Questionnaire du Carême – 5ème Semaine :  Soigner et délivrer les âmes

Textes :
Lecture du prophète Isaïe, chapitre 43 :

01 Mais maintenant, ainsi parle le Seigneur, lui qui t’a créé, Jacob, et t’a façonné, Israël : Ne crains pas, car je t’ai racheté, je t’ai appelé par ton nom, tu es à moi.
02 Quand tu traverseras les eaux, je serai avec toi, les fleuves ne te submergeront pas. Quand tu marcheras au milieu du feu, tu ne te brûleras pas, la flamme ne te consumera pas.
03 Car je suis le Seigneur ton Dieu, le Saint d’Israël, ton Sauveur. Pour payer ta rançon, j’ai donné l’Égypte, en échange de toi, l’Éthiopie et Seba.
04 Parce que tu as du prix à mes yeux, que tu as de la valeur et que je t’aime, je donne des humains en échange de toi, des peuples en échange de ta vie.
05 Ne crains pas, car je suis avec toi. Je ferai revenir ta descendance de l’orient ; de l’occident je te rassemblerai.
06 Je dirai au nord : « Donne ! » et au midi : « Ne retiens pas ! Fais revenir mes fils du pays lointain, mes filles des extrémités de la terre,
07 tous ceux qui se réclament de mon nom, ceux que j’ai créés, façonnés pour ma gloire, ceux que j’ai faits ! »
08 Faites sortir le peuple aveugle qui a des yeux, les sourds qui ont des oreilles.
09 Toutes les nations sont rassemblées, les peuples sont réunis. Qui, parmi eux, peut annoncer cela et nous rappeler les événements du passé ? Qu’ils produisent leurs témoins pour se justifier ; qu’on les entende et qu’on puisse dire : « C’est vrai ! »
10 Vous êtes mes témoins – oracle du Seigneur –, vous êtes mon serviteur, celui que j’ai choisi pour que vous sachiez, que vous croyiez en moi et compreniez que moi, Je suis. Avant moi aucun dieu n’a été façonné, et après moi il n’y en aura pas.
11 C’est moi, oui, c’est moi qui suis le Seigneur ; en dehors de moi, pas de sauveur.
12 C’est moi qui annonce, qui sauve et qui proclame, et non un dieu étranger parmi vous. Vous êtes mes témoins – oracle du Seigneur –, et moi, je suis Dieu.

Magistère :

Le regard de Marie, Consolatrice des affligés, illumine le visage de l’Église dans son engagement quotidien pour les personnes dans le besoin et celles qui souffrent. Les fruits précieux de cette sollicitude de l’Église pour le monde de la souffrance et de la maladie sont un motif de remerciement au Seigneur Jésus, qui s’est fait solidaire avec nous, en obéissance à la volonté du Père et jusqu’à la mort de la croix, afin que l’humanité soit rachetée. La solidarité du Christ, Fils de Dieu né de Marie, est l’expression de la toute-puissance miséricordieuse de Dieu qui se manifeste dans notre vie – surtout quand elle est fragile, blessée, humiliée, marginalisée, souffrante – infusant en elle la force de l’espérance qui nous fait nous relever et nous soutient.
Tant de richesse d’humanité et de foi ne doit pas être perdue, mais plutôt nous aider à nous confronter à nos faiblesses humaines et, en même temps, aux défis présents dans le monde de la santé et de la technologie. À l’occasion de la Journée Mondiale du Malade nous pouvons trouver un nouvel élan pour contribuer à la diffusion d’une culture respectueuse de la vie, de la santé et de l’environnement ; une impulsion nouvelle à lutter pour le respect de l’intégralité et de la dignité des personnes, également à travers une approche juste des questions bioéthiques, de la protection des plus faibles et de la sauvegarde de l’environnement.  
À l’occasion de la XXVème Journée mondiale du Malade, je renouvelle ma proximité dans la prière et mon encouragement aux médecins, aux infirmiers, aux volontaires et à toutes les personnes consacrées engagées au service des malades et des indigents ; aux institutions ecclésiales et civiles qui œuvrent dans ce domaine ; et aux familles qui prennent soin avec amour de leurs proches malades. À tous, je souhaite d’être toujours des signes joyeux de la présence et de l’amour de Dieu, en imitant le témoignage lumineux de tant d’amis de Dieu parmi lesquels je rappelle saint Jean de Dieu et saint Camille de Lellis, patrons des hôpitaux et du personnel de santé, et sainte Mère Teresa de Calcutta, missionnaire de la tendresse de Dieu.
Frères et sœurs, tous, malades, personnels de santé et volontaires, élevons ensemble notre prière à Marie, afin que sa maternelle intercession soutienne et accompagne notre foi et nous obtienne du Christ son Fils l’espérance sur le chemin de la guérison et de la santé, le sens de la fraternité et de la responsabilité, l’engagement pour le développement humain intégral et la joie de la gratitude chaque fois qu’elle nous émerveille par sa fidélité et sa miséricorde.

O Marie, notre Mère,
qui, dans le Christ, accueille chacun de nous comme un enfant,
soutiens l’attente confiante de notre cœur,
secours-nous dans nos infirmités et nos souffrances,
guide-nous vers le Christ ton fils et notre frère,
et aide-nous à nous confier au Père qui accomplit de grandes choses.

Pape François, Message pour la 25° journée mondiale du malade 2017

Questions :
Quels sont les maux les plus importants pour un être humain ? Quel est l’écho de la souffrance humaine en nous ? La souffrance est-elle un échec ?
Que puis-je faire face à la souffrance (douleur) de l’autre ? Quels sont les maux que je considère comme irréparables ? Que pensez-vous qu’il faudrait améliorer pour que la détresse et la souffrance soient prises en compte ?
Qui doit traiter la souffrance ? L’Eglise ou l’État ?
« Là où tu es, tu es le chrétien qui convient ». Faut-il laisser le traitement de la souffrance à des spécialistes (psychologues, médecins, prêtres, etc.) ? Suis-je vraiment impuissant face aux blessures de mes frères et sœurs ?
Seriez-vous d’accord pour dire qu’il y a un mal très grave qui n’est pas forcément une souffrance ressentie ? Pouvez-vous donner un exemple ? Faut-il alors « forcer » l’autre à se sauver ? Vouloir aider, est-ce de l’ingérence ?

Question personnelle : Quelles sont mes blessures intérieures ? Dans mon passé, il y a-t-il un événement négatif qui a encore des répercussions aujourd’hui ? Ai-je conservé une rancune ? À quand remonte ma dernière confession « authentique » ?

Effort de la semaine : Être attentif à toute forme de souffrance (physique et psychologique, voire spirituelle). Consoler quelqu’un. Prendre la résolution de visiter ou téléphoner à un ami, collègue ou parent malade. Prier pour les confesseurs.

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