Les Rameaux

Les Rameaux, appelés aussi fête des Rameaux ou dimanche des Rameaux, commémorent l’entrée solennelle de Jésus à Jérusalem à dos d’âne sous les acclamations des habitants agitant des palmes. Cependant, la fête des Rameaux est aussi associée à l’évocation d’un événement triste : la Passion et la Mort de Jésus sur la croix. Cette célébration des Rameaux ouvre la Semaine Sainte. Son nom liturgique est le dimanche des Rameaux et de la Passion.

L’origine des Rameaux
La fête des Rameaux était d’abord une fête juive de printemps pendant laquelle les fidèles se rendaient à l’église pour demander à Dieu une bonne récolte. Selon la tradition, ils portaient des rameaux de palmier symbolisant le début de la saison chaude et invoquant la fertilité de la terre.

La fête des Rameaux aujourd’hui
La fête des Rameaux reste un moment incontournable pour beaucoup de chrétiens. Les églises sont bondées ce dimanche. Les moins pratiquants participent à la célébration de cette fête pour être ensemble avec la communauté et raviver leur foi en écoutant avec émotion la Passion de Jésus. Ils en profitent aussi pour avoir des palmes bénis qui chasseront les mauvais esprit de leur maison. Ils savent pourtant que ce n’est pas le sens de cette fête. Cette fête est la fois synonyme de joie, de tristesse mais surtout d’espérance.

Que nous dit l’Evangile ?
L’Évangile de Mt 21,1-9; de Mc11,1-10 et de Lc 19, 28-40 racontent dans les détails de tout ce qui s’est passé lors de l’entrée de Jésus à Jérusalem.
Alain R.

Chemin de Croix Paroissial

En cette année de la Miséricorde Divine nous vous invitons à participer au Chemin de croix paroissial. Rende-vous – Vendredi Saint – le 25 mars à 5h30 près de la gendarmerie. Le circuit sera le suivant : rue Jean Jaurès, rue Séraphin Calonne, rue Frantz Fanon, boulevard du Soleil Levant, rue Florent Holo, Cité Eucalyptus, Rue Vincent Allegre, rue Jean Jaurès – place de l’église. A l’issue de chaque messe dominicale de ce week-end (19 et 20 mars) vous pourrez acheter le livret : « La Croix, sommet lumineux de l’amour de Dieu qui nous garde » au prix de 3 euros qui vous aidera à suivre ce Chemin.Watch Full Movie Online Streaming Online and Downloadtrailer movie Fist Fight 2017

Le carême

D’après l’étymologie du mot carême, il s’agit d’une altération populaire de l’expression latine quadragésima dies, le quarantième jour avant Pâques.

Le carême est une période de jeûne et d’abstinence de quarante jours que le christianisme a instituée au IV siècle en référence aux quarante jours de jeûne de Jésus-Christ dans le désert, où il fut tenté à plusieurs reprises par Satan :

  • La tentation de transformer les pierres en pain (Jn 6, 26-31) : Incitation à faire manne dans le désert.
  • La tentation de sauter en bas du temple (Jn 2, 18) : Incitation à effectuer un signe messianique dans le temple.
  • La tentation de prendre les royaumes du monde (Jn 6, 15) : « Et Jésus sachant qu’ils allaient venir l’enlever pour le faire roi, se retira de nouveau sur la montagne, lui seul. »

En fait, il s’étend sur une période de 46 jours calendaires, car le carême n’inclut pas les dimanches, il commence le Mercredi des Cendres et se termine le samedi Saint (Gloria), représentant la veillée Pascal.
Le carême est aussi un temps de préparation à la commémoration de la Passion et de la résurrection du Christ.

Quatre éléments constituent le carême : le jeûne, l’aumône, la pénitence et la conversion.

Le carême est pour les fidèles une période d’approfondissement, de prière et de détachement des biens matériels.

Le carême nous rappellent, non seulement les quarante années de traversée du désert par les Hébreux, mais aussi les quarante jours passés au désert par Jésus-Christ.

MERCREDI DES CENDRES

C’est le jour de pénitence qui marque le début du Carême, il commence le lendemain du Mardi Gras.

Le Mercredi des Cendres annonce la période de quarante jours qui se termine par la passion du Christ et sa résurrection célébrée à Pâques.

Ce jour est marqué par une célébration au cours de laquelle le Prête et les Ministres extraordinaires délégués par le Prête tracent une croix sur le front de chaque fidèle en lui disant : « Convertis-toi et crois à l’Evangile », (Evangile selon St Marc (Mc.1,15)) ou « Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière », (Verset de la Genèse (Gn. 3,19)), Traduction latine :  « Memento, homo, qia pulvis es, et in pulverem reverteris »

Cette année 2016, nous entrerons en Carême, le mercredi 10 février. Ce premier jour de carême est marqué par l’imposition des cendres. Cependant, dans notre Paroisse particulièrement, elle se fera le vendredi 12 février.

  • 8h – célébration des cendres pour tous les enfants de catéchisme
  • 9h30 – célébration des cendres pour tous les jeunes de cheminement
  • 18h – célébration des cendres pour tous les fidèles

 

ORIGINES

Cette cérémonie a été instituée par le Pape Grégoire 1er aux alentours de l’an 591.

La cendre dont on se sert pour tracer la croix est la cendre issue de la combustion des rameaux bénis l’année précédente. L’utilisation de ces cendres est une évocation symbolique de la mort, et le verset récité doit inciter le croyant à l’humilité et à la piété.

Le carême commence donc par un rappel solennel de la condition humaine et s’achève avec la Pâque par une célébration de la vie, celle de la résurrection du Christ.

Le prénom Cendrine apparaît entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle. Il était donné aux filles nées le jour du mercredi des Cendres dans le calendrier catholique ou chrétien.

 

TRADITIONS

Entre le 11e et le 14e siècle, les pratiques actuelles ont été établies et le jour des Cendres tel qu’on le connaît s’est répandu dans l’Eglise d’occident. Auparavant, le mercredi des Cendres était drapé d’un autre rôle : jour de pénitence.

Vers 300, le jour des Cendres est adopté localement par certaines Eglises qui l’intègrent au rite d’excommucation temporaire ou de renvoi des pêcheurs publics, une pénitence imposée aux personnes coupables de péchés capitaux. Dès le  4e siècle, ce jour marque à Rome le début de la pénitence canonique accomplie publiquement, jusqu’à l’absolution du jeudi saint.

Au 7e siècle, un rite public de pénitence est pratiqué durant lequel les pénitents se présentent aux Prêtes, confessent leurs fautes et, lorsque celles-ci sont graves et publiques, reçoivent du pénitencier un « cilice rugueux couvert de cendre » (tunique ou ceinture portée sur la chair par mortification) et doivent se retirer dans un monastère.

La Présentation de Jésus au temple

 

Voici quelques éléments l’interprétation traditionnelle de l’épisode qui va suivre selon l’évangile de Saint Luc.  Les parents, en venant présenter Jésus au Temple, obéissent à la loi de Moïse. Le texte de Luc se plaît à le faire remarquer Jésus comme tout premier-né masculin doit être présenté, « consacrer » au Seigneur. La cérémonie elle-même de la Présentation n’est pas décrite. Le texte de Luc s’intéresse surtout à deux personnages qui viennent au Temple : un homme et une femme : Siméon et Anne

Siméon n’a aucune fonction. Il réside à Jérusalem. « Juste » et « pieux », il possède deux qualités aimées des livres de l’Ancien Testament. La justice consiste à « s’ajuster à Dieu », à suivre sa volonté. L’opposé des « méchants » ou « impies » qui s’opposent aux justes et aux pieux.

Siméon attend la « consolation d’Israël ». « Consolez, consolez mon peuple » disait le prophète Isaïe au nom de Dieu. Le terme de « consolation » est devenu technique et se rapporte au temps espéré où Dieu viendra « consoler » son peuple, c’est-à-dire le sauver, le délivrer. Siméon semble symboliser l’attente des croyants d’Israël en la venue des temps où Dieu consolera son peuple en lui assurant enfin la paix et la prospérité.

Les paroles de Siméon adressées directement à Marie sont dramatiques, avec l’allusion à l’épée, à la division, à la chute? Devant Jésus il faudra ouvertement prendre parti : « Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d’un grand nombre. »

Anne, elle aussi, est « prophète », porte-parole de Dieu. Elle est âgée de 84 ans, c’est dire qu’elle a 7 fois 12 ans. Dans la symbolique biblique des nombres, le chiffre 7 suggère la perfection et le 12 l’universalité. Le lecteur devine ainsi qu’Anne représente parfaitement les croyants de son peuple qui attendent « la délivrance de Jérusalem ».

Cette fête porte encore, le nom de Chandeleur, elle se célèbre 40 jours après la Noël, fort appréciée des enfants, car on y  fait encore  des crêpes pour marquer le 2 février. Cette année le 02 février tombe un mardi, une bonne occasion pour manifester notre affectif à Jésus qui est « Lumière du monde » Profitons pour faire brûler notre cierge et marcher dans les pas de Jésus.

 

Luc 2,21-40

« Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision, l’enfant reçut le nom de Jésus, le nom que l’ange lui avait donné avant sa conception. Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi présenter en offrande le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes. Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Siméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. L’Esprit lui avait révélé qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Messie du Seigneur. Poussé par l’Esprit, Siméon vint au Temple. Les parents y entraient avec l’enfant Jésus pour accomplir les rites de la Loi qui le concernaient. Siméon prit l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s’en aller dans la paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples : lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d’Israël ton peuple. » Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qu’on disait de lui. Siméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Vois, ton fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division. – Et toi-même, ton cœur sera transpercé par une épée. – Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d’un grand nombre. » Il y avait là une femme qui était prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Demeurée veuve après sept ans de mariage, elle avait atteint l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. S’approchant d’eux à ce moment, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu’ils eurent accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui. »watch film The Lost City of Z 2017 now

 

la presentation de Jesus au temple

On appelle aussi cette fête la Chandeleur parce qu’à partir du viie siècle on célébrait à Rome, à cette occasion, une procession de pénitence qui commençait à l’aurore et devait se faire à la lueur de cierges. Cette procession représentait le voyage de Joseph, de Marie et de son bébé pour aller de Bethléem (ou Nazareth) au temple de Jérusalem.

C’est au viiie siècle que la fête devient « mariale » : comme toute mère juive, Marie était allée « racheter » son fils premier-né (ce rite rappelle que Dieu avait épargné les premiers nés des Hébreux lorsqu’il avait infligé les Dix plaies d’Égypte aux Égyptiens)., donc le 2 février, parce que les mères juives devaient offrir un sacrifice (un agneau ou deux pigeons) 40 jours après leur accouchement. C’est une des plus anciennes solennités de la Vierge Marie.

À partir du xe siècle, c’est à l’occasion de cette fête qu’on procède à la bénédiction des cierges.

Noël

C’est la grande fête de l’Humanité

Noël vient du latin Natalis [ dies]

Noël c’est la célébration de la naissance de Jésus.

La fête de Noël est inscrite dans le calendrier eccclésiastique dès 336 à Rome.

En 379, Rome impose à tout l’empire de fêter la nativité le 25 décembre.

En Orient, les prédicateurs et les prêtres mettent l’accent sur le mystère de l’union divin et de l’humain en Jésus.

En Occident, depuis le XIIIème siècle, on assiste sur l’humilité et l’aspect humain des conditions de la naissance de Jésus.

Le mystère de Noël

            Jésus est né dans l’humilité d’une étable, dans une famille pauvre, de simples bergers
sont les premiers témoins de l’évènement.

            C’est dans cette pauvreté que se manifeste la gloire du ciel.

            Le mystère de Noël s’accomplit en nous lorsque le christ prend forme en nous.

            Venez adorons l’Agneau de Dieu, lui que suivent les vierges..

            Noël c’est la venue de l’Agneau.

            Noël est aujourd’hui la fête la plus populaire dans toutes les zones christianisées du
monde.  

 

 Noël est par excellence la fête des enfants :

            Devenir enfant par rapport à Dieu est la condition pour entrer dans le royaume, pour
cela il faut s’abaisser, devenir petit, plus encore il faut naître d’en haut, naître de
Dieu pour devenir enfant de Dieu.

           

 L’église ne se lasse pas de chanter la gloire de cette nuit :

La vierge aujourd’hui met au monde l’éternel

Et la terre offre grotte une  à l’inaccessible

Les anges et les pasteurs le louent

Et les mages avec l’étoile s’avancent

Car tu es né pour nous

Petit enfant Dieu éternel.

 

Noël, c’est la venue de l’Agneau de Dieu qui enlève le pêché du Monde.