Le Manifeste de la Marche Pour La Vie

Au mois de septembre 2018,  a  été déposé devant le Sénat, une proposition de loi visant à supprimer le droit pour les professionnels de santé, médecins, sages-femmes, infirmières et auxiliaires médicaux, de refuser de pratiquer ou de participer à une interruption volontaire de grossesse.Or malgré les tentatives pour banaliser ce geste, l’avortement nous pose à tous un vrai cas de conscience… Aux professionnels de santé d’abord, qui veulent pouvoir exprimer la contradiction entre la pratique de l’avortement et leur mission médicale: retirer une vie d’un côté, soigner de l’autre.

  • la clause de conscience des pharmaciens a été abandonnée déjà depuis 2016
  • des quotas d’IVG ont été institués dans les hôpitaux comme des critères de bonne conduite
  • En 2017 une loi sur le délit d’entrave a l’IVG a été adoptée par le Parlement pour contrer les informations sur les alternatives à l’avortement,

L’avortement est un cas de conscience pour tous les citoyens. L’annonce d’une grossesse est bien souvent accompagnée d’inquiétude et de difficultés. Le cas de conscience se pose quand le désir et la connaissance du bien à faire sont en contradiction.Le cas de conscience se pose à toutes les femmes qui ne veulent pas de cet enfant, mais qui savent que supprimer sa vie n’est un bien ni pour lui, ni pour elle.Il se pose à tous les pères qui ne savent comment accepter ce nouvel être mais dont le refus suppose d’abandonner la femme enceinte.Il se pose à chaque personne confrontée à cette question dans son travail, auprès de ses amis ou de sa famille : comment accompagner une grossesse difficile quand nous ne sommes pas directement concernés.

Face aux multiples situations où nous avons à faire face à la question de l’avortement, la conscience est cette capacité que nous avons à éviter le chemin de l’aveuglement ou de l’indifférence. La conscience est là pour nous rappeler que supprimer une vie n’est jamais la solution, même quand son accueil est difficile.Face à ces attaques contre l’objection de conscience, nous en appelons à la responsabilité et à la conscience de chacun .

En notre âme et conscience, nous devons refuser la fatalité de l’avortement.

Nous voulons reconstruire une société :

  • où une grossesse est soutenue
  • où les maternités difficiles sont accompagnées
  • où les médecins sont là pour les soigner.

Nous voulons une communauté politique où les métiers sont respectés, où le geste médical ne se retourne pas contre la vie de l’enfant à naître.

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