Les Candidats au Diaconat sur la paroisse du François
La messe dominicale du samedi 8 avril à la paroisse du François avait une saveur particulière, une saveur diaconale. En effet le père Jacek responsable du Diaconat auprès de notre archevêque a reçu les candidats et leurs épouses dont un célibataire.
Dès 16 heures la paroisse Saint Michel le François était en effervescence, les candidats au diaconat ont été accueilli par le curé dans la grande salle du presbytère. Après un tour de table pour les présentations des 17 présents sur 22 car pour un certain nombre c’était la toute première rencontre. Le père Jacek fit une présentation et une projection de la structure pour les futurs aspirants qui ont reçu en toute humilité les recommandations du père Jacek. Il était aux environs de 17 heures 45 lorsqu’ils se sont rendus à l’Eglise pour assister à la messe.
Vocation Diaconale de l’Eglise :trailer movie Her
La diaconie a une dimension spirituelle, elle nous renvoie sans cesse à notre grande fragilité, à notre médiocrité et notre très grande pauvreté devant Dieu. Le chrétien qui reconnaît qu’il est lui-même au bénéfice de l’engagement de Dieu en sa faveur ne peut indifféremment rester insensible à la souffrance de l’autre.L’engagement auprès de ceux qui sont blessés par la vie est l’occasion d’une rencontre privilégiée avec ton prochain, avec soi-même et avec Dieu. Chacun, aidé ou aidant, peut se laisser transformer par le regard de l’autre et recevoir une dignité nouvelle. Nous invitons celles et ceux qui exercent la diaconie à vivre leur engagement comme un chemin spirituel qui nous interroge sur ce que nous sommes et sur notre relation à Dieu.
« Dieu a chamboulé ma vie !! »
Nous avons rencontré Pascal qui témoigne de sa rencontre avec Dieu : « J’ai eu ma conversion en 2008 lors d’un voyage à Medjugorje, où la Vierge véritablement m’attendait. Cette rencontre, c’était pour me préparer à des grandes choses. En effet j’ai eu comme message : que j’aurais une longue traversée du désert. Le message s’est soldé comme suit : mon père est tombé malade et s’en est allé brutalement. Ma mère dans la même foulée est tombée malade, elle a été hospitalisée durant 8 longs mois ce qui m’a permis de comprendre avec discernement le message de la Vierge avec l’aide mon confesseur. C’était là mon apprentissage pour le diaconat être au service des autres, dans un premier temps au service toute ma famille « mes frères et sœurs » puis mon prochain. J’ai compris qu’il fallait mettre tout mon espoir en Jésus, et garder confiance en Lui, étant l’ainé il me fallait prendre les choses en mains. Dans mon travail les gens systématiquement recherchaient en moi une écoute de compassion, un conseil, ils me parlaient de leurs problèmes ce qu’ils ont rencontré comme problèmes familiaux, dans leur travail, ils voulaient à tout une réponse, je me suis dit qu’il y a là quelque chose à faire. Je me suis confié au diacre permanent Jean Paul Levif m’a dit que j’avais une mission « car être écoutant c’est quelque chose d’extraordinaire, ça permet aux autres de se livrer, et de ne pas tomber dans le désespoir et faire n’importe quoi ». Nous avons convenu de porter cela en prière et depuis ce jour-là je suis postulant au diaconat. J’invite tous les chrétiens à nous porter dans leur prière. »
« Je ne suis pas venu pour être servi mais pour servir »
Raphael aspirant au diaconat permanent depuis 2012 quant à lui, il a reçu son appel par plusieurs personnes : « Je l’ai reçu dit-il, par le responsable de mon aumônier de prison ; et par un ami prêtre du Territoire de Belfort dans le 90 qui percevaient en moi la fibre d’un diaconat permanent. Après avoir concerté mon épouse, j’ai pris la décision de me rapprocher du curé de ma paroisse et depuis je postule pour commencer la formation. Je dirai que ce qui m’a véritablement aidé et poussé comme une brise légère vers le diaconat c’est cet amour et cette volonté de pouvoir, aider rendre service, donner, partager, d’aimer ses frères. La phrase de l’Evangile de la part de Jésus qui dit : « Je ne suis pas venu pour être servi mais pour servir » s’approprie bien dans ce témoignage, cette phrase a transformé mon cheminement et le cours de ma vie, elle m’a ouvert la voie pour être candidat au diaconat. Depuis j’exerce un ministère de charité dans l’aumônerie de prison où tous les dimanches je vais voir mes frères, je les écoute en le apportant une parole de réconfort en leur disant que « Jésus t’aime » ça change une vie, et on change son regard. »