Découvrons le Bienheureux Frédéric Ozanam

Frère, Sœur en Christ,
 
    Bienheureux Frédéric Ozanam
 
Aujourd’hui l’Église fait mémoire au Bienheureux Antoine-Frédéric Ozanam [né à Milan, le 23 Avril 1813 … dcd à Marseille, le 8 Septembre 1853* … proclamé bienheureux le 22 Août 1997 … notons que Antoine-Frédéric décède à Marseille mais n’a vécu quasiment qu’à Lyon et Paris].
 
* On comprendra aisément que ce « Chrétien Social », bien qu’il soit dcd le 08 Septembre, l’Église n’en fait mémoire que le 09 Septembre, pour la simple et bonne raison que le 08 Septembre, l’Église célébrait déjà la Nativité de la Vierge Marie.
 
OZANAM : un nom bien connu à la Martinique, singulièrement dans le domaine des « logements sociaux », ce qui est, en quelque part, une juste reconnaissance, eu égard à l’attrait social de ce personnage [en 1954, les fondateurs de la société SA HLM OZANAM avaient donc été très bien inspirés d’attribuer à leur société, le nom de ce « Chrétien Social », OZANAM].
 
Antoine-Frédéric Ozanam est co-fondateur des Conférences Saint Vincent de Paul [vocation initiale de ces Conférences : groupes de Jeunes chrétiens laïcs se réunissant pour prier, réfléchir et travailler ensemble à soulager la Pauvreté].
 
Antoine-Frédéric était avocat, fils d’un médecin qui a beaucoup soigné gratuitement ; on peut y voir là, la compassion du fils à l’égard des Pauvres, d’autant que sa mère était très pieuse. 
 
L’histoire enseigne que Antoine-Frédéric Ozanam fut « un des précurseurs de la doctrine sociale de l’Église » [Frédéric voit dans la fraternité universelle, le remède à la lutte des classes – pour lui, il faut combattre les multiples causes de la misère – il voit la justice sociale comme la résultante à la fois de conversions privées à l’esprit de partage et de service et d’une régulation publique …].
 
Antoine-Frédéric, couramment appelé « ami des pauvres » est fondateur de la Société Saint Vincent de Paul … il a, pour ainsi dire, donné sa vie et ses forces au service des plus Petits jusqu’à l’épuisement, la maladie et la mort : à l’âge de 40 ans.
 
Il y a lieu de préciser que Antoine-Frédéric, très brillant étudiant, mettait déjà toute son intelligence au service de la Foi ; est-ce nécessaire de dire qu’à l’époque, et peut être jusqu’ici, l’Église n’avait pas bonne presse auprès des intellectuels, des savants.
 
Antoine-Frédéric, cet émérite intellectuel, serait donc l’exception qui confirme la règle [dans BIBLE EN NOUS – Mt 11,25 – Jésus, tout en louant et rendant grâce à son Père, ne dit-il pas à son Père : « Ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits].

Oui, c’est vrai, les « tout-petits » ne sont pas forcément que des pauvres.
Mais ne nous voilons pas la face, surtout à l’époque, les riches n’étaient pas tellement adeptes de la vie spirituelle ; et c’est précisément là que « l’engagement social » du riche Frédéric prend tout son sens.
Vraiment celui-là aimait les pauvres, les démunis, les nécessiteux … vraiment celui-là – Antoine Frédéric OZANAM – était un authentique chrétien social de cœur.

Par ailleurs, on peut penser que si Frédéric OZANAM était encore parmi nous, il n’aurait pas tellement apprécié que son patronyme soit constamment cité, sur les médias « coups de gueule » contre l’état d’insalubrité, de vétusté, de dangerosité des bâtiments ou logent particulièrement des « compatriotes de condition très modestes » ; précisément ceux que Antoine-Frédéric aimaient.
 
Deux ou trois citations de Antoine-Frédéric Ozanam :
??« La société se divise en deux camps : ceux qui ont et ceux qui n’ont pas ». 
 
??« Bénissez les heures employées à secourir des malheureux qui, peut-être, ont souffert plus encore que vous ». 
 
??« Aimer ceux qui souffrent, ceux qui sont faibles, pauvres, humbles, au-dessous de nous, c’est la joie de notre nature.
Mais ceux qui sont riches, puissants, superbes, qui font autour d’eux trembler et souffrir, ceux-là, il ne faut pas les haïr, il faut les aimer, c’est le triomphe, c’est le miracle de la charité chrétienne ». 
 
??« Heureux celui qui a l’intelligence de sa mission près du pauvre et de l’indigent ; le Seigneur lui viendra en aide aux jours mauvais ». 
(…).
 
Au nom de la grande armée des Pauvres [malheureusement, de nos jours, la pauvreté gagne dangereusement du terrain], MERCI du fond du cœur?  à Antoine Frédéric OZANAM.

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