INSTITUTION DES MINISTÈRES DE LECTEUR : « LECTORAT »

En ce Dimanche de Pentecôte où Jésus nous envoie son Esprit Saint, Esprit de Vérité, un souffle d’évangélisation s’est levé sur le Diocèse de la Martinique, par l’institution des 18 Lecteurs.

Que d’émotion, que de dévotion, que de glorification, que de piété ; vraiment il fallait être là pour croire davantage que Jésus est vivant.

C’est le moins que l’on puisse dire, notre nouvel Archevêque David MACAIRE mouille abondamment son maillot.

Au lendemain de son historique nomination, il a pris son bâton de pèlerin et c’est bien le cas de le dire, il a sillonné toute l’ile, tenu divers conseils pastoraux,  évidemment visité et mieux, est allé en immersion au sein des 47 paroisses et s’est fait lui-même son opinion des forces et faiblesses de notre Communauté.  

De ses nombreuses initiatives, soulignons le projet ECCLESIA’M 2020 et présentement l’institution au Lectorat.

Ce Dimanche 20 Mai 2018, Jour de l’Esprit de Vérité, Esprit de Pentecôte ont été institués dix-huit Hommes, Ministères de Lecteur ; est-ce nécessaire de préciser que c’est la toute 1ère fournée, la toute 1ère promotion.

 

QU’EST-CE QUE LE LECTORAT ?

Ce n’est pas une ordination, mais une institution au cœur immaculé de Maman Marie : LIRE – SERVIR – EVANGELISER.

Fonction : lire La Parole de Dieu dans l’Assemblée liturgique.

Le Lecteur pourra assurer des sessions de formation, à la demande du Curé et siéger au Conseil Pastoral.

C’est donc, au terme d’une solide et sérieuse formation, de 3 années, que ce groupe de 18 accède à ce nouveau ministère localement.

Il y a lieu de préciser qu’à l’origine, ces Hommes s’étaient engagés dans une formation-préparation de Diaconat. 

L’idée initiale de se former au Ministère de Diacre n’est pas perdue, le Lectorat n’est qu’une étape et avant d’accéder à la fonction Diacre, il leur faudra passer par une autre étape, l’Acolytat.

Tout ce parcours de formation ne peut être que profitable, bénéfique pour nos candidats et notre Communauté en général, lorsqu’on sait les exigences de nos Assemblées mieux informées et plus critiques.

Le Seigneur a merveilleusement infusé notre Paroisse du François, avec deux candidats admis au Lectorat : Maxime MONGIN & Éric RAPHOSE et parmi les formateurs de cette 1ère promotion, le Père Jacek.

Bien que le Lectorat ne soit ni un grade, ni un sacrement, toutes nos félicitations à Maxime et Éric. D’un seul cœur formons le vœu fort qu’ils se laissent guider par l’Esprit de Vérité, l’Esprit Saint là où Dieu aura besoin d’eux.

Un grand merci aux épouses, aux enfants et aux parents qui ont accompagné, accepté l’absence de ces 18, et lorsqu’on découvre la mission d’évangélisation suggérée par l’Évêque, demandons à l’Esprit Saint d’envoyer sur les familles concernées le don du discernement.

Puissent Maxime et Éric susciter d’autres vocations dans le diocèse en général et au François en particulier.

JN – Paroissien  

 

La Pentecôte

La Pentecôte est une fête célébrée cinquante jours après Pâques pour commémorer la descente de l’Esprit saint sur les apôtres. Elle tire l’origine de son nom du mot grec « pentêkostê » signifiant cinquantième. Cette célébration marque aussi la fin de la période pascale et surtout la naissance de l’Église. La date de cette fête est choisie le dimanche entre le 10 mai et le 13 juin. Dans certains pays et certaines régions Françaises comme la Martinique, la Pentecôte se poursuit jusqu’au lundi.

« Soudain un bruit survint du ciel comme un violent coup de vent : la maison où ils étaient assis en fut remplie tout entière.  Alors leur apparurent des langues qu’on aurait dites de feu, qui se partageaient, et il s’en posa une sur chacun d’eux. »(Ac 2, 2-3).

Ainsi, vint l’Esprit saint,comme l’avait promis Jésus le jour de son Ascension (Ac 1,8). Les apôtres furent remplis de l’Esprit de Dieu qui leur donna le courage de quitter le Cénacle et l’éloquence pour répandre la Bonne Nouvelle ; l’Église est née. Bénit soit le Seigneur ! Après 2000 ans, elle est toujours vivante, elle s’est structurée et s’est développée sur la terre entière.

La Pentecôte est aussi la fête de l’unité. L’action du Saint Esprit a permis aux disciples de parler de Jésus sans crainte et d’être compris par une foule d’étrangers (Ac 2, 1-11). Aujourd’hui encore, malgré les moyens modernes de communication, l’incompréhension, la méfiance et l’indifférence entravent l’entente entre les hommes. Ainsi, comme à l’époque des disciples, si nous avons la foi, l’Esprit Saint agit et nous permet de nous comprendre,de devenir fraternel, plus charitable, plus uni. La Pentecôte est donc pour les croyants un instant de recueillement et de communion.

              Enfin, la Pentecôte demeure au centre de l’expression de la foi chez les catholiques.En effet, lors des sacrements du Baptême et de la Confirmation, l’Esprit Saint symbolise le lien profond entre le croyant et l’Église. Rendons grâce à notre Seigneur car il ne nous abandonne pas ; l’Esprit Saint est avec nous et parmi nous. Il nous soutient, nous guide et nous rend plus fort. Alors, célébrons dans l’allégresse la Pentecôte !

A.R.

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Cérémonie d’Institution au lectorat

A la cathédrale de Fort de France, le Dimanche 20 mai 2018, le jour de la Pentecôte, à partir de 17 heures, se déroulera la messe des institutions au lectorat. Cette célébration sera officiée par Monseigneur Macaire accompagné d’autres curés.

Qu’est-ce qu’une institution au lectorat ? Elle s’inscrit dans un ministère dédié au service de l’autel et de la parole. Ainsi, le lecteur a pour mission de lire la parole de Dieu dans l’assemblé liturgique et sert également de ministre extraordinaire au prêtre lors des célébrations. C’est au cours d’une messe que les prétendants sont institués au lectorat.

Cette institution précède la préparation au diaconat. Il s’agit donc d’un événement important pour les futurs institués. Venez sœurs et frères nombreux pour les accompagner et les remercier de leur engagement.

A.R.

LES SŒURS DOMINICAINES DE NOTRE-DAME DE LA DÉLIVRANCE : 130 ANS DE PRÉSENCE AU FRANÇOIS

La Paroisse du François est placée sous l’autorité du Curé, le Père Jacek et du Vicaire, le Père Laurent, mais il faut aussi souligner la présence des Religieuses : « Sœurs Dominicaines Missionnaires de Notre-Dame de la Délivrande ».

Cette Congrégation – instaurée à la Martinique il y a 150 ans de cela, par Laure Sabès « Mère Marie de la Providence » – est implantée au François depuis 1888 sans discontinuité, la communauté vient de fêter son 130ème anniversaire. Rappelons que les deux premières sœurs, aux noms prédestinés, nommées sur la Paroisse, sont : Sœur Saint François et Sœur Saint Michel.

À l’origine, la mission principale assignée à cette Congrégation était l’enseignement du catéchisme et la préparation des enfants à la 1ère communion ; toutefois le 18/08/1891 un terrible cyclone dévasta la Martinique et singulièrement le François, les Religieuses se sont portées volontaires pour le pansement des nombreux blessés, l’assistance des opérations chirurgicales, la visite des malades et personnes âgées, le soutien des mourants, la gestion et la distribution des vivres et des vêtements, la préparation des repas, etc.

La Congrégation est aujourd’hui représentée au François par 4 Religieuses très actives : sœurs Étienne, Pascale, Jeanne de Chantal, Marie-Bénédicte. Les douloureux événements de 1891 ont utilement élargi le champ d’actions de la Congrégation.

Depuis plus d’une 20-taine d’années la communauté s’est enrichie de l’apport de Laïcs Associés au nombre aujourd’hui d’environ 80. La mission des Laïcs est d’étudier et de promouvoir l’œuvre de la fondatrice, Laure Sabès, ainsi que celle de Saint Dominique : cultiver la foi, servir, aider les pauvres, visiter les malades, etc.

On peut affirmer que les Religieuses, en dépit de leur extrême discrétion, sont très dévouées et constituent de véritables chevilles ouvrières de la Paroisse, outre leurs charges initiales propres, leurs missions visibles : veiller à la préparation et à la bonne organisation de tous les offices (messes, mariages, baptêmes, communions, etc.), gérer les infrastructures (ouverture, fermeture, utilisation, entretien, etc.), s’occuper de la décoration, de l’entretien/nettoyage …

Merci Seigneur d’avoir mis à disposition de notre Paroisse des Sœurs aussi dévouées et aimables ; puisse cet article susciter d’aussi belles vocations.

JN – Paroissien

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Concert Réussi pour les Sinistrés du François

Vendredi dernier, le concert en faveur des sinistrés de la ville du François a été une réussite. Cette initiative est à mettre à l’actif du Collectif « Solidarité pour le François » avec comme partenaire Madame Jocelyne Quemin, saxophoniste martiniquaise et son école, Patrick Joannes Elisabeth, membre de l’association Bel Air A.S.C, l’association F.O.S, le Secours Catholique, le Secours Adventiste, Saint-Vincent de Paul, la J.S. Eucalyptus, Radio Sud-Est, V.C.F, Urgence Caraïbe, et la paroisse du François qui a mis l’église à  disposition. Père Jacek et Père Laurent n’ont rien manqué du concert qui avait pour animateur Charly Mana. La quête prévue à l’entracte a rapporté un peu plus de 3.000€. Le spectacle était grandiose et le peuple de Dieu content. Un chèque sera remis officiellement au CCAS par le premier magistrat de ville.

Jean

LA PAROISSE DU FRANÇOIS S’APPROPRIE ECCLESIA’M 2020

ECCLESIA’M 2020 : c’est le grand projet de refondation, de dépoussiérage de notre Communauté, présenté par notre Archevêque David MACAIRE. 

Ce plan, inspiré de l’excellent ouvrage « Manuel de survie des paroisses » du Père James MALLON et en réponse aux constatations de l’Évêque suite à son immersion au sein des 47 Paroisses du Diocèse, se décline en 5 chantiers principaux : la famille, le parvis, la catéchèse, l’éducation, la délivrance.

Il y a lieu de préciser qu’à chaque chantier, le projet diocésain a proposé des pistes de réflexion, ce qui n’exclut absolument pas la possibilité d’aller au-delà.

Sur notre Paroisse du François, forts de l’expérience de notre Séminaire Paroissial du 28/02/17, soutenu par notre sondage d’opinions, de notre Journée Portes Ouvertes du 25/05/17 et de la grâce découlant de nos Neuvaines, nous n’avons pas eu trop de mal à nous approprier du plan diocésain.

C’est ainsi qu’à ce jour, nous avons déjà organisé 3 assemblées synodales, autrement dit, le rassemblement de 3 des 8 groupes ou services de la Paroisse, à chaque réunion plus de 100 débatteurs : le 28/02 : la Catéchèse – le 17/03 : la Liturgie (accueil, entretien, baptême, funérailles, etc.) – le 28/04 : les Chorales.

Notons déjà, en Novembre SDV seront concernés tous les groupes de Jeunes.

Au cours de la 2ème assemblée, le Vicaire Épiscopal Christian Catayée, en charge de ECCLESIA’M 2020 nous a fait l’honneur de superviser nos travaux et lors de la 3ème assemblée, ont honoré nos travaux de leur présence, quatre de la 12zaine de Séminaristes locaux, dont un qui est en charge de formation de choristes à Paris.   

Pour ne pas influencer la réflexion des groupes à venir, le comité de pilotage s’est gardé de publier les fruits des différents travaux, mais on peut déjà dire qu’il en ressort de très, très bonnes idées ; certaines pourront même être mises en œuvre à court, moyen et long terme.

Lorsque l’organisation est harmonieuse, tout semble normal, ça n’a l’air de rien pour l’homme de la rue, mais Dieu seul sait combien le petit comité de pilotage, autour de Père Jacek et du Vicaire Laurent, se démène.

Nommons : Frédérique, Marie Anne, Jacqueline, Mavreen, Joseph et deux ou trois bienfaiteurs : Suzelle, Vincent, Sylver, Hilaire, Félix.

JN – Membre du comité de pilotage

Photos des nos assemblées synodales  

Une marche dans le cadre d’Ecclésiam 2020

L’A.P.M.F, Association des Pèlerins et Militants de la Foi, a organisé une marche pour le district sud.
Le départ a eu lieu à la chapelle Notre Dame de la Salette, au bac (Ducos) pour rejoindre l’église Saint Michel du François. 
Cette marche entre dans le cadre d’Ecclésiam 2020. Nous étions un groupe de 8 pèlerins, notre marche était ponctuée par le rosaire, les chants et le chapelet de la miséricorde divine.
 
Marie-Noëlle

170ème Anniversaire de l’Abolition de l’Esclavage

Le vendredi 13 Avril 2018, la paroisse Saint Jean-Baptiste de Rivière-Salée a commémoré le 170ème anniversaire de l’abolition de l’esclavage. Les paroissiens du François se sont déplacés en nombre.

Pour cet évènement, l’église s’est doté d’une décoration particulière en exposant les objets significatifs de l’époque de la traite, tel que : « le fût, la calebasse, les chaînes, le chaspann, le casque colonial, le fer à cheval, kasac (sac pour mettre la canne), le pied de canne à sucre, et celui du coton).

Les entrées et les allées étaient décorées avec ces objets. L’autel n’a pas failli à la tradition.

La cérémonie s’est déroulée en deux temps.

Le premier temps était consacré au chemin de croix avec le rôle de l’église vis à vis de l’esclavage.

Puis dans un deuxième temps, la messe a été co-célébrée avec les prêtes suivants :

Le père Laurent et Jacek de la paroisse du François, le père Behn-Daunais Cherenfant du Saint-Esprit, le père Jan Mielewski de Ducos, le père Monconthour, présidée par le père Benjamin François-Augrin modérateur et curé de la paroisse de Rivière-salée.

Cette commémoration a commencé le 8 février pour honorer Joséphine Bakhita (né en 1869 et décédé le 8 février 1947) une esclave qui a été béatifiée et canonisée par le pape Jean Paul 2 en 2000

Pour le chemin de croix, un livret, 170 ans de l’abolition de l’esclavage, conçu par l’équipe diocésaine du père Jean-Michel Monconthour et écrit par Mme Lydia Ramael pour la circonstance, a servi de guide pour se recueillir dans la prière.

La messe a été animée par la chorale de Petit-Bourg et ses musiciens. Les lectures étaient partagées entre les lecteurs des paroisses représentées. L’Evangile a été proclamée par le père Jacek, et l’homélie par le père Monconthour.

Le père Monconthour a fait une analyse de la position de l’église et surtout de ceux qui sont intervenus, et de notre situation actuelle face à l’esclavage sous d’autre forme.

Il ne faut plus jamais que cela se reproduise, pour cela il faut que l’amour de Dieu se manifeste en nous tous.

La messe s’est terminée avec les explications sur la décoration de l’église, où chaque objet a sa signification.

 

Max et Jean.

MGR DAVID MACAIRE AU CHEVET DES SINISTRÉS DU FRANÇOIS

 

Monseigneur David MACAIRE – au moment des pluies d’une rare intensité qui se sont abattues sur la région Robert / François – était en mission à Rome, auprès de notre Pape, il est revenu hier soir à la Martinique et sa 1ère décision a été de bouleverser son agenda et de se rendre, aujourd’hui, au François.

Après avoir présidé la Messe de 7h00 et salué les Religieuses et Laïcs de la Congrégation des Sœurs Dominicaines Missionnaires de Notre-Dame de la Délivrande qui commémoraient le 150ème anniversaire de la création de la Congrégation à la Martinique et en même temps le 130ème anniversaire de l’implantation de l’œuvre au François, Monseigneur s’est mis en route pour être au plus prêt des familles sinistrées, moment tant attendu au terme de son homélie.

À cette mission de terrain, il y a lieu de signaler que notre Évêque était accompagné d’une forte délégation de la coordination paroissiale du François, en charge de la solidarité envers les sinistrés (coordination conduite par Saint Vincent de Paul et quelques autres responsables : CCAS, Accueil, Notre Dame du Forçat et un représentant de la Municipalité). 

Est-ce nécessaire d’écrire que l’arrivée de Monseigneur David MACAIRE dans chaque foyer a été ressentie comme une véritable bouée d’oxygène, une vraie source de joie dans l’îlot de détresse et de désolation.

En effet, non seulement l’effet de surprise, mais le fait ce serait la toute première fois qu’un Archevêque arpenterait ces p’tites ruelles du François, ces modestes petites habitations.   

Partout où l’Évêque est passé et même chez les voisins qui n’ont pas eu la chance de l’accueillir, cette venue a été reçue comme une prière tant pour la maison d’accueil que pour tout le quartier, comme une bénédiction tombée du ciel ; d’ailleurs une mamie ne s’est pas cachée pour dire à l’Archevêque : « sé bon Dié ki wéyéw, mwin  tèl’ment kontan wèyou, tou ti lapèn mwin pasé en sel kou ».  

Est-il utile de réaffirmer que le traumatisme psychologique est encore bien vivace, bien réel chez tous les sinistrés, y compris chez les plus jeunes qui semblent avoir mieux survécu à ce désastre, Dieu merci, d’ordre matériel … partout la même désolation plus ou moins palpable : des crises de larmes, des crises d’angoisse, mêlées à la pudeur, à la dignité des uns et des autres.

L’évêque a été impressionné, particulièrement touché par les récits du cauchemar vécu par les sinistrés et il a spontanément levé les yeux vers le Ciel, pour dire MERCI Seigneur du fait qu’on n’ait eu à déplorer aucune victime.

Avant de nous quitter, nous membres de la coordination, Monseigneur a chaleureusement remercié la Paroisse du François pour son dynamisme, tout en nous encourageant de poursuivre nos actions de solidarité partout où cela est nécessaire, signe d’une Église vivante, solidaire, agissante et à l’écoute des besoins de toutes les composantes de la population.

Dimanche 29 Avril 2018

JN – membre de la coordination paroissiale en charge de la solidarité envers les sinistrés