même de nos différents lieux de Culte, quelquefois, nous manquons de charité fraternelle, de respect mutuel et parfois même, par nos « coups-de-langue » nous portons préjudice, à nos frères & sœurs.

Dieu est l’Amour par excellence, il nous appelle à aimer, à pardonner, à respecter, à partager, à rectifier, à aider, à encourager, à éclairer, à accueillir.

Jésus dérange en refusant d’exclure, d’empêcher d’agir, en son Nom, ceux qui ne sont pas avec Lui [et dire qu’on continue à ne pas capter, à black-lister ceux qui ne sont pas de nos groupes ecclésiaux, de nos cercles d’affinité].

Jésus nous commande de ne pas partir en guerre de surcroît, au nom de Dieu ; cela exige de renoncer à toute tendance protectionniste ou communautariste.

L’attitude de main mise, d’hégémonie des disciples, sur le message évangélique démontre qu’ils demeurent embastillés de leur savoir ; manifestement, comme nombre d’entre nous d’aujourd’hui, ils ont encore à apprendre à se convertir, à lâcher prise.

Jésus nous appelle TOUS donc à une conversion radicale : n’exclure quiconque de l’œuvre d’évangélisation.

Il va s’en dire que les « mandats pastoraux », notre rôle es qualité de chrétiens ne sont pas de contrôler, ni de diriger l’Esprit Saint, mais de Le reconnaître et de L’authentifier pour la Communauté.

Jésus refuse de voir ses disciples appartenir à un club sélectif ou d’élite ; il rejette toute centralisation, celle d’être pour Paul ou Apollos – [1 Cor 3, 4].

Oui, on peut le dire, Jésus brise cette mentalité d’exclusivité, d’esprit de clocher, d’esprit de chapelle. NUL N’EST PROPRIÉTAIRE DE L’ÉVANGILE.

Jésus nous appelle à innover, en soutenant que : ce que nous avons en commun est plus important que ce qui nous divise.

Dans le silence de mon, ton, notre cœur?, voici deux ou trois questions de nature à nourrir notre méditation :

– que m’arrive-t-il de faire ou de dire au Nom de Jésus ?

– peut-on dire de moi que je suis un soldat, un militant ou un disciple du Christ ?

– m’arrive-t-il d’agir pour qu’on puisse me voir, me complimenter ?

– qui pourrait-il m’arriver de méconnaître parce que ses manières de faire ne concordent pas à ma méthode de suivre Jésus ?

– comment est-ce que je dévisage les frères & sœurs relevant d’autres confessions, distribuant, vendant des journaux aux abords de l’Église ?

– comment est-ce que je regarde ceux qui agissent pour le bien commun et qui ne sont pas chrétiens ?

– comment puis-je ne pas empêcher, mais encourager ceux qui font des miracles à travers leur écoute, leur parole de confiance et d’encouragement, voire leur geste de sympathie ?

– ai-je l’occasion de voir quelqu’un parler en bien de Jésus ou agir en son Nom mais ne venant pas prier à l’Église ?

– si oui, ai-je ressenti le besoin de l’inviter à venir prier avec moi à l’Église ou me suis-je désolé de son attitude, sa pratique externe ?

– dans quel domaine de ma vie – ordinaire et de foi – dois-je me convertir, m’améliorer en demandant au Seigneur son aide ?

– quelle pratique, quelle activité, quelle personne risque de me faire chuter et dont il vaudrait mieux que je me coupe ?

Le texte de l’Évangile de ce 22 MÈ nous réaffirme que notre Dieu de l’Alliance n’est pas un Dieu d’exclusion ou d’intolérance ; l’Esprit Saint souffle où il veut, sur qui il veut, y compris hors de nos communautés ecclésiales.

L’Évangile nous appelle à renoncer aux ambitions dévastatrices, à l’obsession de nous-mêmes.

Il faut aller plus loin que la simple reconnaissance de l’autre, il faut couper nos désirs de tout monopoliser, de se considérer meilleur chrétien que l’autre.

Ayons la faiblesse d’admettre qu’aucun de nous n’est digne, chacun est invité.

 

Soyons mutuellement bénis, convaincus que nous tous également aimés par Le Père et prompts à ramener d’autres à Dieu, au nom de Jésus … plaçons notre journée entre les mains de l’Esprit Saint et demeurons sous la mouvance de l’Esprit – Amen.

22 MÈ 2024 – J Nonone

VIGILANCE ROUGE : Assisterait-on à une recrudescence des actes ou propos racistes, sur le sol martiniquais, à l’encontre de la population autochtone ?

Au moment où je bouclais la rédaction de cette expression, il m’est parvenu des propos – que l’homme de la rue qualifierait sans sourcilier d’inacceptables – qu’un prêtre aurait tenus, à travers son homélie du Dimanche de Pentecôte, aux Trois-Îlets, à la Martinique.

Les propos sont tellement choquants, ignobles et indignes, j’ai du mal à croire, qu’un prêtre, fusse t-il un remplaçant, puisse les tenir, à l’heure des siècles des lumières, à l’heure où l’église produit tant d’efforts pour « s’acheter » une réhabilitation populaire.

Si ce qui m’a été rapporté est vrai, ce prêtre-là replongerait l’Église dans les heures les plus sombres des Hommes qui jadis l’ont successivement dirigé, servi ; évidemment ce prêtre-là ne serait absolument pas le bienvenu à la Martinique.

 

L’ÉQUIPE D’ENTRETIEN au GROS-MORNE

Frères, sœurs en Christ,

L’ÉQUIPE D’ENTRETIEN DE L’ÉGLISE ÉTAIT AU GROS-MORNE

SUR LA TENTE DE LA RENCONTRE

ET AU MOULIN HYDROÉLECTRIQUE

En ce premier Dimanche du mois de Mai, nous – quelques membres de notre Équipe Entretien de l’Église Saint Michel – avons rendu visite à l’ex Vicaire de notre Paroisse, le père Samuel Placide, au Gros-Morne.

Nous étions donc une bonne trentaine [dont 2 conjoints, 4 sympathisants, 24 équipiers du nettoyage] à nous déplacer sur le Gros-Morne, en compagnie d’une Religieuse, Sœur MFL qui, dès son arrivée sur notre paroisse, a été en charge de nous ouvrir les portes de l’église. 

Disons-le clairement : nous avons été très bien accueillis qui par le père Samuel et son équipe paroissiale, qui par les paroissiens du Gros-Morne.

Dès l’instant même où notre visite a été confirmée, nous avons été intégrés au cœur même de l’organisation de la seule et grande Messe Dominicale de 7h00.

Vraiment nos Amis du Gros-Morne ont le sens de l’accueil, sans la moindre difficulté nous avons été inclus [plus précisément, les préposés initiaux nous ont gentiment cédé leur place] à la Quête, à la Proclamation de La Parole et même au Service de la Sainte Eucharistie.

Ce Dimanche 05 Mai, nous sommes donc joyeusement partis du François, à 5h45, avec Jésus-Marie-Joseph au cœur, au moyen des Mystères Glorieux – à l’idée de prendre nos premières instructions pour accomplir les missions assignées.

C’est le moins que l’on puisse dire, notre venue étant largement annoncée, on dirait qu’on était attendu y compris par « Ti Sonson ». 

Est-ce nécessaire de décrire l’accueil chaleureux que nous avons reçu ? C’est à croire que nul n’est prophète là où il vit, d’autant que le Service Entretien de l’Église, ce Service quasi invisible, qu’on ne remarque que lorsqu’un papier traîne par terre.

Nous n’aurons de cesse de remercier et de solliciter la miséricorde du Seigneur en faveur de notre leader tant regrettée, feue Sœur Pascal qui a su donner une âme à tous ces objets utiles mais inanimés [balais, pelles, seaux, serpillières, torchons, monobrosses …] et par la même, donner une confiance, une estime de soi à chaque membre de l’Équipe Entretien.

Soulignons que la 1ère lecture a été proclamée par Anges CORY-DELFASSE et le 2nde lecture, par Maryse TIBO – la quête Marie Luce et Laurence – la Communion : sœur MFL.

Un grand merci à la Pastorale des Hommes du Gros-Morne qui nous a accueilli bien au-delà de toute espérance, avec un succulent et copieux petit déjeuner ; dire qu’au départ du François, au petit matin, tellement obnubilé de revoir père Samuel, cette question subsidiaire, mais ô combien importante [sac vide pa ka rété doubout] – le petit déjeuner – ne nous avait pas effleuré l’esprit.

 

Oui, on avait envie de revoir, de manière presque exclusive, père Samuel, parce qu’avant son départ sur le Gros-Morne, il avait été nommé, à juste titre « référent » auprès de notre Équipe Entretien.

Il faut le dire, au fil de l’eau, on avait nourri le sentiment que lui – père Samuel – croyait en nous, il manifestait un certain amour pour notre service quasi invisible … l’un des rares prêtres qui prenaient humblement l’avis du Service Entretien, avant de placer quelque réunion que ce soit, le Samedi matin.

Bien sûr une Messe d’Action de Grâces avait été demandée par notre Équipe afin de remercier, de rendre grâce au Seigneur de nous avoir donné la force et le courage de poursuivre cette route tracée par feue Sœur Pascal et de nous envoyer d’autres, beaucoup d’ouvriers quelconques et inutiles [Bible de Jérusalem – Luc 17,10] à son abondante moisson. 

Voilà le mot – divulgué par Jacqueline Dunon – à l’Assemblée Gros-Mornaise, au nom de notre Équipe Entretien, avant l’envoi en mission :

[« Monsieur le Curé de la Paroisse « NOTRE-DAME DE LA VISITATION » du Gros-Morne

Monsieur le Vicaire, père Samuel

Paroissiens, paroissiennes du Gros-Morne,

Nous sommes quelques membres de l’Équipe Entretien de la Paroisse Saint-Michel du François et nous vous prions d’accepter le salut fraternel de la Paroisse du François.

Vous auriez compris la raison principale qui motive notre présence, ce matin, parmi vous.

Nous étions venus témoigner notre amour à père Samuel et nous avons été agréablement surpris du bon accueil de notre démarche, par l’équipe paroissiale gros-mornaise. 

De tout notre cœur, MERCI de nous avoir aussi chaleureusement accueillis sur votre Paroisse.

Outre l’excellence de votre accueil, à travers la belle célébration, empreinte de ferveur et de dévotion, dont nous venons de vivre, vous démontrez que le bâtiment n’est pas l’élément essentiel de la fortification de notre foi, mais bel et bien notre cœur.

Nous ne manquerons pas de témoigner de la qualité de votre accueil, de votre cœur ouvert aux besoins du prochain, de votre capacité à aimer votre prochain, en ce Dimanche où l’Évangile nous exhorte particulièrement à nous aimer les uns les autres

 

Que le Saint Nom de Dieu soit loué.

Merci père Samuel, merci à tous les paroissiens du Gros-Morne »].

Message qui a été ponctué par un tonnerre d’applaudissements ; et père Samuel nous a même demandé de nous lever à l’effet de nous présenter.

Comme à chacune de nos sorties, nous avons joint l’utile à l’agréable.

Étant sur le territoire Gros-Mornais c’était une excellente occasion de découvrir le fameux Moulin Hydroélectrique dont on parle tant, par-ci par-là, depuis quelques temps. 

Et cette visite des lieux et le déjeuner fraternel qui s’en est suivi, ont vraiment agrémenté, assaisonné, pimenté notre Dimanche : instructive découverte, succulent, copieux déjeuner aux saveurs locales.  

Tout est grâce.

Équipe d’Entretien de la Paroisse Saint-Michel

J.Nonone

DIMANCHE DES VOCATIONS

Frère, Sœur en Christ,

DIMANCHE DU BON PASTEUR

DIMANCHE DES VOCATIONS

Depuis plus d’une soixantaine d’années, la journée mondiale de prière pour les vocations « JMV » a lieu le 4ème Dimanche de Pâques, Dimanche dit « du Bon Pasteur ».

Donc deux temps forts en un seul Dimanche, mais il n’y a pas débat, quand bien même les vocations occupent une place de toute première importance dans toute vie de foi, dès lors qu’il s’agit de Dieu ou de son Envoyé, son Fils unique-bien-aimé, la 1ère place est indiscutablement réservée.

DIMANCHE DU BON PASTEUR

Le Bon Pasteur ! C’est une évidence qui coule de source, les prêtres et autres consacrés en parlent déjà abondamment, je ne vais pas ici faire de la redite ; tout au moins, je vais essayer, avec mes mots, d’apporter ma modeste contribution, en guise de supplément.

Le Bon Pasteur ! Plusieurs passages de la Bible en font naturellement référence, je vous invite à explorer le verset ci-après : Jean 10,11-18.

« Le Bon Pasteur donne sa vie pour ses brebis ».

Dès le début du passage, Jésus nous dit distinctement que c’est Lui le bon berger, comme un bon berger protège ses brebis, Lui aussi, et davantage il se soucie de ses brebis.

Et Jésus tient à préciser qu’il donne sa vie pour toutes les brebis, sans distinction, afin de les conduire sous un seul toit.

Dès maintenant Jésus nous met en garde contre les aventuriers, les flibustiers, les escrocs qui n’ont nullement le bien des brebis à cœur.

Être désignés comme brebis n’est absolument pas humiliant, dégradant, bien au contraire, cela nous empêche de perdre notre humilité.

Jésus n’a de cesse de nous mettre en garde contre tout ce qui pourrait constituer un obstacle à la progression de notre foi, ce qui pourrait nous détourner du bon Chemin – Lui – et tout ce qui finira par nous détourner, nous disperser, nous diviser.

Et Jésus s’assimile Lui-même comme le Pasteur – et le bon – celui qui connaît toutes ses brebis et chacune par son nom.

Il n’y a donc pas de laissées pour compte parmi les brebis de Jésus ; que la brebis soit grasse, robuste, rachitique, chétive ou faible chacune aura, si elle le consent, la vie en abondance.

Sachant la mission de Jésus, celle de nous sauver – nous pêcheurs – qui croyants, qui non croyants, dès lors son attribut de « Bon Pasteur » qui confère de facto l’appellation de « Berger Universel ».

Eh oui, Jésus repart chaque matin avec les brebis de l’enclos, mais il regarde sans cesse à l’horizon, sans cesse au-delà de l’enclos, vers d’autres brebis qui déjà lui appartiennent et qu’il veut, elles aussi, conduire à la vie éternelle, la félicité.

Pour toi, pour moi, pour nous disciples d’aujourd’hui, quel serait le critère pour déterminer un tel berger ?

Il est prêt à laisser sa vie pour ceux et celles dont il a la garde, par exemple une brebis tombe dans un ravin, le berger prend tous les risques pour l’en extirper.

Marquons un arrêt sur cet image et dans le silence de nos cœurs, posons-nous la question : pour qui, pour quelles personnes serions-nous prêts à donner notre vie ?

Souvenons-nous, Jésus « bon berger » et de fait il l’est, il donne sa vie pour ses brebis, c’est à dire pour chacun et chacune de nous ; il le fera en toute connaissance de cause, librement, par obéissance et par amour. 

Oui, quelle belle image, celle du « bon berger », mais est-ce que nous prenons conscience de l’étendue de l’amour de Dieu pour chacun de nous ?

Mesurons-nous à quel point aussi cet amour inconditionnel, incommensurable attend une réponse d’amour de notre part ?

DIMANCHE DES VOCATIONS 

Aujourd’hui, outre la mission du Bon Pasteur, l’Église dirige le projecteur sur les Vocations.

Contrairement aux idées reçues, la vocation est L’AFFAIRE DE TOUS, parce qu’elle est avant tout, un appel de Dieu à la vie, au bonheur, à la sainteté, un appel à apporter sa contribution au bien commun.

Toute vie est voulue et aimée de Dieu.

Nous sommes tous privilégiés car nous sommes tous appelés.

[BIBLE EN NOUS – Genèse 12,1 : « Quitte ton pays … je bénirai ceux qui te béniront … »].

Abraham – ce pilier de la chrétienté – avait 75 ans* lorsqu’il a reçu son appel.

Tout appel invite de quitter quelque chose.

Quitte ton pays = quitte tes sécurités, ta zone de confort et porte-toi au service de Dieu et de celui de ton prochain.

*Et dire que, de nos jours, l’âge est un subtil argument de mis au rebut, de discrimination qui ne porte pas son nom.

Ne nous voilons pas la face, lorsque notre diocèse ou nos paroisses n’appellent que des fidèles de moins de quarante/cinquante ans, sur la plupart de leurs missions, n’est-ce pas un déloyal subterfuge pour éliminer les plus âgés !

Rappelons-nous que le thème de la « JMV » 2024 : « Appelés à semer l’espérance et à construire la paix ».

Ce thème ne peut pas être plus actualisé que ça, lorsqu’on constate les différents théâtres d’opérations de guerre, sur quasiment tous les coins de la terre, singulièrement en Terre Sainte.

Eh oui, la paix se construit, mais ne se décrètera pas d’un coup de baguette fusse t-elle magique.

On peut regretter que les belligérants et leurs alliés respectifs soient davantage motivés par un esprit de va-en-guerre, de mesquine et d’éhontée provocation, que de paix ; et c’est précisément face à cette résistance à la paix que nos prières prennent toute leur puissance et leur résonance.

Ô ! Les vocations.

On aurait dit que c’est une question qui concerne particulièrement [pour ne pas dire exclusivement] ceux qui sont déjà convaincus, ceux qui sont déjà en tenue de service : les prêtres, les diacres et les religieuses. 

[Il ne faut pas se mentir, nous tous parents, moi le premier, on caresse le vœu plus ou moins inavoué que notre fils/fille soit médecin, avocat, ingénieur (…) mais à aucun moment on envisage que notre enfant embrasse une carrière ecclésiale].

En toute objectivité, ayons l’humilité d’admettre que peu de familles chrétiennes souhaitent, encore moins encouragent leurs petits garçons ou leurs petites filles à devenir prêtres ou religieuses.

[Un exemple qui doit nous parler : pendant cette fameuse et inédite crise sanitaire, on a été confiné, il n’y avait pas classe, il fallait « tuer, meubler » le temps, surtout avec nos enfants ou petits-enfants bourrés d’énergie. 

Observons comment nous parents, nous nous sommes démenés, décarcassés, débrouillés pour trouver à nos enfants, le meilleur programme de rattrapage des cours à la télé ou sur l’ordi.

Outre la messe webtélé, pour certains, combien de parents ont invité leurs progénitures à lire, méditer ne serait-ce qu’un seul verset biblique quotidiennement … à l’idée de stimuler une potentielle vocation ?].

Or, sans prêtre, comment pourra t-on répondre au commandement de Jésus « Faites ceci en mémoire de moi » … COMMENT POURRA T-ON COMMUNIER AU CORPS & AU SANG DU CHRIST.

Encore cette référence à la crise sanitaire. Cette guerre, dixit le Président de la République, a révélé toute notre souffrance à ne pas pouvoir prendre part à la Table Eucharistique, à la Communion Sacramentelle [souffrance qui a été exprimée, par certains, avec plus ou moins d’amour].

En évoquant la souffrance, ici, il conviendrait de poser un bémol, en comparaison à ce que vivent ceux contraints de pratiquer la Communion Spirituelle ou de Désir depuis belle lurette.

Oui, par des gestes tout simples, chacun peut apporter sa contribution à la vocation, tout d’abord :

– en aimant et en priant pour l’Église 

– en aimant et en priant pour les Prêtres 

– en aimant et en priant pour les Religieuses 

– en suscitant et en encourageant des vocations religieuses.

Bien évidemment : fonder une famille, tout comme vivre le célibat ce sont aussi des vocations.

Rappelons-nous que la vocation de tout chrétien est d’accéder à la sainteté.

Secret de polichinelle, les vocations, bien qu’elles soient reparties à la hausse – Dieu merci – c’est encore insuffisant ; il y a encore un grand besoin de Prêtres et de Religieuses, face à la multiplication et à la richesse de leurs missions.

Alors, prions le Seigneur pour qu’il nous donne beaucoup de Saints Prêtres et de Saintes Religieuses, tout en continuant à porter les familles et les célibataires dans nos humbles prières.

Retenons qu’il n’y a pas de prières de foi perdues – PRIONS … SOYONS PATIENTS … GARDONS LA FOI – faisons confiance au Seigneur, dans sa souveraineté il comblera nos diocèses respectifs de prêtres en quantité et en qualité suffisantes.

PRIER c’est bien / POSER DES ACTES c’est mieux.

Eh oui, la foi sans les œuvres associées est nulle.

Autrement dit, on aura beau égrener chapelets sur chapelets, multiplier les neuvaines, transmettre des chaînes de prière, additionner les « JMV », si on ne pose pas des actes concrets, de nature à susciter, encourager des vocations, d’abord au sein de notre propre famille et accessoirement dans notre entourage, les vocations ne décolleront pas significativement.

Tout est grâce dans l’obéissance, la persévérance, la patience … la confiance en Jésus le Christ, LE BON PASTEUR.

Paroissien observateur 97240

J.Nonone

LA DIVINE MISÉRICORDE

Frère, Sœur en Christ,

DIMANCHE

DE LA DIVINE MISÉRICORDE

Le Dimanche de la Miséricorde Divine est déjà profusément traité, ici et là, notamment à l’ambon de nos Paroisses respectives, je me garderai de verser dans la redondance, encore moins dans le superfétatoire ; à travers mon humble expression d’aujourd’hui, je vais essayer de répondre à une curieuse interrogation.

Eh oui, il se trouve qu’un inopiné micro-trottoir aurait révélé que le mot « miséricorde » ne serait pas aussi bien compris qu’on pourrait l’imaginer ; et ce micro-trottoir ne réunissait pas que des non-croyants, pas que des gens du parvis !

Qu’est-ce que la Miséricorde ?

De prime abord ma question apparaît stupide, idiote, voire offensante, outrageante, d’autant que c’est un mot indélébilement inscrit dans la Bible, le Livre de Vie, un mot souvent repris à l’ambon, un mot utilisé, répété de génération en génération … un mot entré dans la postérité populaire, passé à la postérité spirituelle.

De mon dernier banc d’observateur, qui à l’église, qui en dehors de l’église, j’ai observé que ce soit à l’école, au boulot, au marché et bien sûr à l’Église, tout le monde croit tout savoir, et personne n’ose poser la moindre question au risque de se faire passer pour un idiot.

Remarquons qu’aucun des disciples n’avait compris, cru à la Résurrection, mais seulement Thomas a osé, a cherché à réunir, à obtenir ne serait-ce qu’un début de réponse.

Mais en fait, ne faudrait-il pas voir en Thomas, la figure de l’incrédulité qui nous habite tous ?

La force, l’authenticité, l’honnêteté de Thomas réside dans sa réaction dénuée de faux-semblants, tant avec lui-même, qu’avec son Seigneur.

L’évocation de Thomas ne nous renvoie t-elle pas à un certain Nathanaël [Jean 1,46-51] laissant parler son cœur s’exprima sans feinte : « Peut-il sortir quelque chose de bon de Nazareth ? Et à Jésus de lui dire : « Voici vraiment un Israélite, dans lequel il n’y a point de ruse » … ».

N’est-ce pas ce qui se passe dans nos assemblées dominicales et un peu partout dans nos lieux de vie, notamment face au corps médical, on ne comprend pas grand-chose, mais on fait semblant de tout comprendre, par nos hochements de tête quasi spontanés, concomitants.

C’est exactement ça, avec le mot miséricorde et vraisemblablement avec plein d’autres mots ou expressions couramment utilisés à l’église.

Eh oui « miséricorde » peut-être le mot le plus utilisé, répété et ce, de génération en génération, j’ai été stupéfait face au grand silence provoqué par ma question – pour toi qu’est-ce que la miséricorde ? – à une assemblée de surcroît de fidèles croyants, notamment d’un certain âge. 

Et pourtant :

– le fameux A. Einstein disait : « Il n’y a pas de question idiote, seulement une réponse idiote ».

– et un anonyme laissait entendre : « Le sot n’est pas celui qui pose une question bête, mais celui qui n’en cherche pas la réponse ».

Comment aborder le sujet : voilà mon modeste et humble suggestion :

  • [BIBLE EN NOUS – Deut 4,31] : « Car le Seigneur ton Dieu est un Dieu miséricordieux : il ne t’abandonnera pas, il ne te détruira pas, il n’oubliera pas l’Alliance jurée à tes pères.

  • [BIBLE EN NOUS – Mt 12,7-8] : « Si vous aviez compris ce que signifie : je veux la miséricorde, non le sacrifice, vous n’auriez pas condamné ceux qui n’ont pas commis de faute … ».

  • [BIBLE EN NOUS – Lc 1,50-54] : « Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes … ».

Observons que Jésus Lui-même craint que la « miséricorde » soit incomprise de ses interlocuteurs privilégiés, ses disciples.

 

On nomme ainsi « miséricorde » l’attitude profonde de l’être caractérisée par la disposition d’amour au pardon.

La Miséricorde, c’est le chemin qui unit Dieu à l’homme, pour qu’il ouvre son cœur à l’espérance d’être aimé pour toujours.

Pardon accordé par pure bonté.

Notre Dieu, n’est-il pas un Dieu d’amour, de bonté, de miséricorde !

Et puis si Dieu devrait attendre que nous soyons réconciliés avec Sa Parole « AMOUR de Dieu et AMOUR du prochain » il aurait encore attendu et nous ne serons alors pas sauvés.

Ce n’est donc pas, par un quelconque mérite de notre part que nous sommes sauvés, mais c’est par le don de la vie du Fils sur la croix … c’est par la grâce que nous sommes sauvés [Eph 2,8].

La miséricorde peut aussi s’entendre comme la compassion pour la misère, la pauvreté tant matérielle que spirituelle d’autrui.

À l’exception du blasphème contre l’Esprit Saint, pour Dieu, à tout péché, miséricorde : [Dieu déteste le péché, mais aime le pécheur] aucune faute n’est impardonnable, dès lors qu’on se repend sincèrement [cf. l’exemple du triple reniement de Pierre qui s’est repenti et a trouvé miséricorde, c’est à lui que Jésus a confié, en gestion, les clefs de son Église]. 

Ce Dimanche nous propose la béatitude de la foi et nous invite à scruter, en Jésus ressuscité, la figure de la miséricorde.

La Miséricorde ?

  • C’est la compassion pour toutes les formes de souffrances ;

  • C’est la patience devant la lenteur de la conversion ;

  • C’est le pardon généreux envers celui qui se repend ;

  • C’est le cœur qui s’ouvre devant la misère du prochain (…).

Comme nul ne l’ignore, dans une des visions de sœur Faustine, Jésus aurait demandé, à cette dernière, que l’inscription « JÉSUS, J’AI CONFIANCE EN TOI » soit incluse avec l’image lorsqu’il a initialement demandé que le tableau soit réalisé.

Faisons-en nôtre cette demande forte de Jésus : « Ô ! Jésus, j’ai confiance en toi ».

Soyons pleinement convaincus qu’il y a un seul moyen de puiser des grâces de la miséricorde du Seigneur : c’est la confiance.

Plus l’âme a confiance, puis elle reçoit.

Tout est grâce dans l’obéissance, la persévérance, la patience … la confiance en Jésus le Christ notre Sauveur.

Paroissien observateur 97240

J.Nonone

 

Chapelle Notre Dame de la Délivrande du Forçat

Frère, sœur en Christ,

TEMPS FORT SPIRITUEL

Site de la Chapelle Notre Dame de la Délivrande du Forçat

Quelques jours après la solennelle commémoration de La Passion du Christ, nous voilà revenus sur les lieux où nous – et bien d’autres groupes de prière – avons tenu notre 14ème Station, en compagnie de père Narcisse ; nous souvenant alors que notre Groupe Notre-Dame du Forçat a vu le jour, à la suite du Chemin de Croix, un certain Vendredi Saint de l’année 2012.

Ce Temps Fort avait pour but de rendre grâce au Seigneur de nous avoir envoyé à sa vigne, à son abondante moisson pour laquelle les ouvriers ne se bousculent pas au portillon : défricher [espace longtemps souillé et en situation de quasi abandon], labourer, désencombrer, nettoyer, fleurir et tenir mensuellement des temps de prière.

Oui, en nous auto-proposant cette exaltante mission, c’est en quelque part, nous engager, devant nous-mêmes et surtout devant le Seigneur qui ne dort, ni ne sommeille, à redonner la vie, l’estime, la dévotion, la puissance d’intercession que la Vierge et/ou la Chapelle du Forçat n’auraient jamais dû perdre.

C’était aussi un moyen de rendre hommage à tous les marins pécheurs du François, dont la Vierge du Forçat a été longtemps associée aux braves gens de la mer.

D’ailleurs la Vierge a été dénommée pendant des années « la Vierge des Marins pécheurs » ; de plus c’est sur le site du Forçat que les marins pécheurs fêtaient leurs Saint Patrons, Saint Pierre & Saint Paul.

Un moyen aussi de présenter au Seigneur les Travailleurs de l’entreprise d’insertion qui – entre deux échouages de sargasses et surtout sur leur temps personnel – apportent une précieuse contribution au nettoyage et au fleurissement du site.

Et bien sûr, un excellent moyen de nous souvenir, de raviver notre mémoire, quelquefois par trop sélective, à l’égard de tous les Fils et Filles de Jésus-Marie-Joseph trop tôt disparus à l’affection des siens, mais qui ont œuvré au désenclavement et à la dévotion à la Vierge de la Délivrance du Forçat, au premier rang de ces dévoués serviteurs, Germaine Vouimba.

Avant d’aller plus loin, au nom de notre Groupe Notre-Dame du Forçat, au nom de notre Paroisse et plus largement, au nom de notre Communauté de Croyants, je veux de tout mon cœur, REMERCIER chacun, chacune des frères et sœurs qui ont joyeusement répondu à notre aimable invitation – ce Jeudi 04 Avril 2024 – sur la place de la Chapelle du Forçat, en dépit des nombreuses sollicitations.

En effet, comme chaque 1er Jeudi du mois, c’est l’instant « HEURE SAINTE » sur notre Paroisse et ce, au sein de toutes les Chapelles [Bonny, Bourg, Morne Acajou, Morne Pitault, Saint Laurent, Forçat …].

En outre, notre invitation est tombée en pleine préparation de la grande fête de la Miséricorde Divine.

Secret de polichinelle, une même personne peut faire partie de plusieurs groupes, d’où la difficulté, pour un même individu, de se déterminer.

Initialement, notre Temps Fort Spirituel était constitué de trois parties [Adoration du Saint Sacrement, Heure Sainte, Messe] mais au vu et au su du déroulement de la manifestation, et pour plagier notre frère Jean L, une quatrième partie s’est invitée, le partage.

Ô ! L’Adoration ! Ce moment si important de la vie de foi, d’autant que le Seigneur n’a de cesse de rechercher des Adorateurs en esprit et en vérité [Jean 4,23].

Un témoignage qui en dit long, une sœur m’a laissé entendre : « C’est la première fois que je me retrouvais aussi prêt, physiquement, du Saint Sacrement, je me suis sentie beaucoup plus proche du Christ, en parfaite communion et intimité avec Jésus, qui a occupé toutes mes pensées ».

Vraisemblablement ce même sentiment a dû traverser l’esprit des autres Adorateurs, tellement le silence était d’or ; certains ont du même entendre la brise toute légère qui commandait, apaisait le flux et le reflux des vagues, tout ceci dans un harmonieux silence.

 

L’Heure Sainte, quoi qu’elle ne date pas depuis si longtemps sur notre Paroisse [auparavant, du temps de père Jacek, nous étions sous l’empire « 24h d’adoration »] elle commence à entrer dans nos pratiques, nos bonnes mœurs spirituelles.

Il faut dire aussi, qu’avec la présence concrète du Saint Sacrement, nous avons largement de quoi meubler les temps de silence.

Dès lors, à chaque temps de silence, il était beaucoup plus aisé de résister à toute tentation ou déperdition de nos pensées, d’être centré sur le Christ, ne voir que Lui, n’entendre que Lui, n’avoir de sentiments que pour Lui et sur Lui.

  

Et la Messe Eucharistique présidée par père Jan – accompagné de Maxime M [un des deux Acolytes sur notre Paroisse] – a été très bien suivie, très recueillie, très vivante, très fervente, très dévote.

J’émets cet humble témoignage avec d’autant plus de force et de convictions pour avoir constaté les chants montés des cœurs des fidèles, sous les baguettes de Christina et de sœur Élise.

De plus, notre bon et doux curé, père Jan, a été très bien inspiré d’ouvrir la première partie de son homélie à un fructueux p’tit échange avec l’Assemblée.

Vraiment on était par-devant une Assemblée amoureuse de La Parole, et c’est sans grande difficulté que les questions du curé ont trouvé leurs réponses ; d’autant qu’on était en présence d’un texte d’Évangile relativement connu : « les disciples d’Emmaüs ».

Père Jan, quoique toujours souffrant, nous a délivré une homélie d’une grande profondeur, d’une grande simplicité et d’une grande clarté.

Et cette partie – le partage – qui est venue exquisément, délicieusement, savoureusement s’ajouter à notre programme.

C’est incontestable, les différentes pâtisseries [quiches, tartes, gâteaux, pâtés, petits gâteaux …] n’ont pas manqué de tutoyer, d’éveiller nos papilles gustatives, mais c’était davantage le cœur, la joie d’échanger, de partager et de savourer tout le savoir-faire, notamment de nos sœurs, qui est à souligner.

 

Une fois de plus, avec la grâce de Dieu – outre les traditionnels Chemins de Croix – le Forçat a vécu, aux dires de nombre de participants, un grand moment de foi empreint de simplicité, d’humilité, de douceur et d’amour. 

 

Et dire que sous les coups de 13h30 une averse d’une belle intensité, qui a même échappé à la vigilance des services de la météo, est venue s’abattre sur le François !

Oui c’est vrai, à cet instant-là, certains d’entre nous ont craint pour la tenue de la manifestation ; par contre, d’autres frères et sœurs ont vu là, un signe du destin, une bénédiction tombée du Ciel.

S’il en était besoin, on peut déjà en tirer une belle leçon : il ne faut pas douter de la puissance du Seigneur, pour qui rien n’est impossible.

Lorsque Dieu est en vérité au contrôle, aux manettes, lorsque nous lâchons-prise, il n’y a pas de place pour le doute.

N’est-ce pas Jésus Lui-même qui nous dit |Mathieu 11,25-28 : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos » ?].

Aussi, sachant les dépenses supplémentaires dont père Jan a dû faire face, lors de son précédent séjour de soins, en Pologne, nous avions envisagé de lui remettre une enveloppe, dans le cadre de son prochain séjour.

À la réflexion, nous nous sommes convaincus que face à ce puits de force, de résilience, de bonté, de douceur et d’amour que représente, aux yeux de beaucoup, père Jan, une p’tite enveloppe s’avérerait insuffisante, c’est une valise, un sac de billets qu’il faudrait lui remettre … merci de tout cœur à ceux et à celles qui y ont abondé.

Une bonne organisation ne s’improvise pas.

Outre nos remerciements à l’Esprit Saint, l’Esprit de Jésus qui nous a accompagnés dès la mise en œuvre du projet, nous tenons à remercier tous ceux qui y ont contribué.

Nos remerciements à chacun, à chacune des participants.

Nos remerciements à père Jan pour la confiance témoignée jusqu’à nous inviter à aller en eau profonde, par la tenue de la Messe Eucharistique.

Que dire de la précieuse et généreuse collaboration de la Municipalité, sans le concours duquel, rien de comparable, de nos jours, ne peut être organisé sur le site de la Chapelle du Forçat, dépourvu de toute commodité.

Pour ne pas trop nous étendre à cette tribune, c’est tout de même bon à savoir : si jusqu’ici, avec la grâce de Dieu, nos demandes au nom du Forçat ont toujours été satisfaites, cette fois-ci la Municipalité a – bien au-delà – répondu à nos demandes et à nos espérances, et ce, à hauteur d’environ 110% … 120%. 

Nous n’aurons de cesse de REMERCIER chaque participant à notre Temps Fort.

Avec une mention particulière à la Municipalité, à Marie Josette Z, à père Jan, à Maxime M, à Bernard C, à Jacques P, à Jeanine P, à Manyse B, à sœur Élise, à Christina R, à Jocelyne N, à Jean L, à Marcel Albert D … un coup de cœur au groupe La Voix Sacrée. 

Tout est grâce dans l’obéissance, la persévérance, la patience … la confiance en Jésus le Christ, notre Sauveur, LE RESSUSCITÉ.

Groupe de Prière Notre-Dame du Forçat

J.Nonone

FESTIVAL BIBLIQUE POUR TOUS

FESTIVAL BIBLIQUE POUR TOUS

LE DIMANCHE 14 AVRIL 2024 A 14 H 00

A L’EGLISE SAINT MICHEL DU FRANCOIS

 

                                                                                                                   

 

INFUSION DE LA PAROLE DE DIEU

THEME : LA VICTOIRE DU REDEMPTEUR

INTERVENANT : Père Christian CATAYEE

TEMPS FORT SPIRITUEL AU FORÇAT

Frère, Sœur en Christ,

TEMPS FORT SPIRITUEL

Groupe de Prière NOTRE-DAME DU FORÇAT – FRANÇOIS

Frères, Sœurs en Christ, 

Nous avons le plaisir de vous inviter à un grand Temps Fort Spirituel sur le site de la Chapelle Notre-Dame de la Délivrande du Forçat, et ce, le JEUDI 04 AVRIL 2024 sDv :

– de 16h00 à 17h00 : Adoration du Saint Sacrement

– de 17h00 à 18h00 : HEURE SAINTE

– de 18h00 à 19h00 : Messe Eucharistique

Cette Messe qui sera célébrée – sur le site de la Chapelle du Forçat – à l’occasion de ce Temps Fort, est précisément une Messe d’Action de Grâces, pour REMERCIER le Seigneur de nous avoir envoyé, un certain Vendredi Saint de l’année 2012, défricher, labourer, sortir la Chapelle du Forçat du quasi abandon [cf. ouvrage Notre-Dame du Forçat sur les sites de la FNAC ou des éditions Jets d’Encre].

En effet, notre Groupe de Prière « Notre-Dame du Forçat » a été créé en 2012, suite au Chemin de Croix du Vendredi Saint où un petit groupe de filles & fils de Marie nous nous sommes convaincus qu’en ce Jour de Pèlerinage, Marie est très achalandée, très illuminée, très priée, très suppliée, mais pendant toute l’année elle est quasi désespérément seule, souillée, peu visitée, envahie par les mauvaises herbes, les ordures de toute nature.

À cet instant même, nous nous sommes engagés, à nettoyer, fleurir, illuminer les lieux, au moins chaque mois et d’y tenir mensuellement un Temps de Prière.

DOUZE ANS après, avec la grâce de Dieu, nous croyons avoir tenu parole, nous avons sorti la Vierge de son quasi abandon, la Vierge est de nouveau visitée, priée, illuminée, même par des croyants externes.

Il y a lieu de souligner, qu’avant que les mauvaises herbes et autres indésirables aient envahi l’espace de la Chapelle, une fidèle et dévouée fille de Marie – feue Germaine VOUIMBA & amies – avait, à la suite de bien d’autres et ce, pendant une cinquantaine d’années, entretenu la Vierge du Forçat.

Cette Messe sera aussi dite pour le repos de l’âme de tous ceux qui nous ont quittés et ont fait de la Vierge du Forçat ce qu’elle est aujourd’hui, dont feue Germaine VOUIMBA.

Le Seigneur n’a de cesse de rechercher des Adorateurs en esprit et en vérité, frères & sœurs en Christ ; à travers ce Temps Fort, c’est une belle occasion d’être ce type d’adorateurs recherchés, soyez de ceux-là, à nos côtés au Forçat.

Au nom de Jésus MERCI d’avance de votre participation.

C’EST QUOI L’HEURE SAINTE ?

               

C’est quoi l’Heure Sainte ?

Eh oui, c’est la question qui brûle les lèvres de nombre de paroissiens, mais peu ou prou n’osent interroger les présumés sachants.

Il faut savoir que cette question est loin d’être la seule, au sujet de laquelle beaucoup d’entre nous d’en bas, nous nous cassons les méninges.

Je ne vais évidemment pas retracer ici la genèse de cette question ; d’autant que les interprétations ou les mises en œuvre varient d’une paroisse à une autre.

Il me semble important de retenir que la dévotion à L’HEURE SAINTE tire son origine dans la prière que JÉSUS fit à Gethsémani, la veille de son agonie, dans la nuit de Jeudi au Vendredi Saint.

-Jn 17,1-11 : « Père, l’heure est venue, glorifie ton Fils ».

-Mt 26,40 : « Vous n’avez donc pas pu veiller une heure avec moi ? ».

Je crois que c’est ça l’essentiel.

Puisque j’observe quelques petites différenciations d’application ici et là. 

Par exemple : l’heure Sainte est mise en œuvre ici au François à 18h00, ailleurs à 20h30 ou 23h00 … et d’autres organisent purement et simplement une nuit d’adoration de 18h00 … 06h00 débutant par une « Heure Sainte ».

Le dénominateur commun reste donc : le 1er Jeudi du mois.

Pour nous paroissiens franciscains, force est de constater qu’à l’époque de père Jacek on était sous l’empire de la nuit d’adoration, avec l’arrivée de père Robert-Marie et père Jan on est passé à une heure.

Je ne suis pas enfermé, encore moins fanatique de telle ou telle formule, mais même après coup on aurait aimé connaître les raisons de ce changement.

Et pourquoi ne pas expérimenter un mixte, à savoir : mensuellement >>> Heure Sainte / trimestriellement >>> Nuit d’Adoration. ( ?).

Quoi qu’il en soit c’est une très bonne initiative que les nouveaux « Gestionnaires » de notre Paroisse aient ouvert ce merveilleux Temps de Prière sur l’ensemble des Chapelles de la localité.

De mon dernier banc, qu’il me soit permis d’adresser mes plus vifs encouragements au « référent Heure Sainte » de notre Paroisse, Jean Louison.

Oui, j’applaudis des deux mains cette UNITÉ, cette COMMUNION, cette UNION DE PRIÈRE, ce qui assurément plaît à Dieu : MONTRER JÉSUS, ADORER JÉSUS, VEILLER AVEC JÉSUS – avec la même ferveur, la même intensité, la même dévotion, la même confiance, la même foi – que l’on soit à la Chapelle de Bonny, de Saint Laurent, de Perriolat, du Morne Acajou, du Morne Pitault, du Bourg ou à la Chapelle du Forçat.

Rappelons-nous, nous prenons des vacances [… Noël … Carnaval … Pâques …] certes méritées, mais le Seigneur, Lui, ne dort, ni ne sommeille jamais, il veille jour et nuit sur nous toutes, ses créatures, surtout celles d’entre nous qui recherchons Sa Face.

Alors, même pendant les vacances, demandons : le Seigneur nous donnera … cherchons : le Seigneur se laissera trouver … frappons : le Seigneur nous ouvrira les portes de la vie en abondance éternellement.

Paroissiens franciscains qui que nous soyons, d’où que nous soyons prenons part en présentiel ou en distanciel à L’HEURE SAINTE … et si d’aventure notre quartier n’a pas de Chapelle, accolons-nous à la Chapelle la plus proche de notre domicile, au nom de JÉSUS.

Tout est grâce dans l’obéissance, la persévérance, la patience … la confiance en JÉSUS le Christ notre Sauveur, LE RESSUSCITÉ.

J.Nonone 

Groupe de Prière Notre-Dame du Forçat

Dimanche 31 Mars 2024