NEUVAINE A L’ESPRIT SAINT 2021

Chères familles, chers paroissiens,

Dans le cadre de la Pentecôte des Familles qui se tiendra le samedi 22 mai 2021 dans notre paroisse, la Pastorale des Familles du François vous invite à confier nos familles à l’Esprit-Saint. Demandons-lui avec Foi et Confiance, d’accueillir ses grâces et ses dons. Chaque jour de la neuvaine (qui débutera le 13 mai), nous dirons la prière à l’Esprit-Saint suivie de la prière du jour et nous terminerons par un « Notre-Père », un « Je Vous Salue » et un « Gloire au Père ».

Prière à l’Esprit-Saint

Ô Esprit-Saint, âme de mon âme, je t’adore, éclaire-moi, guide-moi, fortifie-moi, console-moi ; dis-moi ce que je dois faire, donne-moi tes ordres ; Je te promets de me soumettre à tout ce que tu désires de moi et d’accepter tout ce que tu permettras qui m’arrive, fais-moi seulement connaître ta Volonté. Amen !

Prières quotidiennes

13 mai : demandons la grâce de l’amour
« Seigneur Esprit-Saint, en nos coeurs, répands l’amour, nous t’en supplions. Viens enlever tout germe de haine et de discorde afin que nous soyons toujours prêts à accueillir les uns et les autres quels qu’ils soient. Puissions-nous aimer Dieu de tout notre être et de toute notre force et aimer notre prochain comme nous-mêmes. »
14 mai : demandons la grâce de la joie
« Seigneur Esprit-Saint, nous te demandons humblement de nous donner la joie. Apprends-nous à savourer chaque instant comme un cadeau que tu nous fais. Viens illuminer nos vies pour la plus grande gloire de Dieu et libère-nous des tristesses qui s’abattent sur nous.
15 mai : demandons la grâce de la paix
« Seigneur Esprit-Saint, merci pour la Paix de Jésus ! Elle est le premier cadeau de sa résurrection ! “La paix soit avec vous !”Que cette paix nous soit donnée et demeure en nous ! Au milieu des agitations de ce monde, apprends-nous à rester ancré dans l’amour de Jésus ! »
16 mai : demandons la grâce de la patience
« Seigneur Esprit-Saint, nous te demandons la patience. Donne-nous un coeur qui sait patienter dans la peine comme dans la joie. Viens réparer en nous tout ce que notre impatience a déformé, surtout en paroles et en attitude. Viens tempérer nos désirs trop violents. »
17 mai : demandons la grâce de la bienveillance
« Seigneur Esprit-Saint, toi qui connais tout le monde, donne-nous, nous t’en prions, la bienveillance à l’égard de quiconque. Apprends-nous à ne pas faire des sélections quand il s’agit de faire le bien. Fais-nous agir comme Jésus nous le demande : “faites aux autres ce que vous voudriez que l’on fasse pour vous” (Matthieu 7,12). »
18 mai : demandons la grâce de la bonté
« Seigneur Esprit-Saint, nous te prions de nous restaurer en tant qu’image de Dieu. Particulièrement, fais-nous refléter la bonté de Dieu le Père que nous retrouvons dans son Fils, Jésus. Puisque tu es bon, fais-nous devenir bons, nous aussi. »
19 mai : demandons la grâce de la fidélité
« Seigneur Esprit-Saint, donne-nous un coeur vrai qui ne se dérobe jamais à ceux qu’il aime et surtout à Dieu, un coeur qui fait que l’on puisse toujours compter sur nous en cas de besoin et que notre oui soit oui ! »
20 mai : demandons la grâce de la douceur
« Seigneur Esprit-Saint, assouplis nos âmes et nos coeurs, puisque Jésus a dit : “heureux les doux, ils posséderont la terre !” (Matthieu 5,5). La tendresse sauvera notre monde de sa brutalité. Nous te demandons de placer dans nos coeurs la douceur qui nous permettra d’être plus délicats entre nous. »
21 mai : demandons la grâce de la maîtrise de soi
« Seigneur Esprit-Saint, maintiens-nous dans la maîtrise de soi afin que nous ne cédions pas aux multiples pulsions ou tentations. Apprends-nous aussi à être modérés en toute chose. Nous voulons te présenter tous ceux qui sont prisonniers d’addictions variées pour que tu les libères. Viens, Esprit-Saint, nous recréer ! »

NOTRE PERE
Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation mais délivre-nous du Mal.
Amen
JE VOUS SALUE MARIE
Je vous salue Marie, pleine de grâce ; Le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, Priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen
GLOIRE AU PERE
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit. Comme il était au commencement, maintenant et toujours, Et dans les siècles des siècles.
Amen.

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L’ÉGLISE SAINT-MICHEL : 10 ANS DÉJÀ

Souvenons-nous : le nouvel et actuel édifice a été inauguré, consacré le Dimanche 1er Mai 2011*, en présence notamment de l’Archevêque Michel Meranville, du Maire du François, Maurice Antiste et du Curé de la Paroisse feu Bruno Latour.

* [1er Mai 2011, Jour aussi de la béatification de l’infatigable et émérite Pape défunt Jean-Paul II : puisse cette heureuse coïncidence aider cet édifice à résister aux épreuves du temps et maintenir la ferveur des Paroissiens].

Retenons et surtout faisons nôtre cette phrase du Maire-inaugurateur : « S’il fallait choisir entre une église humaine et une église de pierre, je choisirais l’église humaine ». Et notre Archevêque, tout en renchérissant la déclaration du Maire, ajoute que l’Église n’est pas simplement le bâtiment aussi majestueux soit-il, mais aussi et surtout l’ensemble des fidèles réunis dans l’unité, d’un seul cœur, sur convocation du Seigneur.

L’église, le bâtiment est un édifice religieux dont le rôle principal est de faciliter le rassemblement d’une communauté chrétienne ; l’église est donc un lieu de rencontre, de communion, un moyen en vue d’une fin, celle de fructifier la foi des fidèles, aider à la croissance spirituelle des uns et des autres. Aujourd’hui, on va davantage diriger le projecteur sur le bâtiment, tout en veillant à ne jamais mettre notre foi sous le boisseau.

De 1694 (année où le révérend père Jean-Baptiste Labat fonda la Paroisse du François) à 2021 – soit 327 années – la Commune du François a « consommé » pas moins de 7 églises ; c’est certainement une particularité que nulle autre ville ne saurait nous envier.

Eh oui, l’histoire nous enseigne que nos églises franciscaines ont été successivement très durement frappées, dont les plus sinistrement mémorables : le dévastateur cyclone du 18/08/1891 et le ravageur incendie** de la nuit du 26 au 27/09/1973.

** [Extrait de la déclaration du Curé, l’abbé Lucien Verin Vloemans : « L’église du François n’est plus. Une heure au milieu de la nuit a suffi, pour que disparaisse ce qu’avait bâti … le travail des mains, du cœur, de l’intelligence, de la foi … »].

D’emblée, au nom de l’ensemble des Paroissiens, qu’il me soit permis de REMERCIER du fond du cœur le Conseil Municipal de l’époque qui a courageusement et ingénieusement puisé dans la contribution populaire, à l’effet de doter le François d’une église à la hauteur de ses dévoués et fervents Fidèles.

Brève page d’histoire :

– 01/06/1978, démolition des ruines de l’église suite à l’incendie de 1973

– 20/10/2006 : Salle des Fêtes, présentation des travaux à la population, par le Maire et son Conseil Municipal, entouré de l’architecte, de l’entreprise en charge du gros œuvre et du bureau d’études.

– L’idée de la Municipalité : allier passé et avenir / tradition et modernité d’où la façade en pierre qui rappelle l’église détruite en 1973

– 31/10/2006 : pose de la 1ère pierre par le Maire M. Antiste, en présence notamment du Vicaire Général, le père Jean de Coulanges, représentant l’Archevêque, du père feu Bruno Latour et de C. Bauras, représentant le Conseil Général.

– La 1ère pierre est sortie des ruines de l’église de 1973 ; pierre qui mesurait pas moins de 46 cm de long x 35 de large, pour peser 50kg (pierre extraite d’une ancienne carrière locale).

– Le repositionnement de l’église a été imaginée par l’Adjoint en charge de l’Urbanisme, proposition qui a recueilli l’adhésion des autres Élus.

– La durée prévisionnelle des travaux était de 2 ans … finalement les travaux se sont étendus sur environ 5 ans.

– Ouverture du chantier : mi-Novembre 2006, pas moins de 16 entreprises ont travaillé sur le chantier.

– Le bâtiment répond aux normes parasismiques et de fait, constitue un excellent point de refuge à toutes fins utiles.

–  La contenance est de 1400 personnes, dont 1100 places assises.

–  Juillet 2009 : remise provisoire du bâtiment à la Paroisse, pour aménagement.

– 1er Mai 2011 : remise officielle des clefs de l’édifice à notre Archevêque Michel Méranville qui s’empressa de les transmettre au Curé, feu Bruno Latour.

Á la lumière d’un « micro-trottoir confiné » il en ressort de manière générale : une très belle réalisation, un bâtiment très attractif, dommage que les malfaçons, spécialement les infiltrations d’eau atténuent la beauté de l’ouvrage.

Ô ! La garantie décennale. Vraiment il est beaucoup plus facile de conclure un accord que de l’appliquer. Ici, chacun se renvoie la responsabilité, de guerre lasse les tribunaux auraient même été saisis.

Au passage, un gros merci à la nouvelle équipe municipale, avec à sa tête Samuel Tavernier, qui est en train de se démener à l’effet d’établir les responsabilités et de procéder, au plus tôt, aux réparations qui s’imposent. En attendant, c’est pour nous un réel plaisir, une fierté que d’accueillir des Paroissiens des environs ; des catholiques de divers horizons demandent à y célébrer leurs mariages et de plus, notre église est très visitée par les touristes.

De l’avis de nos visiteurs réguliers, l’église du François est toujours accueillante, propre, fleurie, fervente, bien animée … et depuis peu, les chants sont projetés sur  3 tableaux électroniques ; tout ceci ne s’improvise pas, c’est avec la grâce et à partir de ce « chef d’orchestre » le père Jacek que toute cette cohésion a été possible.

Que le Seigneur protège l’édifice de toute perturbation, bénisse puissamment notre église et augmente la foi de chaque fidèle qui y accède.

Un paroissien 97240

LA VOCATION C’EST L’AFFAIRE DE TOUS

 

En ce 4ème Dimanche de Pâques, l’Église dirige particulièrement le projecteur sur les vocations ; depuis plus de cinquante années, ce Jour est retenu pour PRIER davantage pour les VOCATIONS.

Contrairement aux idées reçues, la vocation est L’AFFAIRE DE TOUS, parce qu’elle est avant tout, un appel de Dieu à la vie, au bonheur, à la sainteté, un appel à apporter sa contribution au bien commun.

Toute vie est voulue et aimée de Dieu. Nous sommes tous privilégiés car nous sommes tous appelés.

[BIBLE EN NOUS – Gn 12,1 : « Quitte ton pays … je bénirai ceux qui te béniront … »]. Abraham avait 75 ans lorsqu’il a reçu son appel.

Tout appel invite de quitter quelque chose. Quitte ton pays = quitte tes sécurités, tes certitudes, ta zone de confort et porte-toi au service de Dieu et de celui de ton prochain.

Ô ! LES VOCATIONS ! : On aurait dit que c’est une question qui concerne particulièrement [pour ne pas dire exclusivement] ceux qui sont déjà convaincus, consacrés, ceux qui sont déjà en tenue de service : les prêtres et les religieuses. 

[Ne nous voilons pas la face, nous tous parents, moi le premier, on caresse le vœu plus ou moins inavoué que notre fils/fille soit médecin, avocat, ingénieur (…) mais à aucun moment on envisage que notre enfant embrasse une vie ecclésiale].

En toute objectivité, ayons l’humilité d’admettre que peu de familles chrétiennes souhaitent, encore moins encouragent leurs petits garçons ou leurs petites filles à devenir prêtres ou religieuses.

[Un exemple vivant : pendant cette crise sanitaire, on a été confiné, il n’y a pas eu classe, on a donc eu du temps à meubler. Observons comment, nous les parents, nous nous sommes démenés, pour trouver à nos enfants, le meilleur programme de rattrapage des cours à la télé. Outre la messe webtélé, pour certains, combien de parents ont invité leurs progénitures à regarder un verset biblique quotidiennement ou hebdomadairement ou ne serait-ce qu’une seule émission sur la chaine de télé communautaire KTO … à l’idée de susciter une vocation].

Or, sans prêtre, comment pourra t-on répondre au commandement de Jésus « faites ceci en mémoire de moi » … COMMENT POURRA T-ON COMMUNIER AU CORPS & AU SANG DU CHRIST.

La crise sanitaire actuelle révèle, pour ceux qui, pour diverses raisons, n’ont pas repris leur place au sein de la Communauté, toute notre souffrance à ne pas pouvoir prendre part à la Table Eucharistique, à la Communion Sacramentelle [souffrance qui été exprimée, par certains, avec plus ou moins d’amour].

En évoquant la souffrance, ici, il conviendrait de poser un bémol, en comparaison à ce que vivent ceux contraints de pratiquer la Communion Spirituelle ou de Désir depuis belle lurette.

Oui, par des gestes tout simples, chacun peut apporter sa contribution, tout d’abord :

– en aimant et en priant pour l’Église 

– en aimant et en priant pour les Prêtres 

– en aimant et en priant pour les Religieuses 

– en suscitant et en encourageant des vocations religieuses.

Bien évidemment : fonder une famille, tout comme vivre le célibat ce sont aussi des vocations. Rappelons-nous que la vocation de tout chrétien est d’accéder à la sainteté.

Secret de polichinelle, les vocations, bien qu’elles soient reparties à la hausse – Dieu merci – c’est encore insuffisant ; il y a encore un grand besoin de Prêtres et de Religieuses, face à la multiplication et à la richesse de leurs missions. Alors, prions le Seigneur pour qu’il nous donne beaucoup de Saints Prêtres et de Saintes Religieuses, tout en continuant à porter les familles et les célibataires dans nos humbles prières.

Retenons qu’il n’y a pas de prières perdues – PRIONS … SOYONS PATIENTS … GARDONS LA FOI – faisons confiance au Seigneur, dans sa souveraineté il comblera nos diocèses respectifs de prêtres en quantité et surtout en qualité suffisantes.

Puisse la récente ordination de nos frères Jacques & Robert-Marie soit riche et fructueuse et susciter de nouvelles vocations, Amen.

Un paroissien 97240

DISPOSITION PAROISSIALE POUR LA PARTICIPATION AUX MESSES

 

DISPOSITION PAROISSIALE POUR LA PARTICIPATION AUX MESSES

3ème Dimanche de Pâques – 17/18 avril 2021

Bonjour Chères paroissiennes et paroissiens,

Organisation des messes dominicales suite aux nouvelles directives préfectorales :

 

Samedi – 17 avril 2021 : 16h00 et 17h00

Dimanche – 18 avril 2021 : 7h00, 8h15, 9h30 et 17h00

 

Le port du masque est obligatoire, désinfection des mains à l’entrée de l’église, une seule entrée est prévue, pas plus de 250 personnes par messe (un banc sur deux doit rester vide)

Nous vous prions de bien vouloir patienter sur le parvis de l’église si une célébration est en cours. (Bien sûr en appliquant les gestes barrières).

Toutes les activités pastorales et catéchétiques sont suspendues jusqu’à nouvel ordre.

 

Merci de votre compréhension

Union de prière, gardons la foi

Curé de la paroisse du François

Fêtes de Pâques « encadrées » mais merveilleusement célébrées

 
Inexorablement, la crise sanitaire « Covid 19 » aura marqué une bonne partie de notre vie en général, spécialement de notre vie spirituelle.
C’est vrai, seulement une année et quelques jours de « guerre sanitaire », ça n’a l’air de rien, mais c’est en échangeant avec celui-ci ou celui-là qu’on se rend compte de la profondeur du traumatisme psychologique irréversible sur nombre de frères & sœurs. 
Au passage, ayons une grosse pensée d’amour pour les frères & sœurs qui, depuis le confinement initial et ce, pour diverses raisons, ne sont jamais revenus à l’Église.
Et dans nos prières, n’oublions pas non plus les milliers de travailleurs qui ont déjà perdu leurs emplois et les autres qui sont empêchés d’exercer : les métiers de la musique, de la lumière, du son, de la scène, de la restauration, de l’hôtellerie, etc. 
Sur le plan spirituel, si en 2020 on a été purement et simplement confiné, interdit de célébrations ouvertes aux fidèles, en cette année 2021, bien que les cultes aient été autorisés, on a été enveloppé d’une grande amertume.
Eh oui, les restrictions sanitaires nous ramènent à des heures sombres de l’histoire de l’humanité ; forcément pour ceux qui sont chargés de les mettre en œuvre, les prêtres, c’est un vrai crève-cœur, voire une grande souffrance.  
Et, davantage lors de la « Veillée Pascale » père Jacek n’a pas pu cacher son amertume, en sollicitant le bon cœur, la charité des fidèles qui ont eu la chance de participer à la Veillée de s’abstenir de venir à la Grande Messe de la Résurrection [et dire que de tout temps on nous a rabâché que la Veillée Pascale ne peut être assimilée au Dimanche de Pâques].
Dieu merci, et c’est ça l’essentiel, le Triduum Pascal a été dignement célébré sur la Paroisse Saint Michel.
Entouré du séminariste Christophe, père Jacek et le diacre Robert Marie nous ont délivré des homélies très motivantes ; on a eu droit aussi à de belles proclamations et des chants harmonieusement interprétés par nos chorales.
Retenons aussi, la belle récitation du Chapelet de la Miséricorde Divine, la très belle décoration de l’hémicycle et les Assemblées très ferventes qui n’ont pas hésité à répéter d’un même cœur « JÉSUS EST VAINQUEUR, JÉSUS EST VIVANT, JÉSUS J’AI CONFIANCE EN TOI ».
Il faut donc saluer le haut degré de foi des Paroissiens qui ont « religieusement » assisté aux célébrations du Triduum Pascal aux portes de l’Église ; c’est à croire que là où il y a une volonté, il y a un chemin.
Se rendre à la Messe, ce n’est pas strictement être dans l’hémicycle, observant les faits et gestes du célébrant, mais c’est aussi, rassemblés, unis, là où nous sommes avec deux ou trois au nom de Jésus, en esprit et en vérité, ne voir et n’entendre que la voix du Christ monté de nos cœurs. 
Pâque 2020 était totalement confinée … Pâque 2021 a été encadrée … avec la grâce, que Pâque 2022 sDv soit totalement libérée. 
Notre secours – recours est dans le Nom du Seigneur.
Un paroissien 97240

Pâque 2020 « confiné » … Pâque 2021 « sous cloche » …

 
C’est le moins que l’on puisse dire, le ou la Covid aura inexorablement impacté nos vies et ce, à tous les égards : professionnellement, socialement, spirituellement. 
Si l’année dernière, la Fête de la Résurrection n’a pu être solennellement célébrée, cette année, sous cette forme de « liberté encadrée ou conditionnelle des cultes », ça n’a l’air de rien, mais cela se révèle tout aussi douloureux.
Eh oui, les Paroisses, singulièrement les Curés, quasiment livrés à eux-mêmes, sont soumis à un vrai casse-tête : comment mettre en œuvre les restrictions sanitaires, tout en ne froissant pas trop certaines susceptibilités paroissiennes.
Curieusement, concomitamment aux dernières mesures préfectorales, on a assisté à un phénomène quasi généralisé, une très forte affluence lors de la célébration du Dimanche des Rameaux « entrée messianique de Jésus à Jérusalem ». 
Laissons aux théologiens ou historiens de déterminer la cause réelle de cette forte affluence : regain de foi ou soif de revivre cet évènement fondamental de la chrétienté ?
Hier donc, 01/04/2021, début du Triduum Pascal, le curé du François, comme bien d’autres, s’est démené toute la journée à l’effet de rechercher les voies et moyens pour accueillir au mieux ses chers paroissiens, dans la restriction : faire mieux, avec moins.
Avant l’ouverture de la célébration, comme pour apaiser, faire passer l’amère pilule, le curé a, à plusieurs reprises, ré-annoncé les mesures de restriction, tout en recherchant la compréhension et un acte de charité chez ses fidèles.
Ce qui devrait arriver, arriva.
La Sainte Cène a drainé beaucoup plus de fidèles que le nombre de places « imposé » 380 contre 1150 places assises, normalement.
Les frères & sœurs de l’accueil, dont je me suis porté à leurs côtés, ont eu toutes les peines du monde à contenir l’afflux de paroissiens … et il fallait que cela tombe sur moi : un monsieur m’a supplié de le laisser pénétrer à l’intérieur de l’édifice, m’a t-il dit juste pour saluer Maman Marie … pour éviter toute idée de favoritisme, vis-à-vis des autres paroissiens retenus à la porte, je lui ai refusé l’accès … cela m’a fendu le cœur. 
Évidemment, les autres frères & sœurs de l’accueil ont aussi gentiment refoulé nombre de fidèles ; je vous prie de croire que c’est extrêmement pénible de laisser une mamie ou un jeune à la porte.
Dans le silence de nos cœurs, les effets du Covid, ne serait-il pas une forme de souffrance pour vivre notre foi, pour marcher à la suite de Jésus le Christ notre Sauveur. 
A coup sûr, les cloches « LE GLORIA » de Pâque 2020 et Pâque 2021 ne sonneront pas de toutes leurs splendeurs d’antan, forcément elles seront teintées de mélancolie.
Quoi qu’il en soit, préparons nos cœurs à accueillir et à témoigner, en vérité et en actes, les bienfaits de la Résurrection.
 
Paroissien observateur 97240

HORAIRES DES CELEBRATIONS DU TRIDUUM PASCAL

 

En raison du renforcement des mesures anti covid annoncées par le préfet dans son communiqué de presse du 27 mars 2021, il est nécessaire d’adapter de nouveau notre programme de célébrations pour le Triduum pascal. 

 

Jeudi 1 avril à 16h00 – Messe solennelle de la Dernière Cène (pas de lavement des pieds) 

Vendredi 2 avril à 7h00 – Le chemin de Croix (Chemin de croix recommandé à tous dans les petits groupes maximum de 6 personnes « à la maison ». Les chemins de croix sur la voie publique ne sont pas autorisés. Tous les fidèles sont appelés à observer strictement les règles de distanciation sanitaire.)

Vendredi 2 avril à 15h00 – Célébration de la Passion de Jésus Christ et la Vénération de la Sainte Croix. (La croix sera posée devant l’autel et les fidèles pourront – après la célébration – en gardant la distanciation de 2 mètres recommandée, venir vénérer la croix sans la toucher)   

Samedi 3 avril à 15h00 – Liturgie de la Vigile Pascale

Dimanche 3 avril – Dimanche de Pâques – Messe à 7h00 et à 9h30 (Pas de messe à 18h00)

L’OUVRAGE « NOTRE-DAME DU FORÇAT » : UN LIVRE Á LIRE

Hier soir – 23 mars 2021 – la Paroisse Saint-Michel du François a vécu un grand moment de littérature, avec la présentation de l’ouvrage « Notre-Dame du Forçat ».

De l’avis de la forte Assemblée (en dépit des restrictions sanitaires en vigueur et surtout des bruits assourdissant de couvre-feu) la manifestation a été une réussite.

Il faut dire que la rencontre a été conduite de main de maître par l’animateur-présentateur Éric R. et bien soutenu par des Lecteurs acquis à la cause de la Vierge du Forçat : 

?? Ginette B. « fière fille d’un émérite marin-pêcheur » 

?? Ange Marie C. « membre du groupe Notre Dame du Forçat et Équipe d’Entretien de l’Église » 

?? Renély M. « membre fondateur du groupe Notre Dame du Forçat ».

D’emblée Éric n’a pas manqué d’excuser le père Jacek, retenu à Rivière Salée sur les Confessions de Pâques [soulignons au passage que père Jacek a déjà célébré 3 Messes Eucharistiques sur le site du Forçat et il a préfacé le Livre présenté].

Soulignons les chants à Marie, harmonieusement interprétés, de manière intergénérationnelle : Déborah des Petits Franciscains et Germaine V. qui a, pendant plus de 40 ans, emmené tant de générations à la Vierge du Forçat. 

Il y a lieu de noter que les quelques exemplaires de disponible ont été vendus comme des petits pains et à la grande et agréable surprise de l’auteur, les demandes de dédicaces ont dépassé les espérances les plus hautes.

OÙ TROUVER LE LIVRE : il en resterait deux ou trois exemplaires à la Librairie Épiphania au François … autrement passer commande sur internet : FNAC – AMAZON … ou sur le site de la maison d’édition JETS D’ENCRE. 

Avec le couvre-feu qui est annoncé, le Livre NOTRE-DAME DU FORÇAT pourrait être un bon « compagnon » ; d’autant que le secteur librairie est inscrit d’entre les « besoins essentiels ». 

Au cours de la rencontre, Éric a souligné l’utilisation de la 1ère personne du pluriel tout au long de l’ouvrage, dès le départ l’auteur a voulu en faire une œuvre collective.

Ainsi donc le livre NDF s’inscrit dans le « patrimoine immatériel » de la Paroisse du François, dans celui des familles Lucenay Cyriaque Mongin, Rosélie Osnard Apat & André Tarrieu … et dans celui du groupe Notre-Dame du Forçat.

À la lumière de cette présentation, nous croyons être en bonne voie d’atteindre notre objectif : porter la Chapelle / Vierge du Forçat à la connaissance du plus grand nombre … et faire du site UN ESPACE TOURISTIQUE CULTUREL & RELIGIEUX.

Tout est grâce.

Groupe Notre-Dame du Forçat 

2e Dimanche du Temps de carême.

2e Dimanche du Temps de carême.

Ce dernier dimanche du mois de février notre église a célébré le deuxième dimanche de carême.

La messe a été célébré par notre curé père Jacek et l’animation par la chorale Chœur de Sonate avec la pastorale des familles. Le thème abordé dans les lectures étaient celui de la montagne.

La montagne est l’endroit ou, l’air est pur, on se régénère et la vue est dégagée.

C’est à la montagne qu’ Abraham offre son fils à Dieu

C’est là où Moise a reçu les tables de la loi

Le prophète Élie a entendu Dieu lui parler sur le mont Horeb.

C’est le lieu de rencontre avec Dieu. Jésus se retirait pour prier.

Il y a une autre montagne, c’est le Golgotha. Lieu de la passion du Christ.

Entre les montagnes de la joie et de la tristesse, vient le temps pour montrer sa fidélité à Dieu.

C’est le temps de la réconciliation (temps du carême).

Nous avons une 3e montagne c’est celle de la résurrection.

Jésus sort vainqueur du tombeau.

Alors, laissons nous toucher par la parole, l’eucharistie, la beauté du temps de l’adoration

Ne cessons pas de prier tous ensemble notre Dieu.

Continuons de marcher vers la joie.

Car nous avons un rendez-vous avec Dieu au sommet de la vie.

 

UNE PENSÉE D’AMOUR POUR NOS GRANDS-MÈRES

 

Ce week-end 6/7 Mars 2021, les grands-mères sont mises à l’honneur [quoi que c’est chaque jour, que Dieu nous donne de vivre, que les grands-mères devraient être honorées] je voudrais dire très simplement, mais du fond du cœur, à toutes les Grands-mères du François, de la Martinique et du monde en général : « MERCI et BONNE FÊTE ».

MERCI pour la simple et bonne raison que, de tout temps [peut-être de moins en moins de nos jours] les Grands-mères jouent une fonction essentielle au sein de nos sociétés, singulièrement antillaises, où jadis, plusieurs générations cohabitaient harmonieusement sous le même toit.

Avec la mondialisation des mœurs la fonction ô combien importante de guide, de vigie, de transmission des Grands-mères est quelque peu tombée en désuétude, avec ceci, les valeurs fondamentales de nos sociétés antillaises [entraide, solidarité, gentillesse, politesse, courtoisie, goût du travail bien fait et de l’effort …].

Si au niveau de la pure éducation, la contribution des Grands-mères s’est effilochée, du fait même de la diminution de la cohabitation intergénérationnelle, il n’en demeure pas moins vrai, qu’avec la vie trépidante que nous actifs connaissons aujourd’hui – TCSP / boulot / dodo – on assiste à un certain réinvestissement des Grands-parents auprès de leurs petits-enfants [accompagnement à l’école, au catéchisme, aux loisirs …].  

Avant que nos mémoires ne soient totalement effacées, de gré ou de force, rendons un vibrant hommage à toutes nos Grands-mères, particulièrement celles qui ont élevé leurs petits-enfants pour diverses raisons, celles qui ont persuadé leurs enfants de baptiser, de catéchiser leurs petits, celles qui sont toujours là pour garder, conduire les petits-enfants à l’école ou autres ; faisons-fi de certaines familles où c’est la pension des Grands-mères qui permet d’arrondir les fins de mois. 

Assurément, aujourd’hui, beaucoup de Grands-mères seront dans la joie, couvertes de cadeaux et de bisous, mais n’oublions pas celles qui luttent contre la maladie, quelquefois seules sur un lit d’hôpital ou à domicile – celles qui vivent un deuil – celles qui sont en butte à des relations tendues, notamment entre belles-mères et belles-filles – celles qui sont éloignées de leurs petits-enfants ou qui ne reçoivent aucune visite de leurs petits-enfants … de tout notre cœur portons toutes ces chères mamies dans nos prières.

C’est dommage que cette fête découle d’un dessein commercial ; pour autant, les Grands-mères l’ont amplement mérité, c’est à nous de savoir transformer cet essai commercial, en un essai plein d’amour, de tendresse et de haute reconnaissance envers nos Grands-mères.

Lorsqu’on constate qui la fête des Grands-mères, qui la fête des Grands-pères résultent d’initiatives individuelles, on peut regretter que nos aïeux n’aient pas bénéficié de plus de gratitude de la part des décideurs.

C’est donc, seulement en 1987 qu’on aurait commencé à fêter les Grands-mères et encore plus tard les Grands-pères, parait-il à partir de 2008 ; force est d’observer que les fêtes des Pères et Grands-pères seraient beaucoup moins prisées et/ou « commercialisées » que celles des Mères et Grands-mères.

En outre, nous ne pouvons que nous en féliciter de ce que le Pape François ait ingénieusement institué une « Journée mondiale des Grands-parents et des Personnes âgées » et ce, chaque 4ème Dimanche du mois de Juillet, à proximité du Jour où l’Église nous appelle, à faire mémoire des Grands-parents de Jésus Notre Sauveur, Anne & Joachim.

Dixit le Pape François : « Les Personnes âgées nous rappellent que la vieillesse est un don et les Grands-parents sont le lien qui unit les différentes générations pour transmettre aux jeunes l’expérience de la vie et de la foi ».

C’est le moins que l’on puisse dire, les Grands-mères et plus largement les Grands-parents constituent un maillon indissociable de la chaîne de construction des enfants.  

Que Dieu bénisse toutes nos Grands-mères et par extension, tous nos Grands-parents.

Paroissien observateur 97240