Quel est le sens de la célébration eucharistique ?

 

La consécration à la messe est réelle. Pour les catholiques, le pain et le vin deviennent vraiment le Corps et le Sang du Christ. La messe est offerte à Dieu le Père comme geste d’offrande. L’Eucharistie est une nourriture donnée par Dieu aux hommes afin qu’ils vivent de lui. Un chrétien doit se préparer à recevoir le Corps du Christ pour la première fois. Ensuite, il est invité à communier à chaque eucharistie, particulièrement le dimanche.

La célébration eucharistique comporte toujours, en une seule et même action : la proclamation de la parole de Dieu, l’offrande du Christ à Dieu le Père – dans laquelle nous sommes invités à nous intégrer – l’action de grâce à Dieu le Père pour tous ses bienfaits, surtout pour le don de son Fils, la consécration du pain et du vin et la participation au repas liturgique par la réception du Corps et du Sang du Seigneur Jésus. Le Christ se donne.

Qu’apporte l’eucharistie ?

Celui qui veut recevoir le Christ dans la Communion doit se trouver en état de grâce. Celui qui a conscience d’avoir péché gravement ne doit pas communier sans avoir reçu le pardon par le sacrement de la Pénitence.

Source : Eglise catholique en France

Qu’est-ce que le Dimanche des rameaux ?

Six jours avant la fête de la Pâque juive, Jésus vient à Jérusalem. La foule l’acclame lors de son entrée dans la ville. Elle a tapissé le sol de manteaux et de rameaux verts, formant comme un chemin royal en son honneur.
C’est en mémoire de ce jour que les catholiques portent des rameaux (de buis, d’olivier, de laurier ou de palmier, selon les régions). Ces rameaux, une fois bénis, sont tenus en main par les fidèles qui se mettent en marche, en procession : marche vers Pâques du peuple de Dieu à la suite du Christ.

« La foule nombreuse venue pour la fête apprit que Jésus venait à Jérusalem ; ils prirent les rameaux des palmiers et sortirent à sa rencontre et ils criaient : Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »

Ces paroles sont chantées comme antienne d’ouverture au lieu où les fidèles se sont réunis : après une brève allocution, le célébrant bénit les rameaux et l’on lit le récit évangélique de l’entrée messianique de Jésus avant de se rendre en procession jusqu’à l’église.

La tradition chrétienne veut que l’on emporte, après la messe, les rameaux bénits, pour en orner les croix dans les maisons : geste de vénération et de confiance envers le Crucifié.

Bénédiction des rameaux dans notre paroisse : sur le parvis de l’église avant chaque messe dominicale (y compris celle du samedi soir)

Questionnaire du Carême – 5ème Semaine :  Soigner et délivrer les âmes

Textes :
Lecture du prophète Isaïe, chapitre 43 :

01 Mais maintenant, ainsi parle le Seigneur, lui qui t’a créé, Jacob, et t’a façonné, Israël : Ne crains pas, car je t’ai racheté, je t’ai appelé par ton nom, tu es à moi.
02 Quand tu traverseras les eaux, je serai avec toi, les fleuves ne te submergeront pas. Quand tu marcheras au milieu du feu, tu ne te brûleras pas, la flamme ne te consumera pas.
03 Car je suis le Seigneur ton Dieu, le Saint d’Israël, ton Sauveur. Pour payer ta rançon, j’ai donné l’Égypte, en échange de toi, l’Éthiopie et Seba.
04 Parce que tu as du prix à mes yeux, que tu as de la valeur et que je t’aime, je donne des humains en échange de toi, des peuples en échange de ta vie.
05 Ne crains pas, car je suis avec toi. Je ferai revenir ta descendance de l’orient ; de l’occident je te rassemblerai.
06 Je dirai au nord : « Donne ! » et au midi : « Ne retiens pas ! Fais revenir mes fils du pays lointain, mes filles des extrémités de la terre,
07 tous ceux qui se réclament de mon nom, ceux que j’ai créés, façonnés pour ma gloire, ceux que j’ai faits ! »
08 Faites sortir le peuple aveugle qui a des yeux, les sourds qui ont des oreilles.
09 Toutes les nations sont rassemblées, les peuples sont réunis. Qui, parmi eux, peut annoncer cela et nous rappeler les événements du passé ? Qu’ils produisent leurs témoins pour se justifier ; qu’on les entende et qu’on puisse dire : « C’est vrai ! »
10 Vous êtes mes témoins – oracle du Seigneur –, vous êtes mon serviteur, celui que j’ai choisi pour que vous sachiez, que vous croyiez en moi et compreniez que moi, Je suis. Avant moi aucun dieu n’a été façonné, et après moi il n’y en aura pas.
11 C’est moi, oui, c’est moi qui suis le Seigneur ; en dehors de moi, pas de sauveur.
12 C’est moi qui annonce, qui sauve et qui proclame, et non un dieu étranger parmi vous. Vous êtes mes témoins – oracle du Seigneur –, et moi, je suis Dieu.

Magistère :

Le regard de Marie, Consolatrice des affligés, illumine le visage de l’Église dans son engagement quotidien pour les personnes dans le besoin et celles qui souffrent. Les fruits précieux de cette sollicitude de l’Église pour le monde de la souffrance et de la maladie sont un motif de remerciement au Seigneur Jésus, qui s’est fait solidaire avec nous, en obéissance à la volonté du Père et jusqu’à la mort de la croix, afin que l’humanité soit rachetée. La solidarité du Christ, Fils de Dieu né de Marie, est l’expression de la toute-puissance miséricordieuse de Dieu qui se manifeste dans notre vie – surtout quand elle est fragile, blessée, humiliée, marginalisée, souffrante – infusant en elle la force de l’espérance qui nous fait nous relever et nous soutient.
Tant de richesse d’humanité et de foi ne doit pas être perdue, mais plutôt nous aider à nous confronter à nos faiblesses humaines et, en même temps, aux défis présents dans le monde de la santé et de la technologie. À l’occasion de la Journée Mondiale du Malade nous pouvons trouver un nouvel élan pour contribuer à la diffusion d’une culture respectueuse de la vie, de la santé et de l’environnement ; une impulsion nouvelle à lutter pour le respect de l’intégralité et de la dignité des personnes, également à travers une approche juste des questions bioéthiques, de la protection des plus faibles et de la sauvegarde de l’environnement.  
À l’occasion de la XXVème Journée mondiale du Malade, je renouvelle ma proximité dans la prière et mon encouragement aux médecins, aux infirmiers, aux volontaires et à toutes les personnes consacrées engagées au service des malades et des indigents ; aux institutions ecclésiales et civiles qui œuvrent dans ce domaine ; et aux familles qui prennent soin avec amour de leurs proches malades. À tous, je souhaite d’être toujours des signes joyeux de la présence et de l’amour de Dieu, en imitant le témoignage lumineux de tant d’amis de Dieu parmi lesquels je rappelle saint Jean de Dieu et saint Camille de Lellis, patrons des hôpitaux et du personnel de santé, et sainte Mère Teresa de Calcutta, missionnaire de la tendresse de Dieu.
Frères et sœurs, tous, malades, personnels de santé et volontaires, élevons ensemble notre prière à Marie, afin que sa maternelle intercession soutienne et accompagne notre foi et nous obtienne du Christ son Fils l’espérance sur le chemin de la guérison et de la santé, le sens de la fraternité et de la responsabilité, l’engagement pour le développement humain intégral et la joie de la gratitude chaque fois qu’elle nous émerveille par sa fidélité et sa miséricorde.

O Marie, notre Mère,
qui, dans le Christ, accueille chacun de nous comme un enfant,
soutiens l’attente confiante de notre cœur,
secours-nous dans nos infirmités et nos souffrances,
guide-nous vers le Christ ton fils et notre frère,
et aide-nous à nous confier au Père qui accomplit de grandes choses.

Pape François, Message pour la 25° journée mondiale du malade 2017

Questions :
Quels sont les maux les plus importants pour un être humain ? Quel est l’écho de la souffrance humaine en nous ? La souffrance est-elle un échec ?
Que puis-je faire face à la souffrance (douleur) de l’autre ? Quels sont les maux que je considère comme irréparables ? Que pensez-vous qu’il faudrait améliorer pour que la détresse et la souffrance soient prises en compte ?
Qui doit traiter la souffrance ? L’Eglise ou l’État ?
« Là où tu es, tu es le chrétien qui convient ». Faut-il laisser le traitement de la souffrance à des spécialistes (psychologues, médecins, prêtres, etc.) ? Suis-je vraiment impuissant face aux blessures de mes frères et sœurs ?
Seriez-vous d’accord pour dire qu’il y a un mal très grave qui n’est pas forcément une souffrance ressentie ? Pouvez-vous donner un exemple ? Faut-il alors « forcer » l’autre à se sauver ? Vouloir aider, est-ce de l’ingérence ?

Question personnelle : Quelles sont mes blessures intérieures ? Dans mon passé, il y a-t-il un événement négatif qui a encore des répercussions aujourd’hui ? Ai-je conservé une rancune ? À quand remonte ma dernière confession « authentique » ?

Effort de la semaine : Être attentif à toute forme de souffrance (physique et psychologique, voire spirituelle). Consoler quelqu’un. Prendre la résolution de visiter ou téléphoner à un ami, collègue ou parent malade. Prier pour les confesseurs.

JOURNEE DE PREPARATION A LA FETE DE LA MISERICORDE DIVINE

Le mouvement d’Apostolat à la Miséricorde Divine de la Martinique vous invite à une journée de prières à l’occasion du deuxième anniversaire épiscopal de notre évêque, Mgr David Macaire et de la clôture de la neuvaine préparatoire à la fête de la Miséricorde Divine, le samedi 22 avril 2017 dans le jardin du presbytère des Trois Ilets à partir de 10h00.

PROGRAMME

10h00 ACCUEIL
* CHEMIN DE CROIX,
* LOUANGES, SKETCH,
* DANSES ET CHANTS,
* TEMOIGNAGES,
DEJEUNER TIRE DU SAC
* MIME D’UN EXTRAIT DU PETIT JOURNAL DE SAINTE FAUSTINE,
* HEURE DE LA GRANDE MISERICORDE EN L’ADORANT, LA GLORIFIANT ET EN PRIANT POUR LES PECHEURS PAR LA PASSION,
* EXPLICATION DU TABLEAU DE LA MISERICORDE DIVINE,
* INVOCATION A LA MISERICORDE DIVINE ET VENERATION DU TABLEAU,
* JEUX DE CONNAISSANCE,
* CLOTURE DE LA NEUVAINE A LA MISERICORDE,
* REPETITION DES CHANTS DE LA MESSE,
MESSE ANTICIPEE DE LA FETE DE LA MD PRESIDEE PAR Mgr MACAIRE,
TEMPS D’ADORATION.
21H30 Fin de la journée

Exposition du Saint Sacrement à la salle paroissiale avec possibilité de se confesser.

PREVOIR UNE CHAISE PLIANTE, SON CHAPEAU, UN PULL ET SON REPAS ET GOUTER.

 

NB: Un car sera mis à disposition, inscription obligatoire avant le 17/04.
Pour les inscriptions et informations : 0696264399 Mme LERUS.

Les EDC Antilles-Guyane organisent leurs Assises Régionales

Vous êtes chef d’entreprise, vous avez la responsabilité d’une équipe de collaborateurs en Martinique, les EDC, Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens, vous invitent à participer à leurs Premières Assises Régionales qui se tiendront le samedi 1er avril 2017 au Foyer de Charité de Trinité, en présence de Mgr David MACAIRE.download movie now

Parce que nombreux sont les défis à relever qu’ils soient économiques, politiques, sociétaux ou encore spirituels et parce que la responsabilité des dirigeants chrétiens est de contribuer aux solutions concrètes pour une société plus humaine et plus juste, les chefs d’entreprise doivent s’engager pour le Bien Commun.

Durant cette journée du 1er avril, des chefs d’entreprise de Martinique, des conseillers spirituels et des intervenants extérieurs seront réunis pour un moment de réflexion et de partage d’expériences sur le thème de la pensée sociale chrétienne.

Ces assises sont ouvertes aux chefs d’entreprise qui souhaitent approfondir leur mission de dirigeant à la lumière de la pensée sociale de l’Eglise, et mettre ainsi en cohérence leur éthique, leurs convictions et leurs actions.

Organisées autour de séances plénières, de tables rondes et de temps spirituels, ces assises ont pour but de dépasser le simple débat d’idées pour permettre à chacun de chercher comment agir et décider dans son quotidien de dirigeant.

Inscription : 50 € par personne à l’ordre des EDC Martinique.

Fiche d’inscription

Questionnaire du Carême

Faire faire l’expérience de la communauté,
de l’Esprit-Saint et de la mission à chaque baptisé

3ème Semaine :  Bâtir une éducation chrétienne

Textes :
Lecture de Ben Sirac le Sages, chapitre 20 : 01 Certains reproches sont intempestifs ; certains silences dénotent quelqu’un d’intelligent. 02 Mieux vaut s’expliquer que rester en colère.
03 Qui avoue ses faiblesses évite d’être humilié. 04 Qui veut établir la justice par la violence est comme l’eunuque qui voudrait déflorer une jeune fille. 05 Tel se montre sage en gardant le silence, tel autre se rend odieux par son bavardage. 06 Tel garde le silence, car il n’a rien à répondre, tel autre, par sens de l’opportunité. 07 L’homme sage se tait jusqu’au moment opportun, que le sot, imbu de lui-même, laissera passer. 08 Qui parle trop se rend insupportable, qui se croit tout permis devient odieux. C’est bien de montrer du repentir après un blâme, tu éviteras ainsi de t’obstiner dans le mal. 09 D’un malheur on peut tirer profit, et une aubaine peut tourner au désastre. 10 Certains cadeaux sont offerts en pure perte, et d’autres te rapportent le double. 11 Parfois la gloire conduit à l’humiliation, et parfois d’humbles gens ont pu relever la tête. 12 Voici quelqu’un qui achète beaucoup pour pas cher, mais paie encore sept fois le prix. 13 Le sage se fait aimer pour ses seules paroles, mais les largesses des sots sont prodiguées en vain.

Magistère :
24. […] L’homme a besoin de connaissance, il a besoin de vérité, car sans elle, il ne se maintient pas, il n’avance pas. La foi, sans la vérité, ne sauve pas, ne rend pas sûrs nos pas. Elle reste un beau conte, la projection de nos désirs de bonheur, quelque chose qui nous satisfait seulement dans la mesure où nous voulons nous leurrer. Ou bien elle se réduit à un beau sentiment, qui console et réchauffe, mais qui reste lié à nos états d’âme, à la variabilité des temps, incapable de soutenir une marche constante dans notre vie. Si la foi était ainsi, le roi Achaz aurait eu raison de ne pas miser la vie et la sécurité de son royaume sur une émotion. Par son lien intrinsèque avec la vérité, la foi est capable d’offrir une lumière nouvelle, supérieure aux calculs du roi, parce qu’elle voit plus loin, parce qu’elle comprend l’agir de Dieu, fidèle à son alliance et à ses promesses.
25. Justement à cause de la crise de la vérité dans laquelle nous vivons, il est aujourd’hui plus que jamais nécessaire de rappeler la connexion de la foi avec la vérité. Dans la culture contemporaine, on tend souvent à accepter comme vérité seulement la vérité de la technologie : est vrai ce que l’homme réussit à construire et à mesurer grâce à sa science, vrai parce que cela fonctionne, rendant ainsi la vie plus confortable et plus aisée. Cette vérité semble aujourd’hui l’unique vérité certaine, l’unique qui puisse être partagée avec les autres, l’unique sur laquelle on peut discuter et dans laquelle on peut s’engager ensemble. D’autre part, il y aurait ensuite les vérités de chacun, qui consistent dans le fait d’être authentiques face à ce que chacun ressent dans son intériorité, vérités valables seulement pour l’individu et qui ne peuvent pas être proposées aux autres avec la prétention de servir le bien commun. La grande vérité, la vérité qui explique l’ensemble de la vie personnelle et sociale, est regardée avec suspicion. N’a-t-elle pas été peut-être — on se le demande — la vérité voulue par les grands totalitarismes du siècle dernier, une vérité qui imposait sa conception globale pour écraser l’histoire concrète de chacun ? Il reste alors seulement un relativisme dans lequel la question sur la vérité de la totalité, qui au fond est aussi une question sur Dieu, n’intéresse plus. Il est logique, dans cette perspective, que l’on veuille éliminer la connexion de la religion avec la vérité, car ce lien serait la racine du fanatisme, qui cherche à écraser celui qui ne partage pas la même croyance. Nous pouvons parler, à ce sujet, d’un grand oubli dans notre monde contemporain. La question sur la vérité est, en effet, une question de mémoire, de mémoire profonde, car elle s’adresse à ce qui nous précède et, de cette manière, elle peut réussir à nous unir au-delà de notre « moi » petit et limité. C’est une question sur l’origine du tout, à la lumière de laquelle on peut voir la destination et ainsi aussi le sens de la route commune.

Pape François, Lumen Fidei

Questions :

Quelle ma définition de la vérité ? Peut-il y avoir deux vérités contradictoires ? L’Eglise est-elle la seule à détenir la vérité ? Quelles sont les « sources » de vérité (médias, professeurs, prêtres, scientifiques, amis)? Qui ai-je tendance à croire d’emblée ? Pour vous, qu’est-ce que la désinformation ?
Est-il facile d’accepter la vérité quand elle ne vous arrange pas ? Quels sont les cas où la vérité dérange ?
Éduquer est-il simplement une transmission du savoir ? Comment définir une éducation chrétienne ? Croyez-vous qu’il soit possible d’éduquer « comme avant » ? Pourquoi ? Quelles seraient les qualités d’un(e) éducateur(trice) chrétien(ne) ?
Est-il possible de bien éduquer sans être chrétien (croyant) ?

Question personnelle : Ai-je des doutes sur les enseignements de l’Eglise ? Ai-je déjà tendu l’oreille à « d’autres voix » ? Est-ce que je fais l’effort de me former (foi, science, connaissance) ?

Effort de la semaine : Lire en entier un article d’un magazine ou écouter un enseignement en entier.

LE SERVICE D’ENTRETIEN : UN SERVICE PEU VISIBLE, MAIS OH COMBIEN IMPORTANT

Sous la responsabilité de Sœur Pascal, presque dans l’oubli, dans l’anonymat, quelques paroissiens donnent un peu de leur temps, chaque Samedi matin, au nettoyage de l’Église Saint Michel du François.

S’il est bien vrai que la Paroisse regroupe plus d’une vingtaine de Communautés et/ou Quartiers, répartis en 5 groupes et qu’à chaque Messe Dominicale il est annoncé les Communautés en charge de l’entretien, il n’en demeure pas moins vrai que, quelquefois, aucun membre des Communautés appelées ne se présente.

Pour pallier cette éventualité, nous avons constitué une « brigade » de volontaires qui sont devenus, au fil de l’eau, des permanents ; en d’autres termes, ce sont quasiment les mêmes personnes que l’on retrouve chaque Samedi.

Lorsqu’on sait la moyenne d’âge très élevée des Équipes d’Entretien, c’est une occasion d’adresser un grand BRAVO à chacune, à chacun des membres … et de prier Notre Seigneur pour qu’il envoie des ouvriers à sa moisson … aucun diplôme, titre, expérience, parrainage n’est nécessaire pour adhérer aux équipes de nettoyage, il suffit de se rendre à l’Église, le Samedi matin vers 6h30 et vous serez divinement embauché.

Un moment devenu incontournable et de plus en plus apprécié, le Temps de Prière à la fin du service ; c’est un véritable laboratoire spirituel où nous nous encourageons, éclairons mutuellement quant à l’annonce de l’Évangile : retour sur l’homélie du Curé de la semaine précédente, apprendre à s’exprimer, à formuler des prières du cœur en groupe, etc.

Quelles plus belles reconnaissances, même de manière indirecte, quand on sait que les autres confrères de Père Jacek le félicitent pour la propreté de sa Paroisse et quand on sait qu’à travers le récent sondage d’opinions, il en ressort que + de 80% de réponses indiquent que notre Église est très propre.

Un témoignage qui gagnerait à être gravé dans la tête et dans le cœur de chaque paroissien : tou sa moun ki ni légliz là, chaque l’enmess, sa selmen moum ki ni pou nettoyé … et mwin, ki sa men ka fè ?

MERCI du fond du cœur à chaque sœur, à chaque frère qui délaisse chaque Samedi foyer, conjoint et enfants pour aider notre Église à être plus accueillante, plus propre, plus conviviale, plus fervente.

Aussi, qu’il nous soit permis d’adresser nos plus vives félicitations à toutes celles, à tous ceux qui se dévouent au nettoyage des différentes Chapelles (Bourg, Saint-Laurent, Perriolat, Morne Acajou, Morne Pitault, Forçat …).

JN

Questionnaire du Carême

Faire faire l’expérience de la communauté,
de l’Esprit-Saint et de la mission à chaque baptisé

2ème Semaine : Convertir la pastorale en Mission du Parvis

Textes :
Lecture de la lettre de St Jacques, chapitre 2 : 14 Mes frères, si quelqu’un prétend avoir la foi, sans la mettre en œuvre, à quoi cela sert-il ? Sa foi peut-elle le sauver ? 15 Supposons qu’un frère ou une sœur n’ait pas de quoi s’habiller, ni de quoi manger tous les jours ; 16 si l’un de vous leur dit : « Allez en paix ! Mettez-vous au chaud, et mangez à votre faim ! » sans leur donner le nécessaire pour vivre, à quoi cela sert-il ? 17 Ainsi donc, la foi, si elle n’est pas mise en œuvre, est bel et bien morte. 18 En revanche, on va dire : « Toi, tu as la foi ; moi, j’ai les œuvres. Montre-moi donc ta foi sans les œuvres ; moi, c’est par mes œuvres que je te montrerai la foi. 19 Toi, tu crois qu’il y a un seul Dieu. Fort bien ! Mais les démons, eux aussi, le croient et ils tremblent. 20 Homme superficiel, veux-tu reconnaître que la foi sans les œuvres ne sert à rien ? 21 N’est-ce pas par ses œuvres qu’Abraham notre père est devenu juste, lorsqu’il a présenté son fils Isaac sur l’autel du sacrifice ? 22 Tu vois bien que la foi agissait avec ses œuvres et, par les œuvres, la foi devint parfaite. 23 Ainsi fut accomplie la parole de l’Écriture : Abraham eut foi en Dieu ; aussi, il lui fut accordé d’être juste, et il reçut le nom d’ami de Dieu. » 24 Vous voyez bien : l’homme devient juste par les œuvres, et non seulement par la foi.

Magistère :
46. L’Église “en sortie” est une Église aux portes ouvertes. Sortir vers les autres pour aller aux périphéries humaines ne veut pas dire courir vers le monde sans direction et dans n’importe quel sens. Souvent il vaut mieux ralentir le pas, mettre de côté l’appréhension pour regarder dans les yeux et écouter, ou renoncer aux urgences pour accompagner celui qui est resté sur le bord de la route. Parfois c’est être comme le père du fils prodigue, qui laisse les portes ouvertes pour qu’il puisse entrer sans difficultés quand il reviendra.
47. L’Église est appelée à être toujours la maison ouverte du Père. Un des signes concrets de cette ouverture est d’avoir partout des églises avec les portes ouvertes. De sorte que, si quelqu’un veut suivre une motion de l’Esprit et s’approcher pour chercher Dieu, il ne rencontre pas la froideur d’une porte close. Mais il y a d’autres portes qui ne doivent pas non plus se fermer. Tous peuvent participer de quelque manière à la vie ecclésiale, tous peuvent faire partie de la communauté, et même les portes des sacrements ne devraient pas se fermer pour n’importe quelle raison. Ceci vaut surtout pour ce sacrement qui est “ la porte”, le Baptême. L’Eucharistie, même si elle constitue la plénitude de la vie sacramentelle, n’est pas un prix destiné aux parfaits, mais un généreux remède et un aliment pour les faibles.[51] Ces convictions ont aussi des conséquences pastorales que nous sommes appelés à considérer avec prudence et audace. Nous nous comportons fréquemment comme des contrôleurs de la grâce et non comme des facilitateurs. Mais l’Église n’est pas une douane, elle est la maison paternelle où il y a de la place pour chacun avec sa vie difficile.
48. Si l’Église entière assume ce dynamisme missionnaire, elle doit parvenir à tous, sans exception. Mais qui devrait-elle privilégier ? Quand quelqu’un lit l’Évangile, il trouve une orientation très claire : pas tant les amis et voisins riches, mais surtout les pauvres et les infirmes, ceux qui sont souvent méprisés et oubliés, « ceux qui n’ont pas de quoi te le rendre » (Lc 14, 14). Aucun doute ni aucune explication, qui affaiblissent ce message si clair, ne doivent subsister. Aujourd’hui et toujours, « les pauvres sont les destinataires privilégiés de l’Évangile », et l’évangélisation, adressée gratuitement à eux, est le signe du Royaume que Jésus est venu apporter. Il faut affirmer sans détour qu’il existe un lien inséparable entre notre foi et les pauvres. Ne les laissons jamais seuls.

Pape François, Evangelii gaudium

 

Questions :
Quels sont les gestes et les attitudes essentiels à l’accueil ? Quels sont les freins « naturels » à l’accueil ? Avons-nous déjà été accueillis sur une terre (pays, commune, paroisse, famille) étrangère ? Avez-vous observé un changement ou une évolution dans la manière d’accueillir en général ?
« Là où tu es, tu es le chrétien qui convient ». Ai-je tendance à renvoyer vers une autre personne chaque fois qu’on me sollicite au nom de ma foi ? Est-ce que j’assume ma responsabilité de chrétien(ne) dans le monde ?
Quelle image colle le plus à l’Eglise : un club de « bien-pensance » ou un hôpital de campagne ? Quel est mon rapport avec ceux qui sortent du lot ? « Catholique » vient du terme grec «  kata holon » (selon le tout) : comment le tout est-il présent dans notre Eglise ?

Question personnelle : Quelles sont mes peurs vis-à-vis des autres ? Quels sont les racismes/discriminations présents en moi ? M’arrive-t-il d’avoir des regards en coin vers des personnes à la messe ?

Effort de la semaine : C’est la semaine du sourire ! J’aurai à cœur de transpirer la joie d’être chrétien à la maison, au travail, au loisir par mes sourires et une attitude positive et constructive et en fuyant toute critique…

Prière d’ECCLESIA’M 2020

« Visite Seigneur notre diocèse, protège-nous ! Pour sanctifier nos âmes, délivre de l’ennemi les familles, les paroisses, les jeunes, la société. Apprends-nous, avec l’aide de la Vierge Marie, comment montrer Jésus partout en Martinique et au-delà, personnellement et en Eglise. Cœur Sacré de Jésus … J’ai confiance en Toi ! Cœur Immaculé de Marie … Prie pour nous ! Et que tout esprit loue le Seigneur ! Amen ! »streaming film The Mummy