BONNE FÊTE GRANDS-PÈRES

BONNE FÊTE À TOUS NOS GRANDS-PÈRES
« BONNE FÊTE PAPI »
 
Ça fait tout bizarre, une fête au mois d’Octobre !
Même si la fête des Grands-Pères – ni d’ailleurs celle des Grands-Mères – ne résulterait pas d’une initiative gouvernementale, on n’est tout de même pas étonné de ce que la fête des Grands-Pères soit prévue à cette période !
En effet, lorsqu’on découvre les « visions ou orientations familiales » des autorités gouvernementales où, par exemple, les notions de mère, de père sont appelées à disparaître, on ne peut pas être surpris que cette fête soit inscrite au calendrier, comme un cheveu sur la soupe ; s’il fallait s’en convaincre, sur certains calendriers, cette fête n’y est même pas.
En outre, pourquoi n’est-on pas abasourdi ? :
1) – cette fête semble arriver sur le calendrier de façon incongrue, exactement comme un cheveu sur la soupe ;
2) – ce même jour, l’Église fait solennellement mémoire de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face ;
3) – ce qui devrait arriver arriva, la célébration de Sainte Thérèse de Lisieux a phagocyté la fête des Grands-Pères, d’ailleurs sur certains calendriers, la fête des Grands-Pères n’y figure pas.
 

Quoi qu’il en soit, ce week-end – 30/09 … 01/10/2023 – les Grands-Pères sont mis à l’honneur [quoi que c’est chaque jour, que Dieu nous donne de vivre, que les Grands-Pères doivent-être honorés] qu’il me soit permis de dire, de tout mon cœur, à tous les Grands-Pères d’ici et d’ailleurs : « MERCI et BONNE FÊTE ».

Eh oui, de tout temps, les Grands-Pères jouent une fonction essentielle au sein de nos Sociétés, singulièrement Antillaises, où jadis, plusieurs générations cohabitaient harmonieusement sous le même toit.

Avec « l’évolution » des mœurs, la fonction ô combien importante de transmission des Grands-Pères est tombée en désuétude, avec ceci, les valeurs fondamentales qui caractérisent nos Sociétés Antillaises [esprit de famille, entraide, solidarité, gentillesse, politesse, courtoisie, goût de l’effort et du travail bien fait …].

Avant que nos mémoires – de plus en plus francisées, européanisées, voire mondialisées – ne soient totalement effacées, de gré ou de force, rendons un vibrant hommage à tous nos Grands-Pères Antillais, notamment ceux qui, pour diverses raisons, ont élevé leurs petits-enfants, ceux qui sont toujours là pour garder, conduire les petits-enfants à l’école, au catéchisme, au sport ou autres ; faisons-fi de certaines familles où c’est la pension des Grands-Pères qui permet d’arrondir les fins de mois. 

Vraisemblablement, aujourd’hui, nombre de Grands-Pères seront dans la joie – Dieu merci – mais n’oublions pas ceux qui luttent contre la maladie – ceux qui sont endeuillés – ceux qui sont éloignés de leurs petits-enfants ou qui ne reçoivent peu ou prou de visites : portons tous ceux-là aussi dans nos prières.

Oui, c’est le moins que l’on puisse dire : ça fait tout bizarre, une fête au mois d’Octobre !
En toute objectivité, qu’est-ce qui empêcherait de placer la fête des Grands-Pères, dans la quinzaine suivant celle des Grands-Mères.
Secret de polichinelle, le mois d’Octobre c’est l’antichambre des fêtes de Toussaint, moment à tort ou à raison, davantage axé sur le recueillement, le souvenir, donc peu propice à la fête.
A moins que les initiateurs aient gardé, fixé, figé le regard d’autrefois sur les Grands-Pères : barbe blanche, lorgnon sous le nez, canne à la main, corps courbé par l’usure, casanier, réfractaire au changement (…) ; perdant ainsi de vue que, de nos jours, l’image du Grand-Père a sensiblement changé, tout comme les Grands-Mères, les Grands-Pères sont de plus en plus jeunes, dynamiques, énergiques et connectés.

C’est vraiment dommage que cette fête des Grands-Pères découle d’un dessein commercial, du reste, à l’instar de la fête des Grands-Mères.

Pour autant, les Grands-Pères l’ont amplement mérité, c’est à nous de savoir transformer cet essai commercial en un essai plein d’amour, de tendresse et de haute reconnaissance envers nos Grands-Pères.

Lorsqu’on constate qui la fête des Grands-Mères, qui la fête des Grands-Pères résultent d’initiatives individuelles, on peut regretter que la Grand-Parentalité – nos valeureux Aïeux – n’ait pas bénéficié de plus de gratitude de la part des décideurs.

C’est donc, seulement en 1987 qu’on aurait commencé à fêter les Grands-Mères et encore plus tard les Grands-Pères, paraît-il à partir de 2008.

Au passage, force est de reconnaître que les fêtes des Pères et Grands-Pères seraient beaucoup moins prisées et/ou « commercialisées » que celles des Mères et Grands-Mères ; c’est donc à chaque petit-enfant de corriger cette différenciation sociétale en accordant le même amour à la grand-parentalité, sans aucune distinction.

Curieuse idée, une fête au mois d’Octobre ! Mais vaut mieux ça que rien, car qui les Grands-Mères, qui les Grands-Pères – nos Ascendants – méritent d’être fêtés, choyés, chouchoutés, comblés, dorlotés, bichonnés, bisoutéscâlinés, caressés, cajolés, gâtés, entourés, visités, respectés, honorés, remerciés … aimés.

Lorsqu’on regarde comment : le monde d’aujourd’hui s’obstine à vivre sans Dieu – le mal est appelé bien et vice versa – les valeurs sont piétinées – l’autorité parentale ou environnementale est bafouée – l’éducation familiale est vilipendée – le goût de l’effort et du travail bien fait est oublié – l’oisiveté, la délinquance et la violence gagnent du terrain, Dieu Tout-Puissant que nos Grands-Pères, qui se sont évertués, à leur manière, à nous transmettre, inculquer les Valeurs, étaient visionnaires, bien inspirés.

Seigneur Jésus ! Dans ta grande bonté, dans ta grande miséricorde, veuille bien offrir une corbeille de santé et déverser une pluie de bénédictions sur tous nos parents, spécialement nos Grands-Pères – amen.

Paroissien observateur 97240

J.Nonone

30 Septembre 2023

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