La célébration du 1er novembre revêtait un caractère particulier. Ne pas oublier que c’est lié à la Commémoration de morts qui est célèbrée le 2 novembre.
La messe de 9h30 présidée par le père Robert Marie, ce dernier axa son homélie sur une certitude du Pape François :
« Les saints de la porte d’à côté. »
<<Je vais ce matin vous parler d’une jeune femme, née le 26 octobre 1953 à Paris dans une famille profondément chrétienne, elle est originaire du Sud-Ouest de la France >> a affirmé le Père Robert Marie. . Elle se prénomme Claire, on peut la considérer comme une sainte femme « de la porte d’à côté », selon le Pape François.
Claire passe une enfance paisible sous le regard de Dieu. Elle sait que c’est un Père plein d’amour et de tendresse qui veille sur elle depuis son baptême. Dès son plus jeune âge, Claire a conscience que sa vie de baptisée doit rimer avec un premier appel : celui de la sainteté.
À 8 ans et demi, elle dit à son papa : « Savez ce que je veux être plus tard ? Oui, je le devine. Tu veux être religieuse. Non, c’est plus fort que ça. Je veux être sainte, voilà ! C’est plus fort que d’être religieuse ». Claire a dit juste : la sainteté n’est pas fonction de notre état de vie, cela n’est pas une garantie.
Elle part en pension à Toulouse, chez les religieuses du Sacré-Cœur pour son entrée en 6ème. C’est là qu’elle découvre dans la vie commune et la lutte contre son caractère bouillonnant, l’exigence d’une vie de charité authentique. La vie communautaire, la vie fraternelle, est le lieu par excellence où le Seigneur nous aide à grandir en sainteté. C’est bien vrai, la vie communautaire est décapante ! Claire rencontre très tôt la souffrance et la maladie (congestion pulmonaire, diphtérie, etc.). À cela s’ajoutent une santé fragile et, au moment de passer son baccalauréat, une sciatique qui la cloue sur un lit d’hôpital quatre longs mois. De tempérament enthousiaste, elle ne laisse pas paraître ses douleurs.
Dans ces difficultés, Claire découvre, selon l’expression de saint François de Sales, qu’« Il faut fleurir où Dieu nous a semés. » C’est dans les sacrements, l’Eucharistie en particulier, qu’elle trouve le réconfort intérieur pour accueillir la vie telle qu’elle s’offre à elle.
Une fois son bac en poche, Claire part à Rome, dans une école de restauration d’œuvres d’art dont elle a réussi le concours d’entrée. Elle y est confrontée à un monde inconnu où règne un plaisir facile, l’esprit du monde. Les tentations se succèdent … Claire résiste avec force pour défendre sa pureté face aux assauts des garçons, puisant dans sa grande piété mariale le secours dont elle a besoin. Elle a le profond désir de rester pure pour celui qu’elle épousera. L’isolement, la solitude, le manque de repères et de soutiens, Claire, enivrée par sa vie de jeune étudiante, se laisse aller au gré de ses fantaisies. Sans rythme ni horaire, elle ne prend plus le temps de prier et tombe dans une période de grande tiédeur spirituelle. Elle est même près d’être renvoyée de son école. Dans notre chemin de vie, de sainteté, chemin de croix, nous tombons : une fois, deux fois, trois fois. Persévère !
Elle se reprend et tente de retrouver une vie spirituelle plus régulière. Elle écrit : « J’aime tout le monde et j’ai envie de rendre tout le monde heureux… Je me sens pleine de joie, de Dieu et d’amour pour tout le monde. » L’occasion d’un pèlerinage en Terre Sainte, lui permet de mettre ses pas dans ceux du Christ et de réveiller sa foi. Elle vit très profondément ce séjour et découvre une intimité avec le Seigneur qui la bouleverse : « Je suis en train de me convertir complètement, de creuser ma foi, de trouver son vrai sens. » Nous avons tous, besoin de faire cette expérience spirituelle, d’un pèlerinage physique et spirituel, pour rencontrer le Seigneur, pour mettre nos pas dans ses pas.
Elle se laisse éblouir par la miséricorde du Père qui n’abandonne jamais ses enfants. Nous pouvons dire ensemble une des invocations à la Miséricorde: « Miséricorde jaillissant du sein du Père, j’ai confiance en Toi ! » Dans notre chemin de croix, chemin de sainteté, nous avons besoin de goûter comme est bon le Seigneur.
Claire y mène une vie de prière, lit et médite la Bible, dans le calme et le silence. Elle s’interroge sur sa vocation sans y voir assez clair pour se déterminer. Elle se rend profondément disponible, accueille l’instant présent. Aurons-nous le courage, comme Claire, d’emprunter le chemin du silence, de la prière, de la méditation de la Parole, pour se rendre disponible aux motions de l’ES ?
Quelques jours avant sa dernière maladie, elle dira encore à sa mère : « Je suis heureuse ! J’aime tellement la vie ! Combien Dieu est bon ! … » Le 22 janvier 1975, à l’hôpital de Toulouse, vers 17 heures, Claire rejoint la Maison du Père, âgée de 21 ans, emportée en quelques jours par une méningite. Elle était prête. Peu de temps auparavant, elle déclarait : « Je suis tellement heureuse que si je mourais maintenant, je crois que j’irais tout droit au Ciel, puisque le Ciel c’est la louange de Dieu et j’y suis déjà. »
Son procès de béatification est ouvert depuis 1990 et son dossier est à Rome depuis 2008. Je vous inviterai tout à l’heure, à dire la prière pour demander la reconnaissance de sa sainteté, pour le bien de l’Eglise.
Vous l’avez compris, à travers cette exemple de vie de saint « de la porte d’à côté », En vérité, nous portons le nom même de Dieu, notre nom de famille est Dieu nous dit le pape François, car nous sommes des enfants de Dieu.
Bonne fête de tous les saints !
Père Jan MIELEWSKY Installé par Mgr David MACAIRE.
Son Excellence a présidé la fête.
Les témoins authentiques ont paraphé et attesté que l’installation a eu lieu.
L’Acolythe Maxime on ne peut plus appliquer. Les couleurs de l’archiconfrérie sont chatoillantes,
pour les Hommes le bleu prédomine.
Une partie de l’archiconfrérie avec le responsable, 3eme du dernier rang de gauche à droite.
MESSE D’ENVOI DES PCE DE QUARTIERS Quelle JOIE.
LA RENTRÉE DES PCE UNE RÉUSSITE
Rencontre des Responsables des P.C.E de Quartier de la paroisse Saint Michel du François a portée beaucoup de fruits. En effet cette réunion prévue par Père JAN, en accord avec le responsable du District, coordonnateur paroissial qui c’est tenue le 22 Octobre de 15h à 17h30, à connu un franc succès. Le rendez-vous s’est tenue à la chapelle du presbytère. Tous les responsables de PCE de Quartiers ont répondu présent à l’invitation du responsable de la paroisse. Juste le temps de se mettre en Présence du Seigneur ce chant très connu ?Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit ?C’est notre Pasteur Père JAN qui fit la
lecture de la Parole :
Evangile de Jésus christ selon Saint. Luc 10 :1 à 3
01 Après cela, parmi les disciples le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre.
02 Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson.
03 Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Tout juste après une petite explication de texte, la logique des présentations sans suivi :
1. Présentation de la responsable diocésaine, Arlette ODONAT
2. Présentation des responsables du District SUD : Jean LOUISON et Yolande MAINGE (excusée)
3. Présentation du Coordonnateur Edmond FRANCOIS de Ducos et la Coordonnatrice du Vauclin Kessy LEDRIN. La paroisse de Rivière Salée (excusée)
4. Le Père Jan a renouvellé de l’ordre de mission des responsables.
5. Projet Diocésain, proposé par la Coordination Diocésaine.
6. Nomination du binôme coordonnateur de paroisse, il s’agit du frère Charles COSPAR.
7. Voici quelque Projet pour les PCE de Quartier
Editer un flyer (COMMUNAUTÉS ECCLÉSIALES DE QUARTIERS.
Mettre en place des Formations pour les responsables.
Mettre en place un « Noyau composé de cinq membres » (Responsable/Secrétaire/Trésorier/et deux femmes pour équilibrer.
Mettre en place un calendrier de rencontres : d’abord en PCE de quartier, nous avons choisi la 3ème du pour notre rencontre mensuelle.
L’Organigramme paroissial, a été présenté et diffusé aux fidèles. Après quoi
Nous avons récité la Prière (choisie par la Coordination Diocésaine des P.C.E à dire à chaque rencontre)
Seigneur Jésus, tu nous as choisis
Pour travailler à ta vigne,
Pour la rendre plus vivante.
Tu nous as appelés pour servir dans la charité, nos frères et nos sœurs.
Ouvre nos yeux aux besoins et aux aspirations, des plus petits, des plus blessés.
Ouvre notre intelligence à ta Parole soit notre lumière.
Ouvre nos cœurs à l’amour afin que naisse en nous tous, une ardeur nouvelle, un feu nouveau, nous comptons sur Toi Seigneur, pour vivre cette rencontre, dans la fraternité et le respect mutuel.
Nous confions la présidence de cette rencontre à Ton Esprit Saint.
Qu’Il soit notre guide, notre conseiller.
Seigneur, nous voulons être des témoins authentiques de Ton message, des artisans d’un monde nouveau.
Cette mission, nous voulons la vivre
dans l’humilité du bon et fidèle serviteur.
Esprit Saint, éclaire-nous. Amen !!
L’envoi en mission à été ponctué par : Que vive mon Âme.
18h 00 Messe d’envoi en mission.
UNE RENTRÉE PASTORALE RÉUSSIE !!!
Hier matin le branlebas de combat pour les ouvriers de la Pastorale des Hommes, a été donné dès 6h pour certains. La brigade composée de Christian, Charly et d’autres petites mains, était là au presbytère très tôt pour accueillir les victuailles pour la réception, prévue après la célébration. Aux environs de 8h15 le service d’accueil dirigé par Georges, Félix et Max, accompagna les invités à leur place au sein de l’église. Ils sont venus de tout horizon. La délégation des Hommes Adorateurs du Saint Sacrement (HASS) de Sainte Marie avait à sa tête Fernand FARRAUDIERE. Claude MAIZEROI et l’Acolythe Samuel GASPAR ont représenté la Coordination Diocésaine. Grand nombre de paroissiens ont répondu à l’appel du Seigneur. Le Noyau du groupe était conduit par Michel AMATA. Six hommes de la Pastorale ont été désignés pour la procession d’Entrée et trois pour la procession des Offrandes pour apporter à l’Autel (des corbeilles remplies de succulents petits gâteaux).
Michel et Jean ont été invités par le célébrant, Père Robert-Marie pour lire la prière inspirée du groupe « TALITHA KOUM (qui veut dire Lève toi). Tous les Hommes présents à l’Eglise ont reçu cette prière elle a été préfacée par Père JAN MIELEWSKY ? Recevez ! Chacun avec Humilité et Simplicité la Grâce de cet engagement. Fraternellement votre Curé ?Comme un seul homme, tous, nous l’avons récité en chœur.
Aux environs de 11h une trentaine d’Hommes se rendirent au presbytère pour un petit Partage dans la cour afin de bien contempler l’œuvre de la Création. Après quoi, nous avons pris place dans la salle du festin. Comme toujours, le Saint Esprit nous avait précédé et le chant qu’entonna le père JAN en a dit long. » AU NOM DU PÈRE ET DU FILS ET DU SAINT ESPRIT »
Je vais de ce pas ? planter le décor. Il y eut plusieurs intervenants, d’abord le Curé, le mot de bienvenue de Michel AMATA suivi du responsable diocésain Claude MAIZEROI, ce fut le tour du responable de Sainte Marie Fernand FARRAUDIERE, le Diacre Samuel, et les hommes en sous-marin Étienne et Éric, nous ont assuré de leur soutien sans faille. Après quoi, un chant de bénédiction de repas fut entonné par ROBBY *( Père Robert Marie ) le partage est arrivé au paroxysme du cœur ? des Hommes. La Fraternité enfin battait son plein. Les absents feront le bon choix la prochaine fois, être en présence du Christ. Soyez bénis
Fête des Archanges Saint-Michel, Raphael Gabriel
La journée du 28, les préparatifs allaient bon-train. Les paquotilleuses s’affairent pour installer leur stand. Les fidèles serviteurs étaient eux déjà dans l’église pour accueillir les pèlerins qui visiblement sont venus en masse pour vénérer les Archanges Gabriel Raphaël et Michel, lors de la messe anticipée du 28 septembre 22, qui a été célébrée à 18h par le père Gaetan PRESENT. Pour le 29 le branlebas de combat a été donné à 5h30 présidé par, le vicaire de la paroisse Père Robert Marie, celle de 7h a été célébrée par notre acolyte devenu prêtre Christophe Rebeccaï. En l’absence de Mgr David Macaire hors du département c’est le curé de la paroisse du Saint Esprit le Père Behn Daunais Cherenfant. Une pluie diluvienne en guise de bénédiction a rafraîchi notre exhortation. En effet une pétition a circulé pendant les quatre messes dominicales afin que notre paroisse devienne un SANCTUAIRE. En union de prière pour la Sainte Vierge Marie dépose nos souhaits au pied de Jésus Ressuscité.
Alléluia Amen
Saint Vincent de Paul
Aujourd’hui [après le bienheureux Antoine Frédéric Ozanam qui d’ailleurs s’est inspiré de l’œuvre de Saint Vincent de Paul] l’Église fait mémoire de Saint Vincent de Paul, Apôtre de la Charité.
De nos jours où la Pauvreté gagne paradoxalement et dangereusement du terrain, cette solennité prend encore plus de sens, plus d’épaisseur, plus de justification.
Eh oui, au moment où les technologies permettent, soi-disant, de beaucoup plus produire et de dégager de substantiels bénéfices, il est difficile de comprendre que la Pauvreté gagne du terrain ; c’est à croire que la fameuse loi de l’offre et de la demande s’applique inexorablement, colle au dos des gens d’en bas.
Aucune situation n’est immuable, là où il y a une volonté, il y a un chemin … ici le chemin s’appelle justice sociale.
Ne nous adonnons donc pas à la phraséologie, sortons des constats, une des principales causes de la douloureuse amplification de la Pauvreté c’est la répartition inégale des richesses.
Eh oui, comment comprendre à l’heure des siècles des lumières, qu’il y ait toujours un petit nombre extrêmement riche et un grand nombre extrêmement pauvre … l’inégale répartition des richesses : précisément un des combats menés par l’émérite « disciple » de Saint Vincent de Paul, Antoine Frédéric Ozanam.
Ici, je n’entends point restituer l’extraordinaire œuvre de Saint Vincent de Paul « SOULAGER LA MISÈRE MATÉRIELLE ET MORALE » déjà de notoriété publique, mais modestement interpeller les uns et les autres, moi le premier, quant à la misère, la Pauvreté qui frappe à nos portes.
Il va s’en dire que si nous continuons à détourner notre regard, à nous laver les mains, tel Ponce Pilate, les Pauvres n’auront pas d’autres choix, que de se rebeller, de nous prendre même ce que nous n’avons pas.
Nous qui sommes si habiles dans nos p’tites affaires, que pouvons-nous donc faire pour inverser la courbe, faire reculer la Pauvreté ?
Lorsqu’on constate que, de nos jours, à tort ou à raison, on arrive à arrêter les très populaires matches de foot, pour ceci, pour cela : le gaspillage alimentaire, le drame des immigrés dans les eaux européennes, la famine dans le monde, l’injustice sociale, la répartition inégale des richesses [faisons fi des moult agressions sur la Nature, singulièrement le déboisement intempestif des territoires et son corollaire, le réchauffement climatique, etc.] ne sont-ils pas des sujets d’intérêt général, des causes qui mériteraient l’arrêt des populaires et très médiatiques matches de foot ?
Ne parlons même pas des millions et des millions d’euros ou de dollars découlant des fameux droits de retransmission télévisuelle et au montant des salaires et primes incommensurables versés à une partie des sportifs pendant que des milliers de leurs semblables crèvent de faim.
Entendons-nous bien, les sportifs de haut niveau méritent des salaires confortables, dans la mesure où leur carrière n’est pas très longue, mais quand même, quand même, lorsqu’on entend les chiffres on en rêve.
Ne parlons même pas des rémunérations exorbitantes et autres avantages alloués aux gros patrons, alors que ceux-là même qui produisent la richesse, on ne leur verse que des salaires de misère.
Saint Vincent de Paul, couramment appelé « Apôtre de la Charité » ; au vu et au su de son œuvre, Saint Vincent de Paul mérite amplement cette distinction.
Comparaison n’est certes pas raison, toutefois : toutes les valeurs philosophiques « libertés » farouchement défendues par-ci par-là c’est bien, mais n’est-il pas mieux, n’est-il pas vital de mener la bataille de la faim, de la misère … de la Pauvreté.
Deux ou trois versets de BIBLE EN NOUS sur la Charité :
??« Des 7 vertus de l’Esprit, on distingue 3 vertus théologales* : la Foi, l’Espérance et la Charité … la Charité est la plus grande, la Charité est le lien de perfection » – [1 Corinthiens 13,1-13].
??« La Charité ne périt jamais. Les prophètes prendront fin, les langues cesseront, la connaissance disparaîtra » – [1 Corinthiens 13,8].
??« Par-dessus toutes ces choses revêtez-vous de la Charité qui est le lien de la perfection » – [Colossiens 3,14].
La Charité est la vertu par laquelle nous aimons Dieu par-dessus toute chose pour Lui-même … et notre prochain comme nous-mêmes.
* [Une vertu théologale : ce qui guide les hommes dans leur rapport au monde et à Dieu].
À quand la Pauvreté, la Misère, la Charité sera élevée, en vérité et en actes, Grande Cause Nationale … et c’est à ce moment-là que la commémoration de la mémoire de Saint Vincent de Paul aura vraiment du sens.
27/09/2022
Un paroissien 97240
La paroisse était en effervescence ce dimanche Trois temps importants à la paroisse Saint Michel, le François dimanche dernier. Nous avons accueilli un nouveau membre au sein de la communauté paroissiale. Une messe d’action de grâce a été dite pour les membres de la conférence Saint Vincent de Paul. La messe a été ponctuée par l’envoi en mission des catéchistes avec leur tablier de service. Les responsables
ont été présentés à l’assemblée.
Un moment particulier, la présentation de notre nouvelle sœur
La catéchèse en mouvement
La conférence Saint Vinent de Paul en action
Résidence Abbé Salinière première visite du père Jan. Une bénédiction pour les environs et les locaux
Frère, Sœur en Christ,
Bienheureux Frédéric Ozanam
Aujourd’hui l’Église fait mémoire au Bienheureux Antoine-Frédéric Ozanam [né à Milan, le 23 Avril 1813 … dcd à Marseille, le 8 Septembre 1853* … proclamé bienheureux le 22 Août 1997 … notons que Antoine-Frédéric décède à Marseille mais n’a vécu quasiment qu’à Lyon et Paris].
* On comprendra aisément que ce « Chrétien Social », bien qu’il soit dcd le 08 Septembre, l’Église n’en fait mémoire que le 09 Septembre, pour la simple et bonne raison que le 08 Septembre, l’Église célébrait déjà la Nativité de la Vierge Marie.
OZANAM : un nom bien connu à la Martinique, singulièrement dans le domaine des « logements sociaux », ce qui est, en quelque part, une juste reconnaissance, eu égard à l’attrait social de ce personnage [en 1954, les fondateurs de la société SA HLM OZANAM avaient donc été très bien inspirés d’attribuer à leur société, le nom de ce « Chrétien Social », OZANAM].
Antoine-Frédéric Ozanam est co-fondateur des Conférences Saint Vincent de Paul [vocation initiale de ces Conférences : groupes de Jeunes chrétiens laïcs se réunissant pour prier, réfléchir et travailler ensemble à soulager la Pauvreté].
Antoine-Frédéric était avocat, fils d’un médecin qui a beaucoup soigné gratuitement ; on peut y voir là, la compassion du fils à l’égard des Pauvres, d’autant que sa mère était très pieuse.
L’histoire enseigne que Antoine-Frédéric Ozanam fut « un des précurseurs de la doctrine sociale de l’Église » [Frédéric voit dans la fraternité universelle, le remède à la lutte des classes – pour lui, il faut combattre les multiples causes de la misère – il voit la justice sociale comme la résultante à la fois de conversions privées à l’esprit de partage et de service et d’une régulation publique …].
Antoine-Frédéric, couramment appelé « ami des pauvres » est fondateur de la Société Saint Vincent de Paul … il a, pour ainsi dire, donné sa vie et ses forces au service des plus Petits jusqu’à l’épuisement, la maladie et la mort : à l’âge de 40 ans.
Il y a lieu de préciser que Antoine-Frédéric, très brillant étudiant, mettait déjà toute son intelligence au service de la Foi ; est-ce nécessaire de dire qu’à l’époque, et peut être jusqu’ici, l’Église n’avait pas bonne presse auprès des intellectuels, des savants.
Antoine-Frédéric, cet émérite intellectuel, serait donc l’exception qui confirme la règle [dans BIBLE EN NOUS – Mt 11,25 – Jésus, tout en louant et rendant grâce à son Père, ne dit-il pas à son Père : « Ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits].
Oui, c’est vrai, les « tout-petits » ne sont pas forcément que des pauvres.
Mais ne nous voilons pas la face, surtout à l’époque, les riches n’étaient pas tellement adeptes de la vie spirituelle ; et c’est précisément là que « l’engagement social » du riche Frédéric prend tout son sens.
Vraiment celui-là aimait les pauvres, les démunis, les nécessiteux … vraiment celui-là – Antoine Frédéric OZANAM – était un authentique chrétien social de cœur.
Par ailleurs, on peut penser que si Frédéric OZANAM était encore parmi nous, il n’aurait pas tellement apprécié que son patronyme soit constamment cité, sur les médias « coups de gueule » contre l’état d’insalubrité, de vétusté, de dangerosité des bâtiments ou logent particulièrement des « compatriotes de condition très modestes » ; précisément ceux que Antoine-Frédéric aimaient.
Deux ou trois citations de Antoine-Frédéric Ozanam :
??« La société se divise en deux camps : ceux qui ont et ceux qui n’ont pas ».
??« Bénissez les heures employées à secourir des malheureux qui, peut-être, ont souffert plus encore que vous ».
??« Aimer ceux qui souffrent, ceux qui sont faibles, pauvres, humbles, au-dessous de nous, c’est la joie de notre nature.
Mais ceux qui sont riches, puissants, superbes, qui font autour d’eux trembler et souffrir, ceux-là, il ne faut pas les haïr, il faut les aimer, c’est le triomphe, c’est le miracle de la charité chrétienne ».
??« Heureux celui qui a l’intelligence de sa mission près du pauvre et de l’indigent ; le Seigneur lui viendra en aide aux jours mauvais ».
(…).
Au nom de la grande armée des Pauvres [malheureusement, de nos jours, la pauvreté gagne dangereusement du terrain], MERCI du fond du cœur? à Antoine Frédéric OZANAM.
bienvenu à père Jan sur la Paroisse Saint-Michel du François
Hier soir, Samedi 03 Septembre, père Jan a célébré sa 1ère Messe Dominicale anticipée au François, entouré du vicaire Robert-Marie, du diacre Samuel, de l’acolyte Maxime, d’une ½ douzaine de servants d’autel et d’une forte assemblée, vraisemblablement rentrant de vacances.
Ses premiers mots très humblement il a avoué son émotion.
Sans entrer en comparaison avec tel ou tel autre prêtre, encore moins me livrer à un quelconque jugement, j’ai trouvé chez père Jan une forte dose de douceur, d’humilité, de sagesse, de piété.
Le Seigneur faisant toute chose parfaite l’Évangile du jour « préférer Dieu plus que tout, pour être élevé au rang de disciple du Seigneur » tombait pile poil … à l’instar de son prédécesseur, polonais comme lui-même, père Jan a dévoilé tout son amour pour le Seigneur.
Et évidemment toute son homélie était assaisonnée d’humilité, de sagesse, de reconnaissance, de gratitude et d’amour du Seigneur.
Il semble être un fervent adepte de la Miséricorde car il en a fait beaucoup allusion.
À la fin de la célébration il s’est présenté et n’a pas manqué de revenir sur un accident dont il a été victime.
Il est convaincu que c’est sa foi qui lui permet de marcher de nouveau, après plus de trois années où il fut hospitalisé.
En évoquant son souci de santé inévitablement me sont venus à l’esprit nos frères et sœurs malades (Gisèle R, Bèbert et bien d’autres) dont certains ont même pu perdre espoir.
Et père Jan nous a aussi avoué que sa foi s’est renforcée dans la souffrance post accident ; d’ailleurs père Jan nous a livré un témoignage : durant son hospitalisation il a sauvé pas moins de cinq malades suicidaires.
Bien évidemment père Jan nous a demandé de prier pour lui, étant entendu que dorénavant il portera chaque paroissien franciscain dans les siennes.
Soyez profusément béni père Jan, au nom de Jésus, que votre ministère franciscain soit aussi fécond que sur vos missions précédentes.
Tout est grâce dans l’obéissance, la persévérance et la confiance.
J.Nonone
Paroissien 97240