Programme de la Semaine Sainte

  • Lundi 11 avril à 18h30 : Messe du premier anniversaire de Sacerdoce du père Robert-Marie
  • Mardi 12 avril à 6h30 – Messe
  • Mardi 12 avril : Pas de réception du prêtre.
  • Mercredi 13 avril pas de messe en paroisse (Messe chrismale à 10h00 à la cathédrale de Fort de France)
  • Jeudi 14 avril à 18h30 Messe de la Dernière Cène
  • Vendredi 15 avril à 6h30 Chemin de croix à l’église
  • Vendredi 15 avril à 15h00 Célébration de la Passion de Jésus Christ et vénération de la Sainte Croix
  • La neuvaine préparatoire à la Fête de la Miséricorde Divine sera méditée à partir de Vendredi Saint 1/2h avant la messe ainsi que celles des messes du week-end. La neuvaine sera méditée après les messes de la semaine.
  • Samedi 16 avril à 19h00 Veillé Pascale
  • Dimanche 17 avril Messe de Pâques à 7h00 et 9h30 (Pas de messe à18h00)
  • Vendredi 15, Samedi 16 et Lundi 18 avril : Bureau paroissial fermé et pas de réception du prêtre.

Notez déjà

  • Mardi 19 avril à 18h00 à l’église: Réunion pour les parents, parrain et marraine des enfants qui seront baptisés le dimanche 24 avril.
  • Jeudi 21 avril de 18h30 à 20h30 à l’église: Temps fort pour les couples (mariés ou non). Ramener les 3B (Bible, Bloc note et bic).
  • Dimanche 24 avril à 9h30: Messe animée par les enfants et les parents du secteur n°2
  • Chemin de Croix dans les quartiers

    Quartiers et groupe de prières

    Lieu

    Heure du Départ

    Morne Acajou

    Chapelle

    6h30

    Bourg (Le Rosaire)

    Place de l’église

    6h00

    Morne Pitault

    Chapelle

    6h00

    Frégate – Dostaly

    Entrée de dartault

    6h00

    Miséricorde Divine

    Parking du Stade du François

    6h00

    Servants d’Autel

    Près de la gendarmerie

    6h00

    Notre Dame du Forçat

    Près de la Salle des fêtes

    6h00

    Trianon

    Près des Ets Rosette

    6h00

    Perriolat

    Devant l’école vers Raisinier

    6h00

    Presqu’ile, Soleil Levant et Citerne Près e chez Jandia

    6h00

         

 

LA PAROISSE SAINT-MICHEL HAUTEMENT SONORISÉE

C’est le moins que l’on puisse dire, le Curé de la Paroisse Saint-Michel – père Jacek – met tout en œuvre pour mieux accueillir les Paroissiens locaux et Visiteurs.

Après avoir doté l’hémicycle de 3 grands tableaux électroniques sur lesquels sont projetés les chants, les prières particulières (par exemple la prière à Saint-Michel) – les informations utiles lors des funérailles – les références des Lectures et des Textes de l’Évangile des Messes Dominicales, voilà, il y a quelques jours, c’est une nouvelle sonorisation de très haute qualité qui chatouille les chastes oreilles des Paroissiens.

Entendons-nous bien, il n’y a pas débat, les panneaux électroniques, la sonorisation et autres, tous ceux-ci aussi coûteux, de qualité qu’ils puissent être, ce ne sont que des moyens ; des moyens qui nous permettront d’atteindre la finalité ou l’objectif >>> la seule personne digne d’adoration au sein de notre paroisse et/ou en dehors : Dieu Notre Père Eternel.

On est tout aussi bien d’accord, qu’à l’instar des tout-premiers disciples qui, sans aucun moyen de communication, ont su évangéliser toute la Terre, les tableaux, la sono et autres ce ne sont que des moyens certes nécessaires, mais pas indispensables ; autrement dit sans sono, sans micro on doit pouvoir poursuivre l’œuvre d’évangélisation.

Rappelons-nous qu’en cette 5ème semaine de Carême, notre Diocèse nous appelle à être « MISSIONNAIRES VERS LES AUTRES ».

Revenons à ce matériel hi-fi dernier cri mis à notre disposition : QUEL CONFORT D’ÉCOUTE / QUEL BONHEUR DE S’ENTENDRE PARLER.

Eh oui, ça n’a l’air de rien, mais l’ancienne sonorisation, pourtant pas d’un siècle très reculé, n’offrait même pas aux Proclamants de s’entendre ; en d’autres termes, sur l’Autel, il n’y avait pas de retour (c’était assez pénible de ne disposer du bé.a.ba de la communication : savoir si on doit baisser ou augmenter son volume vocal).

Outre la qualité du son, enfin les Paroissiens « appareillés » (munis d’un appareil d’aide à l’écoute) trouveront aussi leur bonheur ;  le nouveau matériel hi-fi offre ce service inimaginable aux désormais malentendants.

Comparaison n’est pas raison, qu’il me soit permis tout de même de faire allusion au verset biblique – Mc 7,31-37 : « Il a bien fait toutes choses. Il fait entendre les sourds et parler les muets ».

Eh oui, n’ayons pas peur de le dire, c’est parce que le Seigneur a voulu qu’il en soit ainsi. Autrement dit, Jésus, en validant l’idée de père Jacek quant à l’installation de cette sono, fait dorénavant entendre les sourds de la Paroisse du François et visiteurs. Il y a lieu de souligner que, du parvis, ont peut recevoir La Parole, le Curé y a fait installer des hauts parleurs à l’extérieur de l’hémicycle.

N’est-ce pas aussi une excellente manière de MONTRER JÉSUS à l’église et en dehors ; très belle idée, œuvre d’évangélisation du père Jacek.

D’un seul cœur rendons grâce au Seigneur pour avoir merveilleusement inspiré notre Curé, demandons au Seigneur de nous aider – Usagers internes et Visiteurs – à prendre soin de ce matériel, qu’aucun acte de notre part ne vienne dégrader le matériel et que ce matériel nous assure ce même confort d’écoute durant de très longues années.

Un grand coup de chapeau aux techniciens d’origine polonaise, même si c’est toujours le Seigneur qui leur a permis cette installation ; Qui n’avait pas entendu que la configuration de notre hémicycle était difficile à sonoriser !

Puissent tous ces efforts d’équipements de notre Paroisse – tableaux électroniques, sonorisation, etc. – nous aider à ramener d’autres frères & sœurs à Dieu.

Un paroissien 97240

Éric & Maxime institués au Ministère de l’Acolytat

Souvenons-nous : 20/05/2018 … 26/03/2022 voilà bientôt 4 ans qu’Éric & Maxime sont sortis de la toute 1èrepromotion des 18 Élus au Ministère du Lectorat.

4 ans se sont écoulés, Éric & Maxime ont fidèlement et vaillamment poursuivi leur cheminement, tandis que certains Lecteurs ont connu d’autres trajectoires.

4 ans, à vue d’homme ça parait long, mais le Temps de Dieu n’est pas le temps de l’homme ; le temps fait se réaliser toute chose quand on sait être patient.

Et ce Samedi 26 Mars 2022, au cours de la Messe Dominicale anticipée, à l’Église Saint-Michel du François, sous la brillante présidence de notre Archevêque David, Éric & Maxime ont joyeusement accédé à l’étape suivante : le Ministère de l’Acolytat.

Oui, il faut le souligner, sous la présidence de notre Évêque David, avec la très haute qualité de ses homélies dont on ne présente plus, Éric & Maxime ont été institués, au moyen d’une très belle célébration pour ainsi dire partagée avec des Catéchumènes et l’Assemblée : sous un tonnerre d’applaudissements. 

Rappelons-nous qu’à l’origine, Éric & Maxime et les autres Élus au Lectorat s’étaient inscrits dans une préparation de Diaconat. 

L’idée initiale de se former au Ministère de Diacre n’est absolument pas perdue, le Lectorat, puis l’Acolytat sont des étapes, avant d’accéder éventuellement à la Mission de Diacre.

De toute évidence ces étapes ne peuvent être que profitables, bénéfiques pour nos candidats (ils ont tout leur temps pour peser et soupeser leur engagement) et pour notre Communauté en général, sachant les exigences de nos Assemblées mieux informées et plus critiques.

Ce 26 Mars donc, le Seigneur a admirablement infusé notre Paroisse Saint-Michel, avec 2 candidats admis au Ministère de l’Acolytat : Maxime MONGIN & Éric RAPHOSE sous l’œil bienveillant et affectueux de père Jacek « Curé du François et un des formateurs de la 1ère fournée de Lecteurs », père Elvis, père Robert-Marie « Vicaire », du Diacre Samuel et de la grande Assemblée franciscaine, tout acquise à la cause d’Éric et de Maxime.

QU’EST-CE QUE L’ACOLYTAT ?

Ce n’est pas une ordination, mais, dans une certaine mesure, la prolongation de la mission de Lectorat, une institution au cœur immaculé de Maman Marie : LIRE – SERVIR – ÉVANGELISER – PRIER – EXPOSER LE SAINT SACREMENT – ASSISTER LE CURÉ.

Fonction essentielle : La Prière (par exemple aider les fidèles ou les groupes paroissiaux à structurer un temps de prière).

En outre l’Acolyte devient un Ministre Ordinaire de la Saint Eucharistie.

Pour revenir à la célébration : que d’émotion, que de dévotion, que de glorification, que de piété ; vraiment il fallait être là pour croire davantage que Jésus est vivant spécialement à travers la puissance d’évangélisation de notre Évêque.

Et que dire du moment de remerciement de Maxime, en son nom et en celui d’Éric, où il a, du fond du cœur, remercié notre évêque, les prêtres, le diacre, les religieuses, son épouse, sa famille, la chorale et l’assemblée.

Bien que l’Acolytat ne soit ni un grade, ni un sacrement, toutes nos félicitations à Maxime & Éric. D’un seul cœur formons le vœu fort qu’ils se laissent guider par l’Esprit de Vérité, l’Esprit Saint là où Dieu aura besoin d’eux.

Un grand woulo bravo et que le Seigneur déverse une pluie de bénédictions sur leurs épouses : Lutèce & Danielle, leurs enfants et leurs parents qui, d’un même cœur, ont paisiblement accompagné, supporté leurs absences, au sein de leurs foyers respectifs.

Dans la perspective de la 5ème semaine de Carême où notre Diocèse nous exhorte à l’œuvre d’évangélisation, demandons à l’Esprit Saint d’ouvrir l’esprit de tous les consacrés ou pas, qui s’y engagent, à l’intelligence des Écritures.

Puissent, au Saint Nom de Jésus, Maxime et Éric susciter d’autres vocations dans le Diocèse en général et au François en particulier et ce, pour la plus grande gloire de Dieu.

Un paroissien 97240

 

SOLENNITÉ DE SAINT JOSEPH

Aujourd’hui l’Église commémore la Solennité [de manière officielle, majestueuse … spécialement dans nos cœurs? par ce temps de Carême] de Saint Joseph.

Rappelons-nous que l’Église a décrété Saint Joseph PATRON DES TRAVAILLEURS en 1955 & GARDIEN DU RÉDEMPTEUR en 1989.

Si la Bible ne nous enseigne guère de la vie de Joseph, ni avant, ni après qu’il eut obéi à l’Ange du Seigneur, sans risque d’erreur on peut affirmer qu’il fut couvert de grâces, car le Seigneur dit ce qu’il fait et fait ce qu’il dit, le Seigneur a toujours tenu à ses promesses ; tous ceux qui Le servent avec fidélité sont et/ou seront récompensés au centuple.

Au beau milieu du Carême et de ce temps épidémiologique à rebondissements, nous marquons donc une halte [en esprit] avec la Solennité de Saint Joseph, l’époux de la Vierge Marie. Mais cette trêve, en dépit de toute la fête liturgique qu’elle suscite, nous permet de saisir autrement notre chemin de conversion, notre retournement vers le Christ Jésus ; Joseph & Marie, tout bienheureux qu’ils soient, ont dû, eux aussi, se convertir à la nouveauté de cet Enfant.

Ne voilà-t-il pas que malgré toutes leurs prudences, l’Enfant échappe à leur vigilance … pour se porter aux affaires de Son Père : c’est la conversion à laquelle la mère et le père de Jésus sont appelés [convertir leur intelligence et leur cœur? pour saisir que leur enfant est bien le leur, tout en étant, aussi, et assurément davantage : l’Enfant de Dieu].

Et la leçon à tirer par nous parents d’aujourd’hui : tous ceux dont nous avons la charge, la responsabilité éducative, ne nous appartiennent pas. Joseph, dit-on, l’homme le plus silencieux de toute la Bible … le Seigneur a réuni en Joseph, tout ce que les saints ont, ensemble, de lumière et de splendeur. Et cette maxime convient parfaitement à la personnalité de Joseph : « Le bien ne fait pas de bruit ».

Joseph est silencieux, mais bien inspiré qu’il fut, agit en surabondance : il prend Marie chez lui – en fait son épouse – protège et s’occupe de l’Enfant – organise l’aller et le retour d’Égypte – il agit en véritable père et de manière exemplaire – il est un modèle de père adoptif par excellence. Joseph se met en mouvement, sans n’avoir entendu aucune parole, mais des songes ; eh oui, c’est à travers le songe que Joseph reçoit et comprend la volonté divine [et dire que nous sommes toujours là, à attendre de quelconques signes palpables]. Joseph, homme juste : il n’a pas succombé à la loi de Moïse, mais s’est montré plutôt obéissant au message de l’Ange du Seigneur. 

Joseph est celui qui s’est abandonné, effacé pour porter, protéger, accompagner la Vie et le Salut de l’humanité – l’Enfant Jésus – sans même le savoir préalablement. Joseph est celui qui s’est ajusté à la volonté de Dieu qui utilise son canal pour faire naître Son Fils engendré par l’Esprit Saint.

Puisse l’exemple de Joseph nous aider à faire la volonté de Dieu et à devenir silencieux, humble et juste.

Un Paroissien 97240

1° Dimanche de Carême

1° Dimanche de Carême

En ce dimanche 6 Mars nous célébrons le premier dimanche de carême. Le carême est le temps de préparation à la fête de Pâques, jour de la résurrection du Christ. Sa durée est de 40 jours, avec comme point de départ le mercredi des Cendres. C’est un temps de privation, de conversion, de jeûne de méditation et de charité.

Pour ce premier dimanche de carême le thème abordé était celui de la tentation. Dans la prière évangélique Saint Luc expose les tentations du Christ par Satan le tentateur fait preuve de stratégie pour déstabilisé son adversaire. Il est diviseur, séducteur, accusateur et menteur. Il utilise une multitude de méthode pour atteindre son but.

Jésus nous dit: «Les temps sont accomplis: Le règne de Dieu est proche. Convertissez vous et croyez à l’évangile.»

Bon cheminement vers Pâques à tout un chacun.

BONNE FÊTE Á TOUTES NOS GRANDS-MÈRES

Ce week-end – 05 et 06/03/2022 – les Grands-Mères sont mises à l’honneur [quoi que c’est chaque jour, que Dieu nous donne de vivre, que les Grands-Mères doivent-être honorées] qu’il me soit permis de dire, de tout mon cœur, à toutes les Grands-Mères d’ici et d’ailleurs : « MERCI et BONNE FÊTE ».

Eh oui, de tout temps, les Grands-Mères jouent une fonction essentielle au sein de nos sociétés, singulièrement antillaises, où jadis, plusieurs générations cohabitaient harmonieusement sous le même toit.

Avec « l’évolution » des mœurs, la fonction ô combien importante de guide, de vigie, de transmission des Grands-Mères est tombée en désuétude, avec ceci, les valeurs fondamentales de nos sociétés antillaises [entraide, solidarité, gentillesse, politesse, courtoisie, goût du travail bien fait et de l’effort …].

De nos jours où la vie est de plus en plus chère, le chômage frappe inexorablement la Jeunesse, le bas de laine des Grands-Mères – même avec une pension continûment grevée – est une belle aubaine pour nombre de petits-enfants.

Avant que nos mémoires de plus en plus mondialisées ne soient totalement effacées de gré ou de force, rendons un vibrant hommage à toutes nos Grands-Mères antillaises, notamment celles qui ont élevé leurs petits-enfants pour diverses raisons, celles qui ont persuadé leurs enfants de baptiser, de catéchiser leurs petits, celles qui sont toujours là pour garder, conduire les petits-enfants à l’école, au catéchisme, au sport ou autres ; faisons-fi de certaines familles où c’est la pension des Grands-Mères qui permet d’arrondir les fins de mois. 

Assurément, aujourd’hui, beaucoup de Grands-Mères seront dans la joie – Dieu merci – mais n’oublions pas celles qui luttent contre la maladie – celles qui sont endeuillées – les Grands-Mères où les relations sont tendues avec les belles-filles ou beaux-fils – les Grands-Mères éloignées de leurs petits-enfants ou qui ne reçoivent aucune visite de leurs petits-enfants … portons toutes ces Grands-Mères-là dans nos prières.

Aujourd’hui c’est Jour de Fête, c’est très bien, mais, de grâce, ne fermons pas nos yeux sur nos Grands-Mères et nos Grands-Pères : ceux-là qui vivent seuls, ceux-là qui sont isolés et qui n’ont pour seule visite que celle des infirmiers ; et nous – armée des croyants – si nous prenions la résolution « effort de Carême » de visiter les Grands-Mères / Grands-Pères malades ou isolés !

Bien sûr, on peut regretter que cette fête découle d’une initiative commerciale ; pour autant, les Grands-Mères l’ont abondamment mérité, c’est à nous de savoir transformer cet essai commercial, en un essai plein d’amour et de haute reconnaissance envers nos Grands-Mères qui méritent amplement cet hommage.

Attention : avec l’évolution des mœurs, les Grands-Mères sont de plus en plus Jeunes, de plus en plus connectées, de plus en plus modernisées, certaines se font affectueusement appelées par leur prénom, par leurs petits-enfants et d’autres, au moyen de sobriquets : Mimi, Mémé, Manou, Mamoune, Maminou … au détriment du démodé Mamie … c’est à croire que le bel âge est dans la tête.

Sans verser dans une comparaison qui n’est pas forcément raison, à l’instar de la fête des Mères, plus prisée que la fête des Pères, ce serait bien que la fête des Grands-Pères soit aussi estimée que la fête des Grands-Mères, déjà en revoyant la date, curieusement placée au mois d’Octobre, comme un cheveu blanc sur la soupe ; mais vaut mieux ça que rien, car qui les Grands-Mères, qui les Grands-Pères méritent d’être fêtés, choyés, chouchoutés, dorlotés, bichonnés, bisoutés, câlinés, caressés, cajolés, gâtés, entourés, visités, honorés, remerciés … aimés.

Que Dieu, dans sa grande bonté, déverse une pluie de bénédictions sur toutes nos Grands-Mères.

Un paroissien 97240

Couples en Chemin

Couples en Chemin

Nous avons eu la joie d’assister à la première rencontre organisée par le groupe «Couple en Chemin». Pour ce premier temps fort pas moins de 27 couples ont répondu à l’appel en ce deuxième jeudi du mois de février.
Ce rendez-vous a été possible avec l’accord du Père Jacek curé de la paroisse qui, il y a un an a accepté le projet de Cana Welcome. Ces couples qui font partie de la pastorale des familles ont répondu à l’appel du couple Mongin, et ont suivi une session adaptée à la crise covid19 organisée par la communauté Cana sous la direction de Mr et Mme Coique du Saint Esprit. Le vicaire, Père Robert-Marie a conduit ce temps fort avec le groupe Couple en chemin. Le groupe a cœur de partager son vécu à travers des temps forts.

Le programme proposé était le suivant :

1) Début – Chant de louange
2) Présentation des membres du groupe «Couples Chemin»
3) Témoignage d’hommes
4) Temps d’échange avec les couples
5) Exposition du Saint Sacrement
6) Fin – Chant d’envoi

Quatre couples composent se groupe.  Après une présentation dans son ensemble du groupe, les couples se sont présentés à tour de rôle. Ensuite nous avons eu le témoignage très poignant des hommes dans leur vie de couple.
Rappelons que chaque couple avait reçu deux cœurs, un rouge pour les intentions de prières et un blanc pour la ou les propositions de thèmes futurs. C’est au moment de l’exposition du Saint Sacrement. que les couples ont déposé dans une corbeille, leur intention de prière au pied de l’autel. En sortant chaque couple a remis le cœur blanc pour leur proposition de thèmes.

La prochaine rencontre est prévu le 10 mars 2022 à 18h à l’église.
Tous les couples, mariés et non mariés sont invités.

Très Chers Frères, Sœurs Consacrés, « Evêques, Prêtres, Diacres, Religieuses, Lecteurs … »

Aujourd’hui – 02 Février 2022 – outre la commémoration de la Présentation de notre Seigneur Jésus-Christ au Temple, l’Église dirige le projecteur sur la Vie Consacrée et c’est une très bonne inspiration.

C’est vrai, la relation entre Dieu et chacun de vous est d’abord une relation personnelle, une relation de forte intimité ; pour autant, elle rejaillit sur le plus grand nombre, et c’est en ce sens qu’elle nous oblige à nous y intéresser.

Même si ma voix n’est pas la plus autorisée ou n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan, je veux vous dire toute mon « admiration » face à votre dévouement, votre engagement.

Pour nous, observateurs, nous avons le sentiment que la Vie Consacrée procure beaucoup de joie, de gaieté, de plaisir, d’estime de soi, mais peut aussi engendrer, générer afflictions, peines, souffrances, incompréhensions, etc.

Réjouissons-nous des moments de joie. Il est tout aussi vrai, vous ne vous plaignez guère, tout au moins silencieusement, vous ne laissez rien apparaître de vos souffrances morales et psychologiques, mais je suppose bien vos temps de sécheresse spirituelle, vos temps de doute, vos temps de solitude … et pourquoi taire vos temps de tentation.

Et face à tous ces temps de turbulence – quand bien même vous êtes déjà armés de l’Amour de Dieu et oints de l’Esprit Saint – il vous manquera toujours une chose : l’AMOUR, l’AMOUR, l’AMOUR de vos paroissiens ou interlocuteurs respectifs. Eh oui, l’amour de Dieu est esprit, croyance, conviction, mais celui des paroissiens est tangible, palpable, visible, mesurable ; et ça c’est humainement important, car tout en étant « consacré » vous restez Homme / Femme. 

Quoi que la bouche puisse orgueilleusement déclarer, le cœur a besoin de sympathie, de compassion, de reconnaissance, d’amour … le cœur vit d’amour.

Les Dirigeants de notre Communauté ont été bien inspirés de décréter cette Journée de la Vie Consacrée, mais à mon humble avis, toute l’année devrait être fête de cette vie consacrée à Dieu … vie consacrée pour la croissance spirituelle des Enfants de Dieu.

Mon Frère, ma Sœur, mon très cher CONSACRÉ, les critiques, les mensonges, les insinuations, les médisances, les calomnies sont blessants, vexants et peuvent décourager, voire anéantir celui ou celle qui en est victime. Vous le savez mieux que moi et on était averti : si Jésus – le juste, le modèle, le maître, le parfait – a été contredit, insulté, tenté, rejeté et … crucifié, qui serions-nous pour ne pas passer par ce même chemin de souffrance … ouvrant accès à la vie éternelle, vie de félicité.

Rejetterions-nous alors la Croix ! Alors courage, « tchimbé raid ». Encourageons-nous les uns les autres : on ne lance des pierres qu’aux arbres qui portent de bons fruits. Vous qui êtes quelquefois calomniés, avec vos insuffisances, vos défauts, vous êtes – plus que nous paroissiens lambdas – de ces bons fruits, vous êtes lumière du monde, sel de la terre.

Alors, dans l’adversité soyez heureux, d’autant que c’est au Saint Nom de Jésus que vous êtes persécutés … c’est vraiment une grâce d’être humilié, vexé, calomnié pour le Saint Nom de Jésus. Même si vos efforts ne sont pas reconnus, même si une erreur, un propos, un mensonge vous blesse : RECOMMENCEZ, CONTINUEZ … ALLEZ ENCORE EN EAU PROFONDE.

Mon Frère, ma Sœur CONSACRÉ beaucoup, comme moi-même, avons besoin de votre présence, de votre service, de vos conseils, de votre soutien psychologique surtout par ce temps de guerre sanitaire, de vos homélies, même si nous ne savons pas le témoigner, nous vous aimons. Vous le savez mieux que moi le Seigneur ne dort pas, au temps souverainement fixé par Lui – si vous Lui restez fidèle – vous serez centuplement récompensé. Au nom de l’ensemble des paroissiens d’ici et d’ailleurs, je vous remercie – chacun, chacune de vous autres Consacrés – de tout mon cœur de votre engagement pris devant Dieu, pour nous ; je rends grâce au Seigneur de vous avoir choisi à l’effet de moissonner son Champ.

Un paroissien 97240

DIMANCHE DE LA PAROLE

3ième Dimanche du du temps ordinaire

En ce  troisième dimanche du temps ordinaire notre église célèbre le dimanche de la parole.  Ce jour symbolise notre capacité à croire en Dieu et surtot comprendre qu’elle est l’essence de notre foi. C’est avec la parole que notre foi s’exprime. A l’image de Saint-Paul dans ses lettres. C’est par la parole qu’il nous transmis la profondeur et l’immensité de la foi qu’il a reçu. C’est par conversion c’est à dire le baptême que nous devenons de véritable enfant de Dieu. C’est par l’écoute de la parole que nous devenons meilleur. Le moteur de ces actions n’est autre que l’Esprit-Saint. Lorsque nous accueillons l’évangile c’est tout notre être qui se transforme en bien. Nous sommes tous appelés à devenir des serviteurs de la parole. Pour cela il faut s’en nourrir si nous voulons connaître Dieu. L’évangile est une bonne nouvelle pour chacun de nous. C’est un don de Dieu.

25 janvier – Conversion de Saint Paul

Aujourd’hui 25 Janvier, l’Église nous invite à commémorer l’extraordinaire conversion de Saint Paul.

L’histoire de Paul est somme toute connue, quasiment de tous les chrétiens, je ne vais pas ici m’y attarder ; modestement, je vais essayer de démontrer en quoi cette conversion est profitable au plus grand nombre.

Le mot conversion est à prendre dans le sens d’un retournement, d’un changement de direction et non pas dans le sens d’une découverte de la foi [Saul était déjà profondément croyant] ou encore moins, d’un changement de religion.

Rappelons-nous que Paul s’appelait, avant sa conversion : Saul, comme tout pharisien, il était extrêmement attaché aux Lois, aux traditions, aux us & coutumes, et probablement lui, Saul, en faisait une application très stricte, très irréfléchie, très zélée, frisant même le fanatisme.

Comment m’empêcher de restituer le merveilleux dialogue, entre le Seigneur et son fils rebelle, malgré lui :

?? [Actes 9,3-5 : « Comme il était en chemin, et qu’il approchait de Damas, tout à coup une lumière venant du ciel resplendit autour de lui. Il tomba par terre, et il entendit une voix qui lui disait : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Il répondit : Qui es-tu, Seigneur ? Et le Seigneur dit : Je suis Jésus que tu persécutes … »].

Qu’il me soit permis de soutenir que Saul semble conduire tout son combat de bonne foi, avec sincérité, étant formé, programmé, formaté pour n’appliquer que la Torah, rien que la Torah avec ses +de 500 prescriptions. Dès lors cela lui était incompréhensible, inconcevable, insupportable que d’autres, se revendiquant du christianisme, à travers un Messie crucifié, s’en affranchissent, d’où ses actes de persécutions.

En outre, certains auteurs semblent dire que Saul s’était convaincu d’agir, par la persécution, au nom de Dieu, afin de combattre l’hérésie [celui qui soutient une opinion contraire à celle généralement considérée comme vraie dans un groupe déterminé].

Il se pourrait aussi que Saul avait du mal à comprendre, ne supportait pas l’idée de mort – résurrection d’un si puissant Messie tant attendu ; vraisemblablement, pour Saul ces hérétiques apostasiaient [renier] leur foi.

Quoi qu’il en soit, voilà une rencontre qui a profondément changé, transformé, converti, dévoilé, révélé sa mission à un homme ; et c’est Saul qui dit de lui-même : d’avorton il est devenu apôtre.

Paul, le dernier arrivé, l’ex terrible persécuteur, l’avorton, le non viable, celui qui vient de naître-de-nouveau est devenu, par la grâce, la bonté, la miséricorde de Dieu, l’apôtre le plus efficace, le plus audacieux, le plus courageux de tous.

Tout naturellement Paul parlera continûment de sa mission, en termes de « grâce de Dieu » et absolument pas, par un quelconque mérite.

Retenons cet extrait de sa lettre aux Corinthiens : [BIBLE EN NOUS – 1Cor 9,16 : 

??« En effet, annoncer l’Évangile, ce n’est pas pour moi un motif de fierté, c’est une nécessité qui s’impose à moi. Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Évangile ! »].

La conversion – vocation de Saul … Saint Paul nous est profitable dans la mesure où elle démontre que nous aussi, qui que nous soyons, nous pouvons accéder à la sainteté.

Autrement dit, un Saint n’est pas forcément quelqu’un qui a eu une vie exemplaire de A à Z, mais assurément quelqu’un qui, dès la découverte de l’Évangile et/ou de sa mission, jette l’habit du vieil homme, s’abandonne, se laisse conduire, guider, éclairer, toucher par le Christ.

La conversion – vocation de Paul met en lumière les dangers des certitudes, des préjugés, des préconçus ; La Parole de Dieu est amour, elle est vivante et vérité. Bien évidemment, cette commémoration – nous incitant à changer nos cœurs de pierre en cœurs d’amour et retentissant en conclusion de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens – est éclairante aussi au plan œcuménique.

Puisse la conversion de Saul … « transformé » Saint Paul nous aider à affermir notre foi.

Un membre du Groupe de Prière

Notre-Dame du Forçat