BONNE FÊTE Á TOUTES NOS GRANDS-MÈRES

Ce week-end – 05 et 06/03/2022 – les Grands-Mères sont mises à l’honneur [quoi que c’est chaque jour, que Dieu nous donne de vivre, que les Grands-Mères doivent-être honorées] qu’il me soit permis de dire, de tout mon cœur, à toutes les Grands-Mères d’ici et d’ailleurs : « MERCI et BONNE FÊTE ».

Eh oui, de tout temps, les Grands-Mères jouent une fonction essentielle au sein de nos sociétés, singulièrement antillaises, où jadis, plusieurs générations cohabitaient harmonieusement sous le même toit.

Avec « l’évolution » des mœurs, la fonction ô combien importante de guide, de vigie, de transmission des Grands-Mères est tombée en désuétude, avec ceci, les valeurs fondamentales de nos sociétés antillaises [entraide, solidarité, gentillesse, politesse, courtoisie, goût du travail bien fait et de l’effort …].

De nos jours où la vie est de plus en plus chère, le chômage frappe inexorablement la Jeunesse, le bas de laine des Grands-Mères – même avec une pension continûment grevée – est une belle aubaine pour nombre de petits-enfants.

Avant que nos mémoires de plus en plus mondialisées ne soient totalement effacées de gré ou de force, rendons un vibrant hommage à toutes nos Grands-Mères antillaises, notamment celles qui ont élevé leurs petits-enfants pour diverses raisons, celles qui ont persuadé leurs enfants de baptiser, de catéchiser leurs petits, celles qui sont toujours là pour garder, conduire les petits-enfants à l’école, au catéchisme, au sport ou autres ; faisons-fi de certaines familles où c’est la pension des Grands-Mères qui permet d’arrondir les fins de mois. 

Assurément, aujourd’hui, beaucoup de Grands-Mères seront dans la joie – Dieu merci – mais n’oublions pas celles qui luttent contre la maladie – celles qui sont endeuillées – les Grands-Mères où les relations sont tendues avec les belles-filles ou beaux-fils – les Grands-Mères éloignées de leurs petits-enfants ou qui ne reçoivent aucune visite de leurs petits-enfants … portons toutes ces Grands-Mères-là dans nos prières.

Aujourd’hui c’est Jour de Fête, c’est très bien, mais, de grâce, ne fermons pas nos yeux sur nos Grands-Mères et nos Grands-Pères : ceux-là qui vivent seuls, ceux-là qui sont isolés et qui n’ont pour seule visite que celle des infirmiers ; et nous – armée des croyants – si nous prenions la résolution « effort de Carême » de visiter les Grands-Mères / Grands-Pères malades ou isolés !

Bien sûr, on peut regretter que cette fête découle d’une initiative commerciale ; pour autant, les Grands-Mères l’ont abondamment mérité, c’est à nous de savoir transformer cet essai commercial, en un essai plein d’amour et de haute reconnaissance envers nos Grands-Mères qui méritent amplement cet hommage.

Attention : avec l’évolution des mœurs, les Grands-Mères sont de plus en plus Jeunes, de plus en plus connectées, de plus en plus modernisées, certaines se font affectueusement appelées par leur prénom, par leurs petits-enfants et d’autres, au moyen de sobriquets : Mimi, Mémé, Manou, Mamoune, Maminou … au détriment du démodé Mamie … c’est à croire que le bel âge est dans la tête.

Sans verser dans une comparaison qui n’est pas forcément raison, à l’instar de la fête des Mères, plus prisée que la fête des Pères, ce serait bien que la fête des Grands-Pères soit aussi estimée que la fête des Grands-Mères, déjà en revoyant la date, curieusement placée au mois d’Octobre, comme un cheveu blanc sur la soupe ; mais vaut mieux ça que rien, car qui les Grands-Mères, qui les Grands-Pères méritent d’être fêtés, choyés, chouchoutés, dorlotés, bichonnés, bisoutés, câlinés, caressés, cajolés, gâtés, entourés, visités, honorés, remerciés … aimés.

Que Dieu, dans sa grande bonté, déverse une pluie de bénédictions sur toutes nos Grands-Mères.

Un paroissien 97240

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