Neuvaine pour la délivrance de la Martinique

Mgr David MACAIRE et le SERVICE DIOCESAIN D’ACCOMPAGNEMENT SPIRITUEL ET DE DELIVRANCE PADRE PIO invitent les fidèles du Diocèse à participer à la Neuvaine pour la délivrance de la Martinique, en préparation de la fête de Saint Michel, à partir du 20 septembre (Fête de ND de la Salette), « pour sanctifier nos âmes, délivrer de l’Ennemi les familles, les paroisses, les jeunes, la société »

Neuvaine:
Prière de Saint Michel Archange

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat ; soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous en supplions. Et vous prince de la Milice céleste, repoussez en enfer, par la force divine, Satan et les autres esprits mauvais qui rôdent dans le monde en vue de perdre les âmes. AMEN !

Prière d’ECCLESIA’M 2020

« Visite Seigneur notre diocèse, protège-nous ! Pour sanctifier nos âmes, délivre de l’ennemi les familles, les paroisses, les jeunes, la société. Apprends-nous, avec l’aide de la Vierge Marie, comment montrer Jésus partout en Martinique et au-delà, personnellement et en Eglise. Cœur Sacré de Jésus … J’ai confiance en Toi ! Cœur Immaculé de Marie … Prie pour nous ! Et que tout esprit loue le Seigneur ! Amen ! »

Notre Père …, Je vous salue Marie …, Gloire au Père …

Ceux qui le peuvent offriront une journée de jeûne durant la neuvaine.

Cliquez ici pour télécharger la neuvaine

Solidarité Diocésaine à l’occasion de la tempête Irma

Nous avons tous été choqués et attristés, après le passage de l’ouragan Irma, à la vue des scènes de désolation et de destruction à Saint- Martin et Saint-Barthélemy, ainsi que sur les îles du Nord avoisinantes. Nous avons déjà, je le sais, et continuons encore à montrer notre entière solidarité, en portant toutes les personnes touchées par ce sinistre dans notre prière assidue. Les circonstances nécessitent et exigent, aussi, notre solidarité matérielle envers le Diocèse de Guadeloupe, ainsi que pour toutes les îles de la région, si durement touchés. A cet effet et à la demande de notre Archevêque, je vous invite à proposer une seconde quête à vos fidèles lors de toutes les messes dominicales ; avec le soin de lire au préalable le communiqué joint à la présente, émanant de Monseigneur Jean-Yves RIOCREUX, Evêque de Guadeloupe.

Hervé Lordinot – Econome diocésain 

Communiqué de Mgr RIOCREUX – Evêque de Guadeloupe

Aidons et Prions pour Saint Martin et Saint Barth !
Le terrible ouragan « Irma » a frappé durement les îles du Nord : Saint Barthélemy et Saint Martin, deux paroisses de notre diocèse. Depuis mardi, nous avons suivi avec grande inquiétude le déplacement de l’ouragan et les dégâts causés. Nous pensons aux personnes décédées, blessées et à leurs familles. Nous prions pour elles et pour toutes les victimes dans ces îles et dans les îles voisines. J’invite les prêtres, les paroisses et toutes les communautés à prier avec les fidèles à cette intention lors des messes dominicales. J’invite à utiliser les oraisons des messes pour toute détresse.

Dieu de la vie, notre Dieu
Toi qui veux le bonheur de l’homme,
C’est toi que nous implorons
Quand les forces de la nature se déchainent
Toi qui es notre force dans la faiblesse
Et notre consolation dans la misère,
Relève l’espérance de ton peuple :
Qu’il sorte grandi de ses épreuves,
Et reprenne souffle en ton amour,
Par Jésus Christ.

Comme signe concret d’aide aux populations éprouvées, je demande que les quêtes aux messes samedi et dimanche soient faites à cette intention.
Chèques libellés « Association Diocésaine de Guadeloupe ».
De nombreux évêques, de France, des Antilles et du monde entier, assurent le diocèse de leur proximité et leur prière.
Basse-Terre, le 7 Septembre 2017.

Fête Patronale

Comme chaque année notre communauté paroissiale aura la joie de célébrer sa fête patronale Saint Michel le vendredi 29 septembre. Pour vous aider à mieux la vivre, nous vous invitons à participer aux trois soirées de recueillement et de méditation qui se dérouleront du 25 septembre (Lundi) au 27 septembre (mercredi).
Au programme : messe à 18h30 et ensuite, l’enseignement du Père Gabriel ROUILLET – aumônier national du Mouvement Chrétiens des Retraités. Thème proposé par paroisse : « Baptisés, nous sommes disciples et apôtres »

Messe des étudiants

Les vacances sont terminées, une nouvelle année scolaire commence. Nous invitons donc tous les étudiants, les lycéens et les collégiens …. ainsi que les enseignants, le personnel administratif et technique de l’éducation nationale à la messe (dédiée à leur intention) qui se déroulera dimanche le 17 septembre à 9h30 dans notre église paroissiale.

Venez nombreux

Mgr Maurice Marie-Sainte est décédé

IN MEMORIAM
Monseigneur Maurice Marie-Sainte
4 Janvier 1928 – 27 Août 2017
Ordonné Prêtre le 21 Décembre 1955
Ordonné Evêque auxiliaire de Martinique 12 Octobre 1969
Archevêque de Martinique 1972-2004

Son parcours.
Né le 4 Janvier 1928 à Balata (Fort-de-France), il est le 3ème d’une famille modeste de 7 enfants. Après des études primaires à Tivoli, puis secondaires au Lycée technique de Fort-de-France, il entre au Séminaire-Collège pour se préparer à la prêtrise en 1950. Il poursuit ses études au Séminaire Saint-Alexandre d’Ottawa au Canada pendant 4 ans. Il termine sa formation à Rome où il reçoit le diaconat au début de l’année 1955 et est ordonné prêtre le 21 décembre 1955 par le Cardinal Fumasoni Biondi (Préfet de la Congrégation pour l’Evangélisation des Peuples).
De retour en Martinique en 1959, il célèbre sa 1ère messe au Sacré-Cœur de Balata, sa paroisse natale. D’abord aumônier de lycée, puis responsable de la pastorale des vocations et Vicaire général du diocèse, il est ordonné évêque le 12 octobre 1969. C’est le premier Martiniquais accédant à l’épiscopat dans son propre pays.
C’est avec une grande fierté que les chrétiens de Martinique ont accueilli cet évènement. En 1972, il devient Archevêque de la Province Ecclésiastique que Rome avait formée en 1967 avec les diocèses de la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane.

Son action.
Homme humble et discret au cours de son long épiscopat (1969-2004), il a notamment eu à gérer les remous de la période de l’après-Concile. Son projet pastoral intitulé « TOUS RESPONSABLES » était dans l’axe de Vatican II qui avait réaffirmé l’importance du Sacerdoce Commun de tous les baptisés. Chacun, en particulier les laïcs, était invité à prendre sa place dans la communauté.
Son projet pastoral reposait sur l’éveil et la formation d’un laïcat responsable qui reflète le nouveau visage de l’Eglise après le Concile Vatican II (1962-1965). Ce projet, dont le mot-clé était la responsabilité, trouve encore aujourd’hui un héritage concret dans le plan pastoral ECCLESIA’M 2020 ! issu de la récente démarche synodale conduite par Mgr Macaire son 2éme successeur.
Au terme de son épiscopat, cet objectif fut en grande partie atteint. Le diocèse compte désormais de très nombreux hommes et femmes laïcs en responsabilité qui mettent leurs compétences au service du Christ et de son Eglise. Cela fait l’admiration des prêtres et évêques de passage.
Sous son épiscopat, on vit se lever de nombreuses initiatives : Radio Saint-Louis (radio diocésaine qui est aujourd’hui la première radio associative de l’île), le mouvement du NID (Œuvre de Miséricorde envers les Prostitué(e)s), Foi & Lumière (accompagnement des personnes porteuses de handicap), Mère de Miséricorde (pour aider ceux sont tentés d’interrompre une grossesse et pour accompagner ceux qui l’ont fait) et, dès 1975, le Renouveau Charismatique. Il accueillit également deux communautés nouvelles : l’Emmanuel et le Chemin Neuf. Il a encouragé et accompagné personnellement la fondation des Petites Communautés Ecclésiales (PCE) dans les quartiers des paroisses rurales.
Dans le domaine de la catéchèse, il fut soucieux de rejoindre la famille tout entière, conscient que si le milieu de l’enfant n’était pas évangélisé les catéchistes perdaient leur temps. Il prolongea le temps de formation des jeunes en instituant deux années de Cheminement avant la confirmation. Il fit naître la Pastorale des Jeunes après le grand rassemblement des Rameaux 79 au Stade Louis-Achille avec plus de 2000 jeunes représentant tous les mouvements de jeunes existant dans le diocèse.
Un des signes forts de la fécondité de son ministère fut qu’il procéda à un grand nombre d’ordinations de jeunes martiniquais à la prêtrise (près de 25, surtout les dernières années), au moment même où la plupart des diocèses de la Caraïbe et de la Métropole se plaignait d’une crise des vocations sacerdotales.

Sa personnalité.
Monseigneur Marie-Sainte avait une étonnante capacité d’écoute et d’ouverture. Ennemi des idéologies et du prêt-à-penser, il a su donner leur chance à des réalités ecclésiales nouvelles, souvent suspectées du fait même de leur nouveauté. Son ouverture s’étendait avant tout aux personnes. Bien que possédant des convictions personnelles fortes, il savait composer avec les caractères et les sensibilités et se laisser convaincre parfois.
Il porta à chaque instant le souci de la communion ecclésiale dans son diocèse. Veillant systématiquement à ouvrir chacun aux autres réalités de l’Eglise et du monde. Il détestait l’esprit de clocher ! Il avait le souci de rejoindre l’Eglise universelle en initiant les travaux de la Province ecclésiastique Antilles-Guyane, participant à ceux de la Conférence des Evêques de la Caraïbe, tout en développant la communion avec les Antillais de métropole, les évêques de France, les autres évêques des Outre-mer, et bien sûr avec le Saint Père et le Vatican.
Discret et réservé, Monseigneur Maurice Marie-Sainte s’est efforcé de vivre au milieu de ses frères. Davantage serviteur que maître, il a œuvré pendant 35 ans pour le diocèse de Martinique. C’est le plus long épiscopat du diocèse depuis sa création en 1850.
Il décède ce dimanche 27 août 2017, jour de la Résurrection sur laquelle sa foi était centrée, en la Neuvaine de notre Dame de la Délivrande, patronne du diocèse.

Chronique inspirée des travaux de Mme Suzette Quitman (in Histoire du Diocèse de Martinique, éd. Du Signe, p. 69-70)

PELERINAGE DES SERVANTS D’AUTEL EN POLOGNE

Vendredi 28 juillet, les servants d’autel de la paroisse sont revenus de leur pèlerinage en Pologne remplis de joie.
Après 11 jours passés en Pologne, entre visite des lieux sacrés et recueillement ils reviennent comblés avec pleins d’images et d’histoires à partager avec leur famille.
Merci au Père Jacek et aux accompagnateurs pour cette belle initiative !
Un grand merci à tous les paroissiens qui ont participé d’une manière ou d’une autre afin que ces jeunes fassent ce pèlerinage très enrichissant spirituellement.
Soyez bénis.

Le Burundi rencontre la Martinique

Le Père diocésain Firmin d’origine burundaise a visité la paroisse du François le week-end du 22 au 23 Juillet 2017,
Il a concélébré la messe de 8H du dimanche avec le Père Elvis.
Il a passé 3 jours pleins, ou il a eu la joie de découvrir la Martinique, grâce a des amis de la communauté du diocèse de Créteil dont il fait parti.
La messe du dimanche lui a permis de connaître la réalité ecclésiale, la chaleur des gens, les confidences des paroissiens qui lui demande de prier pour eux.
En Guadeloupe d’où il venait, il a pu découvrir la chaleur humaine et l’importante ferveur chrétienne de ce territoire.
Il espère revenir en Martinique pour un séjour plus long et approfondir la connaissance avec les paroissiens.
Il remercie la communauté, le Père Elvis, l’accueil des fidèles, et pour le Père Jaceck il lui souhaite de la réussite pour son ministère.

Max MN.

 

Quel est le sens de la célébration eucharistique ?

 

La consécration à la messe est réelle. Pour les catholiques, le pain et le vin deviennent vraiment le Corps et le Sang du Christ. La messe est offerte à Dieu le Père comme geste d’offrande. L’Eucharistie est une nourriture donnée par Dieu aux hommes afin qu’ils vivent de lui. Un chrétien doit se préparer à recevoir le Corps du Christ pour la première fois. Ensuite, il est invité à communier à chaque eucharistie, particulièrement le dimanche.

La célébration eucharistique comporte toujours, en une seule et même action : la proclamation de la parole de Dieu, l’offrande du Christ à Dieu le Père – dans laquelle nous sommes invités à nous intégrer – l’action de grâce à Dieu le Père pour tous ses bienfaits, surtout pour le don de son Fils, la consécration du pain et du vin et la participation au repas liturgique par la réception du Corps et du Sang du Seigneur Jésus. Le Christ se donne.

Qu’apporte l’eucharistie ?

Celui qui veut recevoir le Christ dans la Communion doit se trouver en état de grâce. Celui qui a conscience d’avoir péché gravement ne doit pas communier sans avoir reçu le pardon par le sacrement de la Pénitence.

Source : Eglise catholique en France

Qu’est-ce que le Dimanche des rameaux ?

Six jours avant la fête de la Pâque juive, Jésus vient à Jérusalem. La foule l’acclame lors de son entrée dans la ville. Elle a tapissé le sol de manteaux et de rameaux verts, formant comme un chemin royal en son honneur.
C’est en mémoire de ce jour que les catholiques portent des rameaux (de buis, d’olivier, de laurier ou de palmier, selon les régions). Ces rameaux, une fois bénis, sont tenus en main par les fidèles qui se mettent en marche, en procession : marche vers Pâques du peuple de Dieu à la suite du Christ.

« La foule nombreuse venue pour la fête apprit que Jésus venait à Jérusalem ; ils prirent les rameaux des palmiers et sortirent à sa rencontre et ils criaient : Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »

Ces paroles sont chantées comme antienne d’ouverture au lieu où les fidèles se sont réunis : après une brève allocution, le célébrant bénit les rameaux et l’on lit le récit évangélique de l’entrée messianique de Jésus avant de se rendre en procession jusqu’à l’église.

La tradition chrétienne veut que l’on emporte, après la messe, les rameaux bénits, pour en orner les croix dans les maisons : geste de vénération et de confiance envers le Crucifié.

Bénédiction des rameaux dans notre paroisse : sur le parvis de l’église avant chaque messe dominicale (y compris celle du samedi soir)

Questionnaire du Carême – 5ème Semaine :  Soigner et délivrer les âmes

Textes :
Lecture du prophète Isaïe, chapitre 43 :

01 Mais maintenant, ainsi parle le Seigneur, lui qui t’a créé, Jacob, et t’a façonné, Israël : Ne crains pas, car je t’ai racheté, je t’ai appelé par ton nom, tu es à moi.
02 Quand tu traverseras les eaux, je serai avec toi, les fleuves ne te submergeront pas. Quand tu marcheras au milieu du feu, tu ne te brûleras pas, la flamme ne te consumera pas.
03 Car je suis le Seigneur ton Dieu, le Saint d’Israël, ton Sauveur. Pour payer ta rançon, j’ai donné l’Égypte, en échange de toi, l’Éthiopie et Seba.
04 Parce que tu as du prix à mes yeux, que tu as de la valeur et que je t’aime, je donne des humains en échange de toi, des peuples en échange de ta vie.
05 Ne crains pas, car je suis avec toi. Je ferai revenir ta descendance de l’orient ; de l’occident je te rassemblerai.
06 Je dirai au nord : « Donne ! » et au midi : « Ne retiens pas ! Fais revenir mes fils du pays lointain, mes filles des extrémités de la terre,
07 tous ceux qui se réclament de mon nom, ceux que j’ai créés, façonnés pour ma gloire, ceux que j’ai faits ! »
08 Faites sortir le peuple aveugle qui a des yeux, les sourds qui ont des oreilles.
09 Toutes les nations sont rassemblées, les peuples sont réunis. Qui, parmi eux, peut annoncer cela et nous rappeler les événements du passé ? Qu’ils produisent leurs témoins pour se justifier ; qu’on les entende et qu’on puisse dire : « C’est vrai ! »
10 Vous êtes mes témoins – oracle du Seigneur –, vous êtes mon serviteur, celui que j’ai choisi pour que vous sachiez, que vous croyiez en moi et compreniez que moi, Je suis. Avant moi aucun dieu n’a été façonné, et après moi il n’y en aura pas.
11 C’est moi, oui, c’est moi qui suis le Seigneur ; en dehors de moi, pas de sauveur.
12 C’est moi qui annonce, qui sauve et qui proclame, et non un dieu étranger parmi vous. Vous êtes mes témoins – oracle du Seigneur –, et moi, je suis Dieu.

Magistère :

Le regard de Marie, Consolatrice des affligés, illumine le visage de l’Église dans son engagement quotidien pour les personnes dans le besoin et celles qui souffrent. Les fruits précieux de cette sollicitude de l’Église pour le monde de la souffrance et de la maladie sont un motif de remerciement au Seigneur Jésus, qui s’est fait solidaire avec nous, en obéissance à la volonté du Père et jusqu’à la mort de la croix, afin que l’humanité soit rachetée. La solidarité du Christ, Fils de Dieu né de Marie, est l’expression de la toute-puissance miséricordieuse de Dieu qui se manifeste dans notre vie – surtout quand elle est fragile, blessée, humiliée, marginalisée, souffrante – infusant en elle la force de l’espérance qui nous fait nous relever et nous soutient.
Tant de richesse d’humanité et de foi ne doit pas être perdue, mais plutôt nous aider à nous confronter à nos faiblesses humaines et, en même temps, aux défis présents dans le monde de la santé et de la technologie. À l’occasion de la Journée Mondiale du Malade nous pouvons trouver un nouvel élan pour contribuer à la diffusion d’une culture respectueuse de la vie, de la santé et de l’environnement ; une impulsion nouvelle à lutter pour le respect de l’intégralité et de la dignité des personnes, également à travers une approche juste des questions bioéthiques, de la protection des plus faibles et de la sauvegarde de l’environnement.  
À l’occasion de la XXVème Journée mondiale du Malade, je renouvelle ma proximité dans la prière et mon encouragement aux médecins, aux infirmiers, aux volontaires et à toutes les personnes consacrées engagées au service des malades et des indigents ; aux institutions ecclésiales et civiles qui œuvrent dans ce domaine ; et aux familles qui prennent soin avec amour de leurs proches malades. À tous, je souhaite d’être toujours des signes joyeux de la présence et de l’amour de Dieu, en imitant le témoignage lumineux de tant d’amis de Dieu parmi lesquels je rappelle saint Jean de Dieu et saint Camille de Lellis, patrons des hôpitaux et du personnel de santé, et sainte Mère Teresa de Calcutta, missionnaire de la tendresse de Dieu.
Frères et sœurs, tous, malades, personnels de santé et volontaires, élevons ensemble notre prière à Marie, afin que sa maternelle intercession soutienne et accompagne notre foi et nous obtienne du Christ son Fils l’espérance sur le chemin de la guérison et de la santé, le sens de la fraternité et de la responsabilité, l’engagement pour le développement humain intégral et la joie de la gratitude chaque fois qu’elle nous émerveille par sa fidélité et sa miséricorde.

O Marie, notre Mère,
qui, dans le Christ, accueille chacun de nous comme un enfant,
soutiens l’attente confiante de notre cœur,
secours-nous dans nos infirmités et nos souffrances,
guide-nous vers le Christ ton fils et notre frère,
et aide-nous à nous confier au Père qui accomplit de grandes choses.

Pape François, Message pour la 25° journée mondiale du malade 2017

Questions :
Quels sont les maux les plus importants pour un être humain ? Quel est l’écho de la souffrance humaine en nous ? La souffrance est-elle un échec ?
Que puis-je faire face à la souffrance (douleur) de l’autre ? Quels sont les maux que je considère comme irréparables ? Que pensez-vous qu’il faudrait améliorer pour que la détresse et la souffrance soient prises en compte ?
Qui doit traiter la souffrance ? L’Eglise ou l’État ?
« Là où tu es, tu es le chrétien qui convient ». Faut-il laisser le traitement de la souffrance à des spécialistes (psychologues, médecins, prêtres, etc.) ? Suis-je vraiment impuissant face aux blessures de mes frères et sœurs ?
Seriez-vous d’accord pour dire qu’il y a un mal très grave qui n’est pas forcément une souffrance ressentie ? Pouvez-vous donner un exemple ? Faut-il alors « forcer » l’autre à se sauver ? Vouloir aider, est-ce de l’ingérence ?

Question personnelle : Quelles sont mes blessures intérieures ? Dans mon passé, il y a-t-il un événement négatif qui a encore des répercussions aujourd’hui ? Ai-je conservé une rancune ? À quand remonte ma dernière confession « authentique » ?

Effort de la semaine : Être attentif à toute forme de souffrance (physique et psychologique, voire spirituelle). Consoler quelqu’un. Prendre la résolution de visiter ou téléphoner à un ami, collègue ou parent malade. Prier pour les confesseurs.