BONNE FÊTE Aux PAPAS

Frère, sœur en Christ,

BONNE FÊTE À TOUS LES PAPAS

En ce Jour particulier où le projecteur est dirigé sur les PAPAS, il convient de clamer, avec toute la solennité requise et ce, à chaque frère en Christ – père d’enfant – « BONNE FÊTE PAPA ».

Et il faut l’affirmer avec d’autant plus de force, de conviction et d’amour lorsqu’on observe la banalisation de tout ce qui est contraire à la volonté* de Dieu.

[Faisons fi des probables conséquences suite à la suppression des termes PÈRES / MÈRES tant dans l’expression écrite que verbale].

En notre qualité de Chrétien, lorsqu’on parle de Papa, inévitablement nous vient à l’esprit Celui qui est au-dessus de tous les autres – NOTRE PÈRE QUI ES AUX CIEUX – vers qui nous crions tous les jours nos peines et nos joies.

Á Dieu, notre Père Céleste – bonne fête – haute gloire et louange éternelle.

Pour rester dans le domaine divin, nous nous devons d’avoir une très grosse pensée aussi, pour Papa Abraham, avec lequel Dieu a fait alliance et sur qui Dieu a posé son regard de miséricorde et d’amour, jusqu’à Lui donner une innombrable descendance, dont Joseph, l’homme humble et juste, père nourricier.

Et une grosse pensée d’amour pour nos prêtres, ceux-là mêmes que notre Communauté recommande d’appeler « Père ».

Même si cette appellation soulève des controverses, à tort ou à raison, il convient de discerner le sens dans lequel ce mot « Père » est employé, comme celui qui est chargé de nous conduire ou de nous aider – nous les fidèles – à connaître Dieu, le Père Tout-Puissant. 

Ceci étant, s’il est bien vrai, qu’ici-bas, la fête des Pères n’a pas la même résonance que la fête des Mères, il n’en demeure pas moins vrai que, chaque jour que Dieu nous donne de vivre, nous gagnerons à aimer, chouchouter, chérir, honorer nos Pères, autant que nos Mères.

Normalement tous les jours devraient être Fête pour les Pères, Fête pour les Mères.

* Lorsque j’observe comment évêques – prêtres – diacres – religieuses – laïcs se sont battus pour contraindre l’État à rouvrir l’église-bâtiment, je suis perplexe, désabusé face à l’assourdissant silence de ces mêmes acteurs, soldats face au piétinement des commandements de Dieu, de la volonté de Dieu, spécialement en ce ayant trait à la famille.

Et bizarrement toute cette bataille, et s’en était vraiment une [occupation de l’espace public, mobilisation de rue, diffusion de tracts assez véhéments, saisine historique des tribunaux …] a été conduite sans que les habituelles fausses bonnes excuses [Prions et laissons Dieu agir … Dieu y pourvoira … Dieu ne sommeille ni ne dort … et patati et patata] ne se fassent entendre.

Forcément ces attitudes à géométrie variable interpellent.

Dans le silence de notre propre cœur, que devrions-nous défendre prioritairement : la réouverture de l’église-bâtiment ou les commandements, la volonté de Dieu ?

N’en déplaise à d’aucuns, la volonté de Dieu, que la famille soit éternellement constituée d’un Père, d’une Mère et d’au moins un enfant.

Ô ! La contribution de l’Éducation Nationale à la Fête des Pères et à la Fête des Mères.

On aurait dit que même l’École a baissé les bras ou tout simplement surfe sur la vague : fini, exit les poèmes, les comptines en l’honneur des Pères et/ou des Mères [En Suisse, un établissement de renom n’a prévu qu’une fête, celle des parents].

Sans me montrer si nostalgique, on sait bien que les fameux poèmes aux Pères & aux Mères ne sont plus malheureusement à la mode, mais puisqu’on est éternellement l’enfant de nos parents, en ce Jour où tous les Papas sont mis à l’honneur, pourquoi s’empêcher de fredonner une des célèbres comptines ou poésie du temps de notre tendre enfance.

Ne l’oublions jamais, de même que les Pères/Mères sont parents à vie, filles ou garçons restent éternellement Enfants de leurs parents.

Une p’tite comptine pour Papa : 

Petit Papa

Petit Papa

C’est aujourd’hui ta fête

Maman l’a dit quand tu n’étais pas là

Voici des fleurs pour couronner ta tête

Un doux baiser pour consoler ton cœur.

Petit Papa, petit Papa.

Une p’tite poésie pour Papa :

Pour mon Père

Le soleil brille aujourd’hui pour toi

Parce que c’est ta fête Papa

Je t’aime de tout mon cœur

Tu es mon Papa bonheur

Merci de tout ce que tu fais pour moi

Bonne fête Papa !  

Au passage, observons que, même dans la comptine, l’absence paternelle est relevée.

Oh ! Petits Papas, particulièrement les nôtres des Antilles ! Que vous avez changé … que les regards ont changé sur vous !

Eh oui, le regard sociétal a changé vis-à-vis des Papas.

C’est ainsi que le monde s’est aussi accaparé de cette fête, commercialement parlant, hier c’était le moment où les enseignes proposaient : brouettes, blouses, tondeuses, débroussailleuses, perceuses, tronçonneuses, scies sauteuses ou circulaires (…), aujourd’hui, on propose de « vrais cadeaux », des cadeaux empreints d’amour et d’affection aux Chers Petits Papas, Dieu merci.  

On est évidemment satisfait de ce que, de nos jours, les Pères semblent occuper toute leur place dans la société, spécialement dans les foyers martiniquais.

Mais il y a encore des situations de vives tensions, entre Pères et enfants.

Et pourtant Dieu qui sait mieux que nous, ce qui est bon pour nous, nous avait mis en garde, en commandant aux enfants d’honorer leurs Papas et aux Papas d’éviter d’exaspérer leurs enfants : « Enfants, obéissez en toutes choses à vos parents, car cela est agréable dans le Seigneur. Pères, n’irritez pas vos enfants, de peur qu’ils ne se découragent » – [Colossiens 3,20-21].

Aujourd’hui, par une présence active au foyer, le rôle du Père retrouve sens et autorité, après un temps, pas trop lointain, où les tâches ménagères étaient quasi exclusivement à la charge des Mères ; oui c’était le fruit d’une éducation trop strictement appliquée.

Attention : lorsqu’on parle d’éducation, là encore il faut bien faire la part des choses, il faut constamment demander au Seigneur l’esprit de discernement, car, dans l’éducation reçue de nos parents, il y a des valeurs à conserver, à adapter, à mettre en pratique … et à transmettre.

Et en notre qualité de Chrétien, chaque acte que nous posons doit avoir pour finalité : plaire à Dieu … vivre à l’exemple de son Fils unique bien-aimé qu’Il nous a envoyés.

En évoquant le mot « Papa » cela suppose, un enfant et pourquoi pas une famille. 

C’est Dieu qui nous dit : « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair » – [Genèse 2,24].

Être Père c’est une vocation, de même que fonder une famille … alors continuons à construire la famille selon la volonté de Dieu, à partir d’un Père et d’une Mère – [Genèse 1,28]. 

En ce Jour de Fête des Pères, prions le Seigneur pour la réconciliation, la paix, l’amour entre les Papas et les enfants, d’une part et d’autre part, entre les Pères et les Mères >>> pour la diminution des foyers monoparentaux – pour l’inversion de la courbe des divorces … et ayons une belle pensée d’amour pour tous les Papas qui nous ont déjà quittés.

Prions aussi le Seigneur pour que les décisions de nos dirigeants ne soient pas trop éloignées de la volonté de Dieu, singulièrement dans le domaine familial.

Espérons que les décisions gouvernementales visant à supprimer les termes « MÈRE / PÈRE » de tout document administratif seront sans effet sur la fête des Mères / Pères, encore moins au sein de la cellule familiale. 

Gloire à Dieu Père, Fils, Esprit Saint, honneur et vénération à la Très Sainte Vierge Marie qui – par son OUI confiant et généreux – a contribué à l’accomplissement du plan de Dieu  … gloire et louange à la Sainte Famille.

Tout est grâce dans l’obéissance, la persévérance, la patience … la confiance en Jésus qui – par son obéissance, sa fidélité et son amour pour Son Père, Notre Père – est assis à la droite de la puissance de Dieu et devenu le rayonnement de la gloire de Dieu et l’empreinte exacte de sa nature.

BONNE FÊTE À NOTRE PÈRE QUI EST AUX CIEUX … 

BONNE FÊTE Á TOUS LES PAPAS

Paroissien observateur 97240

J.Nonone

Dimanche 16 Juin 2024

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